MAISON BAPST & FALIZE

Issu d’une dynastie de joailliers, Germain Bapst (1853-1921) entra dans la maison familiale « Bapst et neveu » — alors dirigée par son père Alfred Bapst dernier joaillier de la Couronne sous le Second Empire et ses cousins — après ses études. Après la mort de son père survenue en 1880, Germain Bapst s’associa avec Lucien Falize (1838-1897).

Fils du bijoutier Alexis Falize (1811-1898), l’orfèvre Lucien Falize s’associa avec son père en 1871 sous le nom de « Falize Père et Fils ». Alexis Falize se retira de l’entreprise familiale en 1876.

Quatre ans plus tard, en 1880, Germain Bapst et Lucien Falize fondèrent la société « Bapst & Falize » au 6 rue d’Antin à Paris. Mais peu doué pour le commerce, Germain Bapst se retira en 1892. André Falize (1872-1936) reprit par la suite les affaires familiales avec ses frères sous le nom de « Falize Frères ».

Cote, estimations et prix des bijoux Bapst & Falize

La Maison Bapst & Falize fut à l’origine de pièces d’exception de style Art Nouveau, notamment sous l’impulsion de Lucien Falize.

La Maison Bapst & Falize signa des bijoux, mais également de nombreux objets d’orfèvrerie : épée d’académicien, boîte de toilette en vermeil, jardinière en argent, horloges, etc.

Tout comme son père avant lui, Lucien Falize s’intéressa d’abord au travail de l’émail japonais appliqué sur des plaques ovales ou rectangulaires.

Par la suite, les bijoux créés furent réalisés en argent et travaillés dans le style Art Nouveau : courbes, lignes incurvées, répertoire floral, etc.

Sur le marché de l’art, les pièces signées Bapst et Falize sont généralement vendues moins de 10 000 euros. 

Bracelet

En 2010, un Bracelet rigide en or jaune gravé de fleurs sur fond d’émail rouge en réserve fut adjugée 34 000 euros. Ce bracelet — magnifique travail d’orfèvre — est illustré de motifs ronds à décor de rosaces composées de diamants de taille ancienne. L’intérieur est émaillé bleu et vert à décor de feuillage entre des motifs ronds en or gravé de fleurs.