Marie François FIRMIN-GIRARD

Peintre français reconnu, 1838-1921

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Cote, prix et estimation de l’artiste François Marie FIRMIN-GIRARD

Prix d’une peinture signée Firmin Girard : 1 000 – 70 000€

Estimation d’un dessin ou d’une aquarelle de l’artiste en vente aux enchères : 100 – 6 000€

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Une formation artistique classique

Né en 1838 dans l’Ain et décédé en 1921 en Auvergne, François-Marie Firmin-Girard est connu pour ses peintures spécialisées dans les scènes historiques, aux sujets parfois religieux, de genre, ou encore de paysages (notamment de fleurs et de nature morte).

Montrant très tôt des prédispositions pour le dessin, il étudie d’abord à l’École Impériale de dessin où il suit notamment les enseignements d’Horace Lecoq de Boisbaudran (1802-1897) aux méthodes particulièrement nouvelles pour l’époque, puis il entre à l’âge de 16 ans en 1854 à l’École des Beaux-Arts, et intègre simultanément les ateliers de Charles Gleyre (peintre suisse enseignant à Paris) et Jean-Léon Gérôme (peintre et sculpteur français membre de l’Académie des Beaux-Arts).

Exécutant des peintures répondant aux attentes du public, François-Marie Firmin-Girard eut un véritable succès malgré les critiques.

Des scènes historiques et mythologiques à l’impressionnisme et au réalisme : des influences multiples

C’est durant sa formation au sein des ateliers de Gleyre et Gérôme qu’il est confronté à divers courants, des plus anciens aux modernes, des néo-grecs à ceux qui formeront ensuite le mouvement impressionniste. C’est ainsi qu’il choisit d’abord la peinture historique pour ses œuvres, voie qui lui permet de tenter le prix de Rome en 1861 et de remporter le second grand prix avec la mort de Priam.

Cela lui permet de se faire connaitre, et il poursuit son travail de plus en plus reconnu en se tournant vers des peintures de scènes mythologiques dans lesquelles l’on retrouve l’influence de Gleyre avec tout un jeu de tonalités claires et nuancées, notamment à travers ses œuvres Ulysse et les sirènes et Sommeil de Vénus, présentés aux salons de 1864 et 1865. Entre temps il s’essaye à la peinture de genre qui ne fait qu’accroître son succès et grâce à laquelle il obtient sa première médaille au Salon en 1863 avec Après le Bal.

De style plutôt réaliste, François-Marie Firmin-Girard se tourne ensuite vers l’impressionnisme, pratiquant la peinture en plein air, comme l’illustre Un déjeuner en plein air. Il va même jusqu’à présenter une œuvre que l’on qualifiera d’inspiration naturaliste et reconnue par Émile Zola lui-même : Les convalescents (1861). 

Après quelques tableaux d’inspiration exotique qui connaissent aussi un franc succès, Firmin-Girard se lance dans la peinture de fleurs, et devient notamment très célèbre pour le Quai aux fleurs, tableau de 1876 commandé par un riche industriel américain et exposé au Salon la même année. Il termine sa vie de peintre avec la peinture de paysages ruraux, privilégiant désormais la paysannerie à la ville.

Une large reconnaissance 

François-Marie Firmin-Girard fut bien reconnu de son vivant, il a participé à un grand nombre de Salons et avait un tel succès commercial qu’il était parfois critiqué. En effet ses tableaux se sont largement vendus, dès ses débuts. C’est ainsi que la toilette japonaise, achetée par un collectionneur américain après sa présentation au Salon de 1873, appartient désormais au musée de Porto Rico.

Sa célèbre peinture Quai des fleurs de 1876 a été vendue l’année d’après à New York, et le hisse parmi les artistes à la mode aux États-Unis. Aujourd’hui nombre de ses œuvres appartiennent à des musées, comme Les Convalescents actuellement au Musée d’Orsay, Charité au musée des Beaux-arts de Rio, ou encore Une rue dans Paris au musée national de Finlande. 

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