Gabriella CRESPI

Vous avez en votre possession une œuvre de Gabriella Crespi et souhaitez en connaître la valeur ? Nos Experts réalisent gratuitement une expertise de votre œuvre, vous communiquent une estimation du prix de marché, puis vous accompagnent pour réaliser une vente au meilleur prix.

Cote, prix et estimation de l’artiste Gabriella Crespi 

Prix du mobilier signé Gabriella Crespi en vente aux enchères : 200 – 55 000 €

Estimation moyenne d’un objet (bougeoir, vase, cadre…) : 200 – 10 000 €

Prix pratiqué pour un luminaire : 600 – 15 000 €

Cote de l’artiste pour une sculpture :  250 – 20 000 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Gabriella Crespi, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Une inspiration familiale

Gabriella Crespi est née le 17 février 1922 à Saronno en Italie et est décédée le 14 février 2017 à Milan dans son pays natal. Elle est une designer et décoratrice d’intérieur italienne, associée au goût « hippie chic » des années 1970.

Gabriella Crespi descend d’une illustre famille. Sa mère, Emma Caimi-Pellini, était créatrice de bijoux avec son propre atelier, son père ingénieur en mécanique. En 1950, la mère de Gabriella Crespi participe à la Triennale de Milan, remporte les deuxième et troisième prix de la section « Bijoux d’auteur » et en 1951 expose ses créations chez Saks à New York. D’une certaine manière, Gabriella Crespi suivra les traces artistiques de sa mère. Diplômée de l’École d’art de l’Académie de Brera, elle s’inscrit en 1944 en architecture à l’École polytechnique de Milan. Pendant cette période, Gabriella Crespi trouva une grande inspiration dans les travaux de conception artistique de Le Corbusier et Frank Lloyd Wright. Ses références artistiques mêlent donc la culture classique aux innovations futuristes de l’après-guerre.

En 1987, Crespi rompt sa carrière de designer et se lance dans une quête de spiritualité personnelle en Inde. Elle a rencontré son maître spirituel, Shri Muniraji, et a passé les 20 années suivantes à vivre presque en permanence dans l’Uttar Pradesh dans l’Himalaya. Lorsqu’elle a décidé de retourner définitivement à Milan en 2007, après un accident qui l’a empêchée de nombreux voyages, elle a été imprégnée d’une nouvelle perspective. Son travail de conception n’est jamais revenu au rythme qu’elle avait maintenu avant son départ ; elle a cependant lancé plusieurs projets importants pour rééditer son travail antérieur.

L’importance du détail

Dès le début des années 60, Gabriella Crespi fabriquera des bijoux pour la maison « Dior » (boucles d’oreilles, colliers, bracelets, boucles), des articles ménagers et de la vaisselle (bougeoirs et couverts, assiettes et tasses) — également des meubles, à partir des années soixante-dix. Elle adhère à une tradition de qualité artisanale solide, qui allie confort et élégance qui témoignent d’un grand amour des matériaux. Le niveau de détails et précisions élevé empêchera la production industrielle. Ce sont des créations exclusives d’artisans qualifiés et représentent la tentative la plus réussie de transformer un objet d’utilisation en sculpture mobile.

Dans les années 1960, les meubles en rotin et en rotin étaient particulièrement appréciés en Italie. Redécouvertes et re-proposées sous une forme complètement renouvelée, elles deviennent pour Gabriella l’objet d’expérimentation. Le couplage du jonc, dont la souplesse permet de créer des formes larges et confortables, avec le métal, lui a permis de rechercher des formes qui dépassent le langage traditionnel.

Un succès international

Gabriella Crespi, de son choix, n’a jamais participé à un Salone del Mobile ou à un salon d’exposition. Cependant, il y aura de nombreuses publicités pour les œuvres de Gabriella Crespi, qui ont paru dans Casa Vogue, Loeil et Gran Bazaar. Dans les archives de presse d’artistes, Gabriella Crespi est présentée dans Artcurial’s Italian Design Sales Will Be Dedicated to the Italian Way of Life and Rationalism, ainsi qu’une pièce d’ArtDaily en 2020.

Le travail de Gabriella a été offert aux enchères à plusieurs reprises, avec des prix réalisés allant de 317 dollars à 266 725 dollars, selon la taille et le support des pièces. Depuis 2007, le prix record aux enchères est de 266 725 dollars pour « Z, desk », vendu chez Phillips Londres en 2014.

Reconnaître la signature de Gabriella Crespi 

Gabriella Crespi fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre une œuvre de Gabriella Crespi 

Si vous possédez une œuvre de Gabriella Crespi ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.