Henri HAYDEN
Peintre et lithographe français d'origine polonaise, 1883-1970
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Cote, prix et estimation de l’artiste Henri Hayden
Prix d’une peinture signée Henri Hayden en vente aux enchères : 500 – 400 000 €
Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 70 – 1 500 €
Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 150 – 40 000 €
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Un peintre et lithographe à la renommée immédiate
Henri Hayden est un peintre et lithographe d’origine polonaise (1883-1970). Il grandit à Varsovie sous l’égide de parents qui l’incitent à de grandes études. Ils n’imaginent en aucun cas une carrière d’artistes et Henri Hayden se retrouve donc en 1902 à suivre des études d’ingénieur à l’École Polytechnique de Varsovie. Parallèlement toutefois, il développe son appétit artistique en suivant les cours de l’École des Beaux-Arts de la même ville. Après ces années d’apprentissage, il se met à son compte et s’installe à Paris en 1907. Il possède un atelier situé boulevard Saint-Michel. Une caractéristique étonnante pour l’époque : dans cette ville des Lumières où les relations entre artistes foisonnent, il travaille absolument seul, à l’exception de quelques mois passés à fréquenter l’académie de La Palette. Il y côtoie notamment Georges Desvallières, l’un des peintres fondateurs du Salon d’Automne au style indépendant de l’ensemble des écoles existantes à l’époque. Il passe ses vacances en Bretagne, à Pont-Aven et à Pouldu précisément, dont les paysages l’inspirent.
Sa renommée s’établit dès 1909, lors de sa première exposition au Salon d’Automne. En 1914, il signe un contrat d’exclusivité avec le marchand d’art Léon Rosenberg, pour être vendu dans sa Galerie de l’Effort Moderne. Fervent admirateur de musique, il fréquente le groupe des Six, composé de six compositeurs qui s’opposent au wagnérisme, et illustre la première illustration des Morceaux en forme de Poire d’Erik Satie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se réfugie à Mougins où il côtoie Robert Delaunay puis à Roussillon-d’Apt où il rencontre Samuel Beckett. Pour les vingt dernières années de sa vie, il revient à Paris et rencontre un immense succès : on l’expose dans l’ensemble de la France, mais aussi à l’étranger, notamment à Dublin. Il vivra jusqu’à la fin de sa vie à Paris, rue du Montparnasse, et mourra à l’âge de 86 ans.
Un style évoluant au fil des courants artistiques
Cette dénomination d’École correspond au groupe qui englobe l’ensemble des artistes installés à Paris au début du XXe siècle, dont énormément sont étrangers. Au-delà de Paris, ce contexte cosmopolite se retrouvait à l’époque dans la plupart des grandes villes européennes telles que Vienne, Berlin et Paris. Ce mouvement atteindra d’ailleurs son apogée en 1930 : les peintres en question se défont peu à peu de leur statut de marginaux et voient leurs opportunités se multiplier. Un déclin relatif se fait ressentir à la fin des années 1930, avant que la Seconde Guerre mondiale ne mette définitivement fin à cet âge d’or de l’art.
Henri Hayden a suivi différentes influences au cours de sa longue carrière. On peut tout d’abord souligner une période « cézannienne » entre 1908 et 1914. Il développe à cette époque une véritable passion pour Cézanne, dont l’art modéré et innovateur dans son usage de la géométrie a constitué pour Hayden un véritable tremplin vers sa période cubiste. En effet, Henri Hayden est majoritairement connu aujourd’hui pour son appartenance au mouvement cubiste, qui démarre en 1914 et qui perdure jusqu’en 1922. La grande particularité de cet artiste est de s’être libéré des formes géométriques extrêmes relativement tôt, un choix salué par la majorité des critiques de l’époque. S’ensuit toutefois une période sans véritable identité, où on retrouve de façon régulière des thèmes cubiques ou réalistes sans fil conducteur précis. Il faudra attendre 1953 pour que Hayden retrouve une production liée. En effet, à partir de cette date, il assume un style véritablement figuratif, opérant un virage par rapport à ses œuvres précédentes.
Une cote élevée
La renommée d’Henri Hayden sera grandissante. Aujourd’hui, on le retrouve dans de nombreuses collections publiques et privées, françaises et étrangères. Sa reconnaissance atteint son apogée en 1968, lorsqu’une rétrospective nationale « Soixante de peinture, 1908-1968 : Hayden » est présentée au Musée National d’Art Moderne. On peut voir ses œuvres dans les musées des Beaux-Arts de Paris, Lyon, Marseille… On le retrouve aussi à l’international dans plus de 15 musées. Cette renommée explique sa cote relativement importante. Ainsi, la toile Lyons-la-Forêt, Les Labours d’un format 38 x 46 cm a été vendue 2250 euros chez Christie’s en 2010.
Reconnaître la signature de Henri Hayden
Henri Hayden fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
Expertiser et vendre une œuvre de Henri Hayden
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