Lado Gudiasvili
peintre et sculpteur géorgien du XXème siècle , 1896-1980
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Cote, estimation et prix de l’artiste Lado Gudiasvili
Lado Gudiasvili est un artiste géorgien à la fois peintre et dessinateur. Il participe à l’avant-garde artistique de son pays, mais fait également évoluer son univers au fur et à mesure de ses voyages. Les estimations des œuvres de Lado Gudiasvili variant entre 150 euros et 1,5 million d’euros.
Estimation minimale – maximale |
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Dessin ou aquarelle | 150 – 100 000 € |
Peinture | 590 – 1 500 000 € |
Peinture
Au moment de sa maturité artistique, le peintre décide de s’inspirer à la fois de la culture de son pays et de celles européennes et crée un univers fantastique et plein de figures mythologiques. Il opte généralement pour une palette de couleurs très chaudes et pour la technique de l’huile sur toile. Les tableaux de Lado Gudiasvili sont vendus entre 3 500 euros et 990 000 euros.
Dessin
Les dessins de l’artiste sont bien plus nombreux sur le marché de l’art. Si beaucoup d’entre eux sont également des figures mythologiques, il y a un nombre important de paysages. Pour ses dessins, Gudiasvili semble avoir choisi une palette plus douce. Aujourd’hui il faut compter entre 1 000 euros et 42 500 euros pour acquérir un des dessins de l’artiste.
Qui est Lado Gudiasvili ?
Les débuts de Lado Gudiasvili
Lado Gudiasvili est un artiste géorgien né le 18 mars 1896 dans une famille d’employés ferroviaires et morts le 20 juillet 1980 à Tbilissi. Il commence très jeune à dessiner et à peindre. Il étudie à l’école de sculpture et de beaux-arts de sa ville natale dont il sort diplômé avec mention en 1914. Il travaille ensuite en tant qu’illustrateur dans différents magazines.
Entre 1914 et 1918, Lado fait partie d’un groupe de poètes géorgiens appelés « The Blue Horns » (« Les cornes bleues ») constitué d’une génération de jeunes artistes aux idées nouvelles et créatives qui contribuent collectivement à l’établissement d’une nouvelle ère artistique en Géorgie. Ils s’efforcent ainsi d’absorber et de transférer les idées d’une Europe avant-garde vers une réalité géorgienne.
À compter de 1916, il prend part à une expédition organisée par les « Artistes Géorgiens » et la « Société Historique et Ethnographique » dont le but est d’étudier l’architecture et les peintures murales de la Géorgie médiévale.
Lado Gudiasvili et sa période parisienne
Entre 1919 et 1926, il étudie à l’Académie privée de Ronson à Paris. Là-bas, il est un habitué de la fameuse colonie de peintres de La Ruche, où il rencontre notamment Amedeo Modigliani.
Durant cette période parisienne, Lado participe à des évènements artistiques et organise une exposition personnelle présentée à la galerie de La Licorne. Il travaille également en tant que décorateur de théâtre.
Ses créations commencent à être collectionnées et les critiques d’art André Salmon et Maurice Renaudre s’enthousiasment pour son œuvre.
Lado Gudiasvili, un peintre proche de son pays natal
Sa proximité avec les traditions de l’art caucasien et perse s’intensifie lorsqu’il retourne en Géorgie en 1926. Charmé par la vie géorgienne et l’atmosphère créative de Tbilissi particulièrement vive à cette époque, il réalise des toiles aux couleurs plus chaudes. Il s’enthousiasme pour le genre du portrait et sa perception du monde en tant que scène de théâtre s’accentue.
Comme ses compatriotes, Gudiasvili utilise fréquemment les allégories mythologiques comme l’illustre La marche de Seraphita de 1940 qui représentent une femme à la beauté gracieuse imaginée comme la mystérieuse déesse de la Terre.
Lado travaille également à des réalisations monumentales. Il peint de nouveau l’église Kashveti à Tbilissi en 1946 à cause de laquelle il se fait expulser du parti communiste et renvoyer de l’Académie des beaux-arts où il enseignait depuis 1926.
Lado commence à créer un monde fantastique basé sur des contes, des légendes et des mythes historiques. Dans son volumineux « Cycle antifasciste » de dessins à l’encre, Gudiasvili est vu comme une sorte de Goya géorgien : il représente des bêtes qui ressemblent à des monstres entourés de ruines et de déesses nues. Ces images reflètent l’état d’esprit de l’artiste qui est plein de reproches, mais qui montre en même temps une certaine empathie pour les faiblesses et les vices humains.
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