Delphin ENJOLRAS

Peintre aquarelliste académique français, 1857-1945

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Cote, prix et estimation de l’artiste Delphin Enjolras

Estimation minimale – maximale

Peintures 500 – 50 000 €
Dessin/Aquarelle 200 – 44 000 €

Peintures

Pour une peinture de l’artiste Delphine Enroljas il faut compter entre 500 et 50 000 euros aux enchères. On retrouve des peintures dans une gamme de prix assez large. Par exemple une petite huile sur toile « nu assoupi » estimée entre 500 et 700 euros s’est vendue 480 euros. Cependant « Au boudoir » était estimé entre 28 000 et 42 000 euros et s’est vendu 35 000 euros.

Son record de vente aux enchères est détenu par « Trois femmes sur la terrasse », une toile estimée entre 35 000 et 40 000 euros adjugée 51 000 euros.

Dessins et aquarelles 

Pour une aquarelle de Delphin Enjolras il faut compter entre 200 et 44 000 euros. On retrouve des aquarelles aux enchères qui dépassent leurs estimations. En effet, la gouache « La liseuse » estimée entre 400 et 560 euros avait été adjugée 800 euros. Certaines œuvres font même de très grands prix aux enchères. C’est le cas de « Soir de fête » un  pastel estimé entre 22 000 et 30 000 euros qui s’est vendu a 20 000 euros.

Le record de vente pour une aquarelle ou un dessin de l’artiste est détenu par  » le bouquet » un pastel entre 30 000 et 45 000 euros et adjugé 45 000 euros.

L’art, inévitable

Né en 1857, Delphin Enjolras grandit dans une honorable famille, descendante d’un soldat de Napoléon. Suite au décès de sa mère, il déménage avec sa famille à Langogne afin de se rapprocher de prestigieuses écoles. Son fort attrait pour le dessin fait rapidement surface, et il s’entraine à son art durant toute la durée de ses études. Il poursuit cependant des formations classiques, se prépare aux concours d’entrée des Services Vicinaux, mais cela ne lui plait pas. Il change alors de voie et entre aux Beaux-Arts de Paris où il apprendra auprès des plus grands comme le peintre et sculpteur Gérôme ou encore le peintre de scènes religieuses, Dagnan-Bouveret.

Il expose régulièrement chez M.Farigoules, près de chez lui, où il retourne peindre. Mais c’est le portrait du préfet Bonnefoy Sibour qui le révèle au monde artistique puisqu’il expose, après ça, au Salon des Artistes français pendant quelques années.

En 1901, il devient Membre de la Société des Artistes français et est récompensé à de nombreuses reprises.

Il quitte Paris lors des deux guerres mondiales et trouve refuge à Valence et Vendôme.

La femme : une muse gracieuse

Il débute en peignant des paysages de chez lui ainsi que des portraits de sa famille. Il retourne régulièrement dans la campagne qui l’a vu grandir pour y peindre les paysages et les villages.

Puis, il change son sujet et réalise des portraits au pastel, notamment ceux de femmes issues de l’aristocratie du Rhône comme Madame de Geoffre, de Monteynard ou de Lafarge. Il estime que cette méthode met en avant leur grâce. Ce sont ses nombreux portraits au pastel qui lui valent le surnom de « peintre des reflets », grâce à des tableaux lumineux, dans des tons chauds et aux couleurs variées, éclairés par le soleil, des flammes ou des lampes. Il peint aussi des nus, des intérieurs en variant entre le pastel, l’huile et l’aquarelle.

Le succès de ses tableaux tamisés

Après avoir été révélé par le portrait du Préfet, Delphin Enjorlas s’en voit commander de nombreux autres comme celui du Général de Sonis, de l’Amiral de Fayrolle ou encore du Général Thomas.

Puis, la demande change et le député d’Ardèche peint des paysages inspirés de la Camargue : Le retour des Taureaux, Marché de Saint-Gilles, et d’autres. Il est cependant connu pour ses portraits et ses nues mettant en valeur des femmes au cours de leurs occupations quotidiennes : la lecture, la couture ou encore l’écriture. Un journaliste décrit ses tableaux comme des « compositions » dégageant « une impression de fraicheur et de jeunesse qu’il est le seul à produire ».

L’État rachète son tableau La mort de Dupleix attestant ainsi de son importante notoriété et lui valant ainsi des palmes académiques.

Ses portraits féminins sont très recherchés et leur cote est importante. Rêverie, représentant une femme nue étendue sur un lit, éclairée d’une faible lumière, fut estimé entre 30 000 € et 40 000 € et vendu 40 193 €.

Reconnaître la signature de Delphin Enjolras 

Delphin Enjolras fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre une œuvre de Delphin Enjolras

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