Abraham BOSSCHAERT

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Qui est le peintre Abraham Bosschaert ? 

Une dynastie de peintres de fleurs 

Abraham est le dernier fils d’Ambrosius Bosschaert, un des premiers artistes du Nord à se spécialiser dans la nature morte de fleurs. À sa suite, c’est une véritable dynastie de peintres de fruits et fleurs qui va se perpétuer, dans un pays qui voue une véritable passion à l’horticulture. 

Bouquets en couleurs et camaïeux de gris

Abraham Bosschaert peint des bouquets avec un style raffiné où les tonalités, tantôt délicates, tantôt marquées, alternent avec des camaïeux de gris. Il se distingue en peignant des bouquets où certains motifs floraux se répètent, mais aussi en choisissant fréquemment des formats ovales. Enfin il ajoute à ses compositions des lépidoptères, la plupart du temps des vulcains, inscrivant ses natures mortes  dans une tradition vivace de la peinture hollandaise au XVIIe siècle.

Un peintre reconnu dans le sillage de son père et de son frère

Abraham Bosschaert est le premier de la famille à s’installer à Utrecht, où il convole dès 1635. Les sources mentionnent qu’il séjourne à Amsterdam entre 1636 et 1637. Il meurt quelques années après son retour à Utrecht, il a alors une trentaine d’années. Peintre connu, il est néanmoins malaisé de distinguer sa signature de celle de son père et de son frère ainé avec lesquels il partage les mêmes initiales. L’analyse calligraphique des signatures a permis une attribution peu discutée depuis les années 1960 . 

Cote, estimations et prix de vente

Les bouquets peints par Abraham Bosschaert sont estimés entre 2 500 € et 60 000 €, les adjudications, elles, oscillent entre 12 000 € et 35 000 €. On note qu’un très petit format (9,7 x 14,2 cm) peint à l’huile par l’artiste sur un support en cuivre, et représentant une rose rose et un œillet rouge et blanc sur un rebord en pierre avec une abeille, un papillon, une libellule et une chenille a vu un prix au marteau de 29 000 €. Les meilleures adjudications ont, par ailleurs, été attribuées sur les marchés anglais, néerlandais et belge, qui sont peut-être plus sensibles aux natures mortes de fleurs.

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