Alfred VERWEE

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Cote et estimation des œuvres d’Alfred Verwée 

Il faut compter entre 140 et 300 euros pour un dessin et une aquarelle d’Alfred Verwée et entre 80 et 8 000 pour une peinture.

Alfred Verwée : la peinture, une histoire de famille

Le peintre belge Alfred Jacques Verwée naît le 23 avril 1838 à Saint-Josse-ten-Noode, à côté de Bruxelles. Enfant, la peinture est pour lui un passe-temps de famille : il s’y initie aux côtés de son frère Louis-Charles Verwée (1832 – 1882), en particulier grâce à leur père, Louis-Pierre Verwée (1807 – 1877), peintre emblématique de la peinture rurale pendant le romantisme belge. Plus tard, sa fille Emma Verwée deviendra elle aussi peintre.

Reconnaissance académique… mais succès difficile

Alfred Verwée suit d’abord des études d’ingénieur, mais ses parents rencontrent d’importantes difficultés financières et le poussent à s’investir pleinement dans la peinture. A partir du début des années 1850, il suit ainsi un certain nombre de cours de peinture en particulier à l’Académie royale des Beaux-arts de Bruxelles, où il ne restera finalement que quelques années.

En 1857, il est accepté au Salon de Bruxelles, où il reçoit une médaille d’or dès 1863 pour son tableau Attelage flamand. L’année suivante, il remporte une autre médaille d’or, au Salon de Paris cette fois-ci, pour l’œuvre Attelage de bœufs dans un coin de ferme. Ses œuvres sont fortement influencées par l’école de Barbizon, ces peintres réalistes français du milieu du XIXème qui peignaient des paysages en plein-air. Il rencontre certains d’entre eux quand il arrive à Paris vers 1865.

Verwée peine à trouver sa place au milieu des peintres français, alors il décide de partir à Londres, où ses difficultés financières ne s’amenuisent pas. Finalement, i rentre en Belgique à la fin des années 1860. Il gagne toutefois de nouvelles médailles, notamment au Salon de Vienne pour son œuvre Récolte dans le Nord de la Flandre.

Investissement local et reconnaissance de son style

De retour en Belgique, Verwée créée l’association « La Chrysalide », qui regroupe des artistes de cette période désireux de remettre en question l’académisme de la peinture. Verwée s’inscrit alors dans le mouvement naturaliste : il commence à peindre ses paysages en plein-air pour retranscrire au mieux la réalité.

C’est surtout à Knokke-Heist, où il s’installe au début des années 1880, qu’il peut le mieux mettre en pratique son talent : il s’initie alors à la peinture animalière en plaçant des animaux dans ses décors ruraux. C’est là-bas que se créée une sorte de cousine de l’école de Barbizon, qui devient une attraction touristique de la région. Verwée investit d’ailleurs dans des projets immobiliers.

Fin de vie et postérité

Alfred Verwée meurt en septembre 1995 à Schaerbeek, quelques années après qu’on lui ait diagnostiqué un cancer de la gorge.

Il est exposé dans plusieurs musées belges tels que le musée royal des Beaux-Arts de Bruxelles, le Musée des Beaux-Arts de Gand ou encore le musée de Courtrai. Un certain nombre de ses œuvres sont par ailleurs présentes dans l’Hôtel de ville de Knokke-Heist. Ses œuvres sont aujourd’hui principalement adjugées en Belgique.

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