Alexis KALAEFF

Peintre figuratif français d'origine ukrainienne, 1902-1978

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Cote, prix et estimation de l’artiste Max Jacob

Prix d’une peinture signée Max Jacob en vente aux enchères : 150 – 4 000 €

Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 100 – 300 €

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Un peintre d’origine ukrainienne aux thèmes multiples et divers

Alexis Kalaeff est un peintre d’origine ukrainienne. Il suit des études artistiques en devenant élève de l’école des beaux-arts d’Odessa de 1918 à 1919. Il quittera finalement l’URSS pour s’installer à Paris en 1926. Là, il suit les cours d’Othon Friesz, un peintre et graveur français représentant du fauvisme, à l’Académie de la Grande Chaumière, académie d’art privée dont le nom est régulièrement associé au quartier du Montparnasse. 

Il devient donc un représentant de l’École de Paris à partir des années 1930. Cela se traduit par la multiplication des salons en tant qu’exposant : il présente notamment ses toiles au Salon des Tuileries ainsi qu’au Salon des Indépendants.

À l’exact opposé de Robert Guénine, Alexis Kalaeff prend grand soin de ses œuvres. Celles-ci sont toutes minutieusement répertoriées. On trouve au dos de chacune sa contresignature, le titre de l’œuvre, sa date de fabrication… Les thèmes étudiés sont divers : ils s’attaquent aussi bien à des natures mortes qu’à des portraits ou des paysages. Parmi les personnes peintes, on reconnaît son épouse Claudine Bernillon, tandis que les paysages sont directement inspirés de voyages et de vacances : on peut y voir les plages de Normandie à Trouville ainsi que des vues superbes du Mont-Saint-Michel, des plans sublimes de la Bretagne et notamment de la ville de Saint-Servan et enfin des images de l’Aisne, tout particulièrement du château du village de Gandelu. À ces paysages, portraits et natures mortes s’ajoutent encore deux autres thèmes qu’on retrouve chez plusieurs autres peintres de l’époque. C’est tout d’abord le monde des saltimbanques et du cirque qui est mis à l’honneur, à l’instar des toiles d’Aron Haber Beron. Ce sont ensuite les sujets religieux généralement attachés à la vie de Jésus. On retrouve ce thème religieux chez énormément de peintres juifs de l’École de Paris. Pour Alexis Kalaeff, on peut souligner la scène de « Jésus et le possédé » réalisée en avril 1955, de « Jésus et la femme de la Samarie » réalisée en mai 1959 ainsi qu’une importante production sur La Passion du Christ.

Une peintre appartenant à l’École de Paris, dont le style le rapproche de l’expressionnisme 

Alexis Kalaeff est un peintre de l’École de Paris. On entend par cette dénomination le groupe qui englobe l’ensemble des artistes installés à Paris au début du XXe siècle, dont énormément sont étrangers. La communauté juive très développée dans ce groupe – près de cinq cents membres — a largement participé à l’émancipation juive de l’entre-deux-guerres. Au-delà de Paris, ce contexte cosmopolite se retrouvait à l’époque dans la plupart des grandes villes européennes telles que Vienne, Berlin et Paris. Ce mouvement atteindra d’ailleurs son apogée en 1930 : les peintres en question se défont peu à peu de leur statut de marginaux et voient leurs opportunités se multiplier. Un déclin relatif se fait ressentir à la fin des années 1930, avant que les déportations et autres terribles exactions de la Seconde Guerre mondiale ne finissent par mettre un terme définitif à ce mouvement d’émancipation.

Régulièrement, les Salons d’exposition classent Alexis Kalaeff comme un expressionniste, traduisant par là l’omniprésence d’une certaine forme de noirceur et de pessimisme dans ses toiles. Cela apparaît très clairement dans ses œuvres de 1952 qui dénoncent les camps de concentration et les génocides ainsi que dans certaines productions de 1974 où il compare l’automobile à l’idée de mort, cela de façon quelque peu visionnaire, mais pessimiste. D’ailleurs, les toutes dernières œuvres du peintre ajoutent à ce mal-être fondamental la douleur d’avoir perdu sa femme : ne supportant pas ce chagrin, il se suicide en 1978.

Une cote élevée

En tant que représentant expressionniste de l’École de Paris, Alexis Kalaeff possède une renommée non négligeable qui influe nécessairement sur sa cote. On peut ainsi souligner la vente en 2019 de sa toile Construction pour la somme de 11 622 dollars à Hermitage Fine Art.

Reconnaître la signature de Max Jacob

Max Jacob fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

signature alexis kalaeff

Expertiser et vendre une œuvre de Max Jacob

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