Bertrand LAVIER
Artiste plasticien contemporain, 1949
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Cote, prix et estimation de l’artiste Bertrand Lavier
Prix d’une peinture signée Lavier en vente aux enchères : 280 – 40 000 €
Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 120 – 2 000 €
Cote de l’artiste pour une sculpture : 1 000 – 40 000 €
Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Lavier, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.
Combiner et déconstruire
Bertrand Lavier est un artiste français né en 1949, et travaillant actuellement en Bourgogne.
Après des études d’horticulture, il fait ses débuts à l’âge de 20 ans, en 1969, et expose pour la première fois à Paris en 1973 chez Lara Vincy. Il n’a pas de médium de prédilection et son œuvre se décline en installations, sculptures, peintures, productions audiovisuelles, sonores…
Ses séries d’œuvres les plus marquantes sont présentées à la biennale de Paris en 1985, à la galerie Durand Dessert en 1993 et à la villa Médicis de Rome en 2009.
Pour désigner ses séries, Lavier parle de « chantiers », une manière de déconstruire l’image de l’artiste désinvolte créant avec facilité et de faire du processus de création un travail toujours inachevé. La déconstruction des représentations communes, y compris celles du modernisme, puis du conceptualisme, sont en effet au cœur de sa démarche.
Bertrand Lavier s’est notamment fait connaître pour sa série d’objets repeints : un piano (Gabriel Gaveau, 1981), un réfrigérateur (Westinghouse, 1981) une voiture (Mercedes 190, 1990)… Ces objets, s’ils sont transformés en œuvre d’art par une démarche créatrice, peuvent toujours être utilisés. C’est le cœur de la réflexion de Lavier sur la frontière mince entre objets d’art et objets quotidiens, entre plaisir de l’utilité et bonheur de l’esthétique.
S’éloigner du cadre moderniste
Bertrand Lavier débute dans une période très marquée par l’art conceptuel, qui s’attache non aux propriétés esthétiques des œuvres, mais à leur seule intégration dans le large concept d’ »art ».
Bien qu’influencé par ce mouvement, notamment par le ready-made de Duchamps ou de Warhol, il s’inscrit d’emblée dans la contradiction en revendiquant l’importance du réel. Les mots sont pour lui irréconciliables avec les choses. Or l’art n’est pas un concept, mais une réalité tangible. Le chantier des Peintures industrielles (1974) s’appuie sur cette vision, fondatrice dans l’œuvre ultérieure de Lavier : deux coloris de peinture vendus sous le même nom sont confrontés dans un diptyque qui fait ressortir leurs singularités. Lavier contredit aussi l’esthétique moderniste qui impose à chaque art l’exaltation de sa spécificité. Le brouillage des frontières devient une méthode de création, et les catégories artistiques sont aussi questionnées : qu’est-ce qu’une sculpture peinte ? Une peinture sculptée ? En 1978, il présente par exemple Or not to be, un moulage de bronze tiré d’un bloc de peinture verte.
L’art de la greffe comme négation des frontières
La greffe, qu’il a découverte sous sa forme botanique lors de ses études, devient pour lui un mode de création : greffe d’une création de Dali sur un réfrigérateur dans La Bocca/Bosch (2005), greffe de l’hyperréalisme du Musée Grévin sur l’idéalisme des photographies Harcourt avec Harcourt/Grévin (2002)… Cette technique confronte des idées à priori antinomiques et met à mal toute volonté de catégorisation. Pour Lavier « L’entité obtenue grâce à la greffe vaut toujours plus que la somme de ses parties ». L’artiste joue aussi avec les socles, les piédestaux, et place des objets de la vie quotidienne dans la position d’œuvres sacralisées, ou minutieusement restaurées (Medley, 2011). Il crée ainsi le musée du futur et invente une nouvelle archéologie du quotidien.
Expertiser et vendre une œuvre de Lavier
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