Guy VANDENBRANDEN
Artiste belge, 1926-2014
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Cote, prix et estimation de l’artiste Guy Vandenbranden
Prix d’une peinture signée Guy Vandenbranden en vente aux enchères : 150 – 20 000 €
Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 50 – 1 200 €
Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 100 – 6 000 €
Cote de l’artiste pour une sculpture : 300 – 9 000 €
Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Guy Vandenbranden, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.
Les virages de l’abstraction
Guy Vandenbranden, né en 1926 à Ixelles dans la banlieue de Bruxelles, fait ses études à l’atelier Libre « l’Effort » à Malines avant de s’installer définitivement à Anvers. Ses premières années, figuratives, sont peu connues ; c’est à partir de 1951, avec la découverte de l’art abstrait grâce au groupe de la « Jeune Peinture Belge », puis l’abandon de la figuration au profit de l’abstraction constructiviste, proche de Mondrian et Vasarely, que son parcours est davantage documenté. En 1952, l’artiste se rapproche du milieu artistique bruxellois grâce à la galerie Saint-Laurent, se liant d’amitié avec Jo Delahaut, Jean Rets, Kurt Lewy et Pol Bury, qui lui permettront d’intégrer en 1952 le groupe « Art Abstrait » puis « Formes » qu’il cofondera en 1954 et enfin « Art Construit » en 1960. En parallèle, vers 1954, il fait évoluer son style qui s’oriente vers l’abstraction géométrique, avant de ne travailler quasiment plus qu’en noir et blanc en 1958 suite à l’influence du mouvement américain Hard Edge. Il s’ouvre à d’autres pratiques à partir de 1961, commençant à créer ses premières sculptures abstraites qui glisseront vers l’Op art à la fin de la décennie.
Cinquante nuances d’abstraction
La première partie du travail de Guy Vandenbranden se porte sur l’abstraction lyrique avant d’évoluer vers une abstraction froide et géométrique, de plus en plus ascétique et rigoureuse, abandonnant les tracés à main levée au profit de figures dessinées à la règle, de moins en moins colorées. Cette seconde période traduit sa recherche d’un équilibre tant dans les formes que dans les couleurs ; il souhaite une image absolue, qui se défait de l’accessoire et du superflu. Pour ce faire il fait appel à des lignes horizontales, verticales et diagonales qui sont reliées entre elles et alternent avec un carré, un rectangle et un triangle. Son style se caractérise ainsi par la clarté dans la création de l’image, par la pureté de la couleur et le caractère monumental de la construction, qui permet d’exalter le dynamisme et la puissance, la joie et la pureté. Nous pouvons y reconnaître une certaine influence de l’œuvre constructiviste de Vasarely, mais ses œuvres ne tardent pas à devenir chromatiquement plus complexes, et l’utilisation de fausses perspectives leur confère une certaine spatialité. Il finit par se rapprocher du mouvement Hard Edge qui prône des transitions brusques entre les zones colorées, ce qu’il pousse à son paroxysme par l’utilisation exclusive du noir et du blanc. Il retournera à la couleur dans les années 1960, principe qu’il conservera jusqu’à la fin de sa vie.
La Nouvelle École Flamande
Vers la fin des années cinquante, le centre de gravité artistique se déplace rapidement de Bruxelles à Anvers. C’est à ce moment-là, en 1959 que Vandenbranden et Jef Verheyen envisagent d’ouvrir une galerie avant-gardiste anversoise pour réunir des artistes partageant les mêmes idées. Piero Manzoni, Jean Tinguely et Lucio Fontana avaient accepté de collaborer avec eux, mais finalement cela ne se concrétise pas et c’est le groupe G-58 à Anvers qui reprend le rôle de plateforme pour la nouvelle avant-garde. Vandenbranden et Jef Verheyen collaborent alors avec Englebert Van Anderlecht, ce qui mènera à la constitution du mouvement La « Nouvelle École Flamande » en 1960. Ce groupe d’artistes avait pour but de promouvoir leurs œuvres à un niveau international, en mettant notamment en place des expositions en Allemagne, en Suisse ou en Italie, tout en contribuant à la création d’un large courant d’idées.
C’est grâce à cette promotion que cet artiste fut aujourd’hui redécouvert par le marché de l’art et notamment par la maison viennoise Dorotheum qui en 2019 vendit une de ses toiles pour 25 300 euros alors que l’estimation était de 8000-12000 euros.
Reconnaître la signature de Guy Vandenbranden
Guy Vandenbranden fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
Expertiser et vendre une œuvre de Guy Vandenbranden
Si vous possédez une œuvre de Guy Vandenbranden ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.