Eugène GALIEN-LALOUE

Peintre français de scènes parisiennes, 1854-1941

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Cote, prix et estimation de l’artiste Eugène Galien Laloue

Eugène Galien-Laloue est un peintre qui se plaît à représenter les rues populaires de Paris. Il n’est ni célèbre ni assimilé à un quelconque courant et pourtant, il est parvenu à sublimer la vie parisienne de la Belle Epoque et de l’entre-deux-guerres.

 

Estimation minimale – maximale

Dessin 140 – 45 000 €
Peinture 200 – 82 000 €

 

Dessins & aquarelles

Manifestement des gouaches ou des aquarelles, les dessins d’Eugène Galien-Laloue nous réconcilient avec l’inconnue ville de Paris grâce aux discrètes et délicates touches de couleurs vives.

Dessin Eugène Galien-Laloue

Dessin d’Eugène Galien-Laloue – Notre Dame de Paris, vue du Quai de Montebello – Estimé 8 000 – 12 000 £

On comprend donc que ces dessins ou aquarelles puissent valoir 45 000 €. 

Peintures

De même, ses peintures respectent les détails des bâtiments et la luminosité des lieux en fonction de l’heure à laquelle il s’attelle au travail.

Peinture Eugène Galien-Laloue

Peinture d’Eugène Galien-Laloue – Place de la Bastille – Estimée 1 600

Il réalise alors beaucoup de paysages de plusieurs villes franciliennes, à l’image du Port de Saint-Nazaire, qui a été vendu pour un peu moins d’un millier d’euros. 
 

Qui est Eugène Galien Laloue ? 

Jeunesse et engagement patriotique

Peintre graveur aux multiples pseudonymes (Léon ou Eugène Dupuy, Juliany, Eugène Galiany ou Lemaitre, Jacques Liévin, Maurice Lenoir, Dumoutier et A. Languinals), Eugène Galien-Laloue naît en 1854. Fils du peintre décorateur de théâtre Charles Laloue, élève du peintre paysagiste Léon Germain Pelouse, Galien-Laloue est influencé par l’École de Barbizon, rassemblement informel de peintres pré-impressionnistes non loin de la forêt de Fontainebleau dont son maître fait partie. Quittant l’école pour chercher du travail suite à la mort de son père en 1870, il est placé par sa mère chez un notaire. Il n’y restera pas longtemps : mentant sur son âge, il s’engage dans l’armée et participe à la guerre franco-prussienne de 1870.

Peintre de Paris et d’Île-de-France

En 1874, il est employé à la Société Française des Chemins de Fer pour dessiner le tracé des rails entre Paris et les gares de province. Ce travail lui donnera l’opportunité de peindre les paysages limitrophes, avant de représenter Paris, dont il réalisera de nombreuses gouaches. Il expérimente durant cette période, jouant grâce aux saisons sur les transformations qu’elles occasionnent dans la ville : couleur du ciel, cycle des arbres, ou encore lumière, avec comme motif récurrent les trottoirs mouillés par la pluie ou la neige, peuplés de silhouettes qui y apportent une vie dont le bruit est presque perceptible.

Peignant également les paysages de la campagne d’Île-de-France, il séjourne à Fontainebleau dont il peint les levers et couchers de soleil, ainsi que des cours de ferme à Samois-sur-Seine, avec Charles Jacque, membre comme Pelouse de l’École de Barbizon, et Léon Dupuy, qui ne fera pas carrière, mais dont il utilisera le nom comme pseudonyme. À Montmartre, quartier de son enfance, il peint La Foire de Montmartre, Place Pigalle, et le chantier du Sacré-Cœur.

Après un premier mariage en 1879 qui se terminera par un veuvage, il épouse en deuxièmes noces la sœur de sa première femme en 1892. L’année suivante, il travaille au Bateau-Lavoir, mais son caractère isolé ne s’y adapte pas. En raison de son engagement volontaire en 1870, on le mobilise en 1914, ce qui ne l’empêchera pas de réaliser des aquarelles et dessins militaires. Perdant en 1925 son épouse, il se mariera cinq ans plus tard à la troisième sœur, qui le fera à nouveau veuf trois ans plus tard. En 1935, il emménage chez sa fille Flore, chez qui il reste cinq ans, avant de partir pour Bordeaux en 1940, après avoir perdu la capacité de peindre suite à un bras cassé. Il meurt en avril 1941.

Une production massive, encore en circulation

Ayant connu un grand succès commercial, cet impressionniste eut une immense production picturale, sous son nom propre ou ses pseudonymes, et inspira de nombreux imitateurs. Encore recherchées pour sa touche particulière par les collectionneurs, ses œuvres se trouvent aujourd’hui encore fréquemment en vente. Si aujourd’hui on peut trouver en vente un Coucher de soleil de lui à 4600 €, on peut également noter qu’il est arrivé que durant des enchères, le prix d’un de ses tableaux atteignent 15 000 €, comme une gouache sur papier vendue en 2011, signée de son pseudonyme Liévin.

Reconnaître la signature de Eugène Galien Laloue 

Eugène Galien Laloue fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

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