Giorgio De Chirico

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Cote, prix et estimation de l’artiste Giorgio de Chirico

Giorgio de Chirico est un peintre et sculpteur italien né en 1888. Malgré les mouvements classiques et romantique de son époque il se dirige vers une vision de l’art plus éloigné se rapprochant davantage de la pensée de Nietzsche et Schopenhauer. De cette manière, il aborde des thématiques profondes, questionnant le sens de toute chose, le propre de l’Homme, et autres pensées philosophiques. Sa peinture, dite métaphysique, est considérée comme de l’art « cérébral », à l’orée du surréalisme.

Peinture

Les peintures sont estimées entre 300 et 12 768 200 euros. Deux thématiques principales se distinguent de ses peintures, à commencer par les paysages. Leur inspiration classique est souvent mêlée à un style presque surréaliste. Ces tableaux se vendent entre 70 et 7 289 600 euros comme  la toile II sogno di Tobia, 1917.

La seconde thématique n’est autre que la figuration. L’artiste représente des personnages, dont il peint rarement le visage. Ces toiles se vendent entre 420 et 11 576 500 euros.

Enfin Giorgio de Chirico peint aussi des natures mortes, vendues jusqu’à 811 400 euros. Certains, plus réalistes, se vendent entre 4000 et 689 700 euros. C’est aussi le cas pour quelques représentations figuratives, vendues entre 1400 et 585 000 euros.

Dessin

Les dessins et les aquarelles sont estimées entre 300 et 1 240 000 euros. Les prix s’ouvrent sur des croquis, généralement réalisés au stylo ou au crayon. Les études de personnages surréalistes se vendent entre 730 et 806 000 euros comme le dessin au fusain, Oreste et Pelade, 1928. D’autres études et croquis, plus réalistes et classiques, se vendent entre 800 et 168 900 euros. 

Il en va de même pour les paysages, les plus réalistes se vendant entre 850 et 1 327 200 euros comme le dessin à l’encre Studio per piazza d’Italia, 1913. Ses travaux surréalistes se vendent entre 2500 et 191 800 euros.

Estampe 

Les estampes, estimées entre 20 et 55 800 euros, se composent généralement de lithographies et d’eau-forte. Les représentations figuratives surréalistes, mettant en scène des personnages en intérieur ou en extérieur, se vendent entre 20 et 25 600 euros comme  la lithographie Métamorphoses, de 1929. Les estampes plus réalistes sont vendues entre 185 et 3500 euros comme  une autre litographie, I cavalli : Castore, 1948. 

Les paysages, eux-aussi surréalistes, se vendent entre 80 et 7700 euros. Cependant, quelques-uns d’entre-eux, plus réalistes, prennent place, vendus entre 100 et 1000 euros.

Sculpture

Les sculptures, généralement en bronze, sont estimées entre 10 et 300 000 euros.

La majorité d’entre elles représente les célèbres personnages créés par l’artiste, à savoir des hommes, ou des femmes, inspirés d’une époque classique et arborant un visage sans détail, lisse. Giorgio de Chirico représente des gladiateurs, des muses, des personnages de l’opéra ou encore des figures de la mythologie. Tous ces personnages sont issus de l’époque antique. Ces productions se vendent entre 120 et 174 000 euros comme  la statue Ettore e Andromeca, de 1940. Cette sculpture est reproduite est plusieurs exemplaires et rencontre un grand succès.

GIORGIO DE CHIRICO, MANICHINO, eau-forte estimée 500-700€ et vendue 494 euros par Cornette de Saint Cyr

GIORGIO DE CHIRICO, Ritratto di Paul Guillaume, encre noire sur papier, estimé 40 000€ – 60 000€ et vendu 115 000€ par Christie’s

Qui est Giorgio de Chirico ?

De Chirico, artiste « métaphysique »

Giorgio De Chirico est un artiste né à Volo en 1888. Il commence à étudier le dessin et la peinture dès l’âge de onze ans, à Athènes puis à Munich. Il perd son, père quelques années plus tard en 1906 et se retrouve à devoir vivre avec une mère qui décide de ses allées et venues, même à l’étranger.

Lorsqu’il se rend a Munich, l’artiste ne se préoccupe guerre de ce que l’on enseigne aux Beaux-Arts, contrairement aux peintures de Max Klinger ou à la philosophie de Nietzsche. À Paris, il fait la rencontre de Guillaume Apollinaire dont il peint le portrait en 1914 (Portrait prémonitoire de Guillaume Apollinaire). Le poète est d’ailleurs le premier à qualifier son travail, exposé au salon d’Automne puis à celui des indépendants, de « métaphysique ».

Il peint ses premières œuvres importantes avant la Première Guerre mondiale (L’énigme d’un après-midi d’automne 1910) puis viennent ses « arcades » lors de son exil. Il rédige parallèlement des carnets ou il explique qu’il cherche à retranscrire les messages d’une inspiration lointaine et métaphysique. Dans Mélancolie et mystère d’une rue (1914), il ne cherche à représenter rien de moins que le sentiment d’éternité.
Les « Mannequins » viennent ensuite, ainsi que les « plâtres » empreints de figures et de motifs mythologiques. La lumière dans ses toiles est primordiale, elle éclaire en même temps qu’elle trouble la vision, certaines ombres étant parfois situées à l’inverse de la source lumineuse.

De son travail avec celui de son frère rend l’attribution difficile à cette période. Giorgio qualifie tout de même son travail de peinture métaphysique dans son manifeste, Nous autres métaphysiciens, en 1919.

Après cela, la période des mannequins est toujours en vigueur tandis qu’il intègre dans ses peintures la représentation des outils du peintre lui-même, mais également ceux des géomètres. (Les muses inquiétantes 1916).
La thématique reste ensuite la même tandis que les espaces deviennent clos (intérieurs métaphysiques). En plus de la métaphysique, la psychanalyse freudienne est une composante importante de peintures de Chirico.

Une fin de carrière technique à défaut d’inspiration

Après sa période militaire, il créer la revue Valori plastici avec Alberto Savinio, Carlo Carrà puis Giorgio Morandi et estime nécessaire le retour des « qualités techniques ». Son subconscient s’effondre. Paradoxalement, c’est lorsqu’il réalise des copies très fiables de Raphaël et que les surréalistes s’intéressent grandement à son travail antérieur que Chirico pointe l’insuffisance technique de ses premières œuvres. Il ne retrouve jamais son succès d’antan, et finit par réaliser des copies de ses propres œuvres, lorsqu’il ne s’agit pas simplement de créations ratées.

Reconnaître la signature de Giorgio de Chirico

Giorgio de Chirico fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de ses œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

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