Joseph Gengenbach
Ébéniste allemand, 1715 - 1797
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Estimation, prix et cote de Joseph Gengenbach
Biographie
Joseph Gengenbach dit Canabas est un ébéniste allemand qui se fait connaître grâce à ses commandes de « bureaux en limaçon » ainsi que des tables démontables. Petit à petit, il ajoute de la fantaisie à ses créations, élément devenu aujourd’hui sa marque de fabrique, avec l’emploi du bois acajou d’une grande qualité. Ses meubles sont souvent qualifiés de novateurs tant leur conception prône la praticité d’utilisation.
Une grande partie de ses productions sont dispersées lors de la révolution, des bureaux, aux tables, en passant par les consoles, etc.
Il est possible de reconnaître ses créations grâce à sa signature, « Cabanas », dont le s ressemble à un j inversé, à la limite du p majuscule.
Mobilier
Le mobilier de l’ébéniste est très varié, ainsi nous retrouvons tout d’abord des tables et des bureaux, souvent de forme ovale ou à volets pour les premières, estimés entre 100 et 200 000 euros. Aujourd’hui, ils se vendent entre 300 et 13 000 euros avec un petit bureau à pente.
Des buffets, commodes et bibliothèques, estimés entre 700 et 180 000 euros, sont cédés entre 1 300 et 22 000 euros. Ces meubles imposants rencontrent, eux aussi, un grand succès.
Des modèles plus petits, comme des tables de chevets, parfois à casier ouvert, à plateau basculant, à double plateaux tournants ou encore des consoles, servantes et secrétaires, sont estimés entre 150 et 400 000 euros. Ils sont vendus entre 120 et 12 700 euros avec un modèle en demi-lune, constitués de montants en fines colonnettes cannelées et ornés en bronze.
Canabas crée aussi des liseuses ou des écritoires, plus petits et étroits que des tables et parfois de la même dimension que ses consoles. Estimés entre 400 et 55 000 euros, ils se vendent entre 200 et 13 000 euros avec un modèle classique, en acajou et muni de deux tiroirs.
Les chaises, les tabourets et les fauteuils, en acajou foncé, sont, quant à eux, plus rares et de styles variés et sont estimés entre 500 et 60 000 euros pour les plus imposants. Ils sont vendus entre 500 et 500 euros.
Nous retrouvons aussi des écrans de foyers ou des paravents, estimés entre 300 et 8 000 euros et vendus entre 350 et 3 000 euros avec un modèle sobre, à quatre feuilles.
Du mobilier plus original est aussi produit, comme des rafraîchissoirs, qui rencontrent un grand succès. Estimés entre 600 et 50 000 euros, ils se vendent entre 220 et 98 000 euros avec une paire en acajou, constitués de deux verrières et de tiroirs en ceinture.
Enfin, Canabas participe aussi à la production de certaines horloges, dites « régulateur », estimées jusqu’à 40 000 euros et vendues jusqu’à 28 000 euros.
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