Eduardo PAOLOZZI

Artiste écossais, 1924-2005

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Cote, prix et estimation de l’artiste Eduardo Paolozzi  

Cote de l’artiste pour une sculpture :  50 – 300 000 €

Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 30 – 7 000 €

Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 150 – 60 000 €

Prix d’une peinture signée Paolozzi en vente aux enchères : 200 – 38 000 €

Prix des photos de Paolozzi : 250 – 5 000 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Paolozzi, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Une influence française

Eduardo Paolozzi est un artiste anglais d’origine italienne, né à Leith près d’Édimbourg en 1924, qui réalise ses études dans cette région. Ainsi, il étudie un an au Collège d’art d’Édimbourg en 1943, puis suit des cours à la St Martin’s School of Art en 1944, et enfin finit son apprentissage à la Slade School of Fine Art de Londres de 1944 à 1947. 

Cet important parcours se concrétise par un séjour à Paris de 1947 à 1949 où il rencontre Giacometti, Jean Arp, Brancusi, découvrant également le surréalisme et l’art brut. 

Après cette parenthèse, Paolozzi retourne en Angleterre où il devient membre fondateur de L’independant Group, cercle d’artistes précurseurs du mouvement Pop Art et participe activement à son développement. Son adhésion à cette nouvelle esthétique est en réalité antérieure comme le montre l’œuvre « I was a Rich Man’s Plaything » de 1947, aujourd’hui à la Tate Gallery de Londres, même si à ces yeux, cette œuvre est en réalité dans une mouvance davantage Dada et surréaliste.

Il développe dans la seconde partie de sa carrière un goût prononcé pour la sculpture ce qui l’amène à devenir professeur dans cette discipline au sein de nombreux établissements, notamment à l’Université de Berkeley en 1968 et au Royal College of Art de Londres. Paolozzi eut par ailleurs une relation privilégiée avec l’Allemagne, ayant travaillé à Berlin à partir de 1974, puis en devenant professeur à la Fachhochschule à Cologne de 1977 à 1981, avant d’enseigner la sculpture à l’Akademie der Bildenden Künste de Munich.

Un art profondément surréaliste

En effet, la fascination de Giacometti et des surréalistes, qu’il a rencontrés durant son séjour en France, se fait sentir dans sa production du milieu des années 50 lorsqu’il réalise des sculptures à la cire perdue, leurs surfaces étant parsemées d’objets trouvés et de pièces mécaniques. On peut également y voir une certaine influence du cubisme avec un travail sur la « déconstruction » des formes humaines et son travail sur la ligne.

Par la suite, dans les années 60, sa sculpture évolue vers une certaine monumentalité tout en tendant vers une certaine abstraction. En effet, c’est à la suite de sa nomination en tant que professeur à l’école d’art de Hambourg que Paolozzi se met à visiter régulièrement les cales sèches du port, ramassant les composants mis au rebut des chantiers de démolition. Il les a utilisés afin de créer des sculptures dont l’imagerie associait des références aux machines, mais également renvoyait à des Totems d’une civilisation perdue, mais technologiquement avancée.

En parallèle de cette production, il s’adonne à la gravure dans un style qui sera fondateur du mouvement Pop Art dont la première réalisation en 1965 sera « As I When », un recueil de 12 sérigraphies inspirées de la vie et de l’œuvre du philosophe Ludwig Wittgenstein. Basées sur des collages élaborés, les gravures utilisent des fragments de textes, des motifs abstraits, des images d’avions et d’autres machines, ainsi que des personnages de Disney. Après ce succès, il réalisera plusieurs recueils dans le même esprit.

Un artiste prévoyant

La fin de la vie de Paolozzi sera marquée par une inquiétude grandissante quant à sa renommée posthume. Désireux d’asseoir celle-ci, il commence une autobiographie, qu’il ne pourra terminer et fera don de nombreuses gravures et sculptures à des musées britanniques et étrangers. C’est dans cette volonté affirmée qu’en 1994, La Dean Gallery à Édimbourg reçoit plusieurs de ses œuvres et biens, dont sa bibliothèque et une reconstitution de son studio londonien. Ces précautions ont porté leurs fruits au vu des résultats en vente aux enchères comme nous le montre un collage vendu en 2017 pour 131 000 livres chez Christie’s.

Reconnaître la signature de Eduardo Paolozzi   

Eduardo Paolozzi fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Signature Eduardo Paolozzi

Expertiser et vendre une œuvre de Paolozzi

Si vous possédez une œuvre de Eduardo Paolozzi ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.