James PRADIER

Sculpteur et peintre français, 1790-1852

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Cote, prix et estimation de l’artiste James Pradier

 

Estimation minimale – maximale

Sculpture 200 – 40 000 €
Dessin 150 – 2 000 €

 

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à James Pradier, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Sculpture James Pradier

Sculpture de James Pradier – Danaïde – Estimée 10 000 £ – 15 000 £

Dessin James Pradier

Dessin signé James Pradier – Estimé 1 000 € – 1 500 €

Une importante notoriété

Jean-Jacques Pradier, issu d’une famille protestante, fuit la France pour se réfugier en Suisse lors de l’évocation de l’édit de Nantes. Il commence donc ses études à Genève, formé à la gravure de montre dès sa majorité dans l’atelier de Jean Détalla. Mais l’écrivain et graveur, Vivant-Denom, le ramène avec lui à Paris après l’avoir découvert, afin de développer son art. 

14 ans : École de dessin de Genève. Il travaille ensuite pour François-Frédéric Lemot, grand sculpteur néoclassique, en 1811 avant d’intégrer son atelier à l’école des Beaux arts où il obtient le 1er et 2e prix d’émulation. Ce n’est que plus tard qu’il y enseignera. Il est aussi admis dans les ateliers de peintres célèbres comme Charles Meynier et François Gérard, tous deux des néoclassiques. Il décide, en 1814, de partir à l’Académie de Rome où il rencontre de nombreux sculpteurs de talents comme David d’Angers, et continue de travailler son art. À son retour à Paris, il développe sa notoriété en exposant dans le Salon en 1919 grâce à sa sculpture La nymphe.

Dès 1824, il reçoit nombre de commandes de rois et produit d’ailleurs régulièrement pour les Bourbons et les Orléans. Il sculpte ainsi le buste de Louis XVIII et Louis-Philippe, ou encore les victoires de Napoléon pour son tombeau aux Invalides. Son succès grandit, les commandes se succèdent et il obtient la Légion d’Honneur en 1828, le summum de sa vie d’artiste. 

Durant sa vie, il obtient de nombreux prix, notamment pour sa sculpture Néoptolème empêche Philoctète de percer Ulysse de ses flèches.

Il meurt en 1852. 

« Le dernier des Grecs »

Très souvent jugé imbu de son art et de sa personne, on estime souvent que son art est ainsi « facile ». Mais certains, comme Flaubert, perçoivent plutôt cela comme un don, inné, un instinct que seul lui détient. Ces remarques mettent l’accent sur son talent et la grandeur de ses sculptures. 

Néoclassiques, ses œuvres sont inspirées de l’Antiquité. Mais quand le mouvement se veut revendiquer des valeurs morales et s’oppose aux peintures frivoles, Jean-Jacques Pradier y mêle du romantisme et de la sensualité. On prête d’ailleurs une certaine grâce à ses sculptures. Il met ainsi de côté l’aspect austère du néoclassicisme et travaille le corps humain dans sa grâce et sa délicatesse. Il travaille ainsi davantage celui de la femme, sous des drapés ou de fins tissus, appuyant sur la sensualité qu’il fait transparaître dans ses œuvres. On croit d’ailleurs reconnaître sa maîtresse, Juliette Drouet, dans sa sculpture Stayre et Bacchante. Son épouse Louise Dupont lui sert, elle aussi, plus tard de modèle dans des portraits, notamment dans des représentations de la Vierge. 

Des œuvres prisées

Ses œuvres sont nombreuses, mais l’influence qu’il puise dans une antiquité romantique se décèle nettement dans ses productions. Ainsi, sa sculpture Sapho, exposée au musée d’Orsay, marque son parcours. Sous la même influence, nous retrouvons Odalisque, conservée au Musée des Beaux-Arts.

Mais son parcours est aussi marqué par des œuvres comme la statue de Saint Augustin à l’église Saint-Roch de Paris, le mausolée du Duc de Berry à la Cathédrale de Versailles ou encore la statue en marbre Le serment de Spartacus au Jardin des Tuileries. 

Ses sculptures en marbre sont d’ailleurs très recherchées et les estimations débutent aux alentours de 10 000 €. Celles en bronze sont plus nombreuses et peuvent ainsi avoisiner les 6000 €, mais tout dépend de leur travail et de la finesse du travail effectué. En 2013, une sculpture de Phryné s’est ainsi vendue 12 259 € à New York. 

Reconnaître la signature de James Pradier

James Pradier fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

signature james pradier

Expertiser et vendre une œuvre de James Pradier

Si vous possédez une œuvre de James Pradier ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.