Albert FÉRAUD
Sculpteur français, 1921-2008
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Cote, prix et estimation de l’artiste Albert Féraud
Albert Féraud n’est pas un sculpteur traditionnel. Il affectionne tout particulièrement les matériaux tels que le plomb fondu ou le fer inoxydable. Marqué par un mouvement abstractif croissant, il découvre sans cesse de nouveaux matériaux à récupérer dans les décharges industrielles.
Estimation minimale – maximale |
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Sculpture | 45 – 20 000 € |
Dessin ou aquarelle | 30 – 1 200 € |
Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Albert Féraud, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.
Sculptures
Muni du fer soudé, son matériel de prédilection, Albert Féraud joue avec les propriétés physiques de la matière pour assembler et désassembler les éléments.
Ses sculptures connaissent un franc succès et il faut compter des milliers d’euros pour obtenir une de ses belles œuvres cotées sur le marché de l’art.
Dessins & aquarelles
Ses dessins, majoritairement à l’encre, reprennent quelque peu les caractéristiques données aux sculptures.
Sinon, ce sont des nus ou silhouettes qui sont estimés quelques centaines d’euros.
Qui est Albert Féraud ?
Les débuts d’Albert Féraud
Albert Féraud est né en novembre 1921 à Paris. Après une enfance passée dans le sud de la France, il quitte Nîmes au commencement de la Seconde Guerre mondiale et s’installe à Montpellier, à Marseille puis à Paris et fréquente tour à tour leur École des Beaux-Arts respectives.
À la fin de ses études, Albert Féraud est très vite remarqué pour son talent et obtient en 1951 le Premier Grand Prix de Rome de Sculpture. L’artiste deviendra ensuite pensionnaire à la Villa des Médicis et apprendra pendant trois ans le goût, le sens et l’harmonie sculpturale. Ses deux premières expositions les plus importantes auront lieu toutes les deux à la Galerie 7 (Paris) en 1960 et en 1961.
Une œuvre à la fois libre et harmonieuse
À ses débuts, Albert Féraud reste encore très proche des techniques classiques de sculpture avec lesquelles il a été familiarisé durant ses études. Mais à partir de 1954, il se libère progressivement de cette influence et commence à utiliser des matériaux peu conventionnels et archaïques comme le plomb fondu ou encore l’acier inoxydable. Il s’inspire ici du travail de deux de ses amis proches : Giacometti et César. À partir des années 60, c’est finalement vers les matériaux de récupération que Féraud décide de se tourner pour faire évoluer son art. Il partira désormais à la recherche d’outils de création libre dans des casses de voitures et dans des décharges industrielles.
Albert Féraud décide à la même époque de modifier également sa signature esthétique et abandonne ses œuvres figuratives pour désormais présenter des sculptures et des constructions empreintes d’abstraction. Faisant du fer à souder son matériau de prédilection, il soude, plie, assemble et déchiquète le métal dans des compositions toujours très expressives.
La sculpture d’Albert Féraud développe un enchevêtrement de formes lyriques à partir de lignes, de torsions et d’arabesques dont les rythmes sont l’expression d’une très grande inventivité. Ses excès imaginatifs et son goût pour l’équilibre sont le résultat de sa formation classique. Féraud garde par son sens de l’harmonie une densité et une qualité qui le distingue des autres sculpteurs. Son œuvre et l’esthétique qu’il a su développer révèlent sa grande liberté artistique.
Un succès qui s’est progressivement estompé
Élu membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1989, Albert Féraud est considéré comme un des pionniers de la sculpture en inox après 1945. La reconnaissance qu’il reçoit est telle qu’il sera promu officier de l’Ordre national de la Légion d’honneur en 2002 puis nommé Chevalier de l’ordre des Palmes académiques en 1998. Albert Féraud est décédé en janvier 2008 à Bagneux.
Malgré la carrière saluée de l’artiste, peu de temps après son décès, ses œuvres étaient déjà vendues à des prix très faibles, certaines dépassant tout juste le millier d’euros. Ce fut le cas d’un de ses chandeliers sans titre estimé entre 1 000 et 1 500 euros puis adjugé 1 250 euros chez Sotheby’s en 2011.
Reconnaître la signature de Albert Féraud
Albert Féraud fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
Expertiser et vendre une œuvre de Albert Féraud
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