Charles SCHNEIDER
Verrier Français , 1881-1953
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Cote et estimations des œuvres de Charles Schneider
Estimation minimale – maximale |
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Objets | 50– 2 000 € |
Luminaires | 200 – 2 000 € |
Objets
Pour un objet de Charles Schneider il faut compter entre 50 et 2000 euros. Aux enchères il y a beaucoup de vases de l’artiste. On retrouve par exemple des vases estimés aux alentours de 1 000 euros. Un vase en verre soufflé orange avait été estimé entre 1 400 et 1 800 euros mais avait été adjugé 1 200 euros. Il y a également beaucoup d’autres vases plus abordables comme ce « Vase fuselé, col bulbeux sur piédouche » estimé entre 100 et 200 euros et qui s’est vendu 380 euros.
Luminaires
Aux enchères, il faut compter entre 200 et 2 000 euros pour un luminaire de Charles Schneider. On retrouve essentiellement aux enchères des lampe de bureau de l’artiste. Cependant un lustre « Feuilles et fruits de gingko biloba & arums » estimé entre 8 000 et 12 000 euros s’est vendu 6 000 euros. Pour les lampes de table on retrouve par exemple la lampe « Tischlampe » estimée entre 1 200 et 1 500 euros adjugée 3 000 euros.
Qui est l’artiste Charles Schneider ?
Ernest et Charles Schneider ont grandi à Nancy. En 1903, Ernest Schneider (1877-1937) est embauché par la direction commerciale de la manufacture Daum frères. En 1913, ils fondent leur propre entreprise, les Verreries Schneider, à Épinay-sur-Seine. Le succès de l’entreprise se confirme après la fin de la Première Guerre mondiale.
Après 1918, il s’éloigne progressivement de l’Art nouveau et développe un style très personnel, caractérisé par des couleurs vives, puissantes, contrastées, ainsi que des motifs naturalistes et stylisés, représentatifs du style Art déco de l’entre-deux-guerres.
L’entreprise produit sous deux marques, Le Verre français et la ligne Schneider. Le premier vise à être plus accessible. L’entreprise utilise des techniques complexes comme le verre bullé. Certaines productions sont signées « Charder », une abréviation de Charles Schneider.
Cependant, le marché du verre est sérieusement affecté par la Grande Dépression de 1929, conduisant les frères Schneider à la faillite en 1938.Après la Seconde Guerre mondiale, Charles Schneider et ses deux enfants relancent l’entreprise dans la propriété familiale à Épinay-sur-Seine. Après la mort du père en 1953, un incendie détruit les lieux en 1957. Néanmoins, les enfants continuent la production à Lorris jusqu’en 1983, année où les verreries Schneider ferment définitivement.
Expertiser et vendre une œuvre de Charles Schneider
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