Jean-Charles CAZIN

Peintre français, 1841-1901

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Cote, prix et estimation de l’artiste Jean-Charles Cazin

Estimation minimale – maximale

Dessin et aquarelle 60– 900 €
Peinture 300– 30 000 €

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 Fils de médecin, mais artiste dans l’âme

Né en 1841 à Samer dans le Pas-de-Calais, Jean-Charles Cazin est le fils du médecin François-Joseph Cazin. Bien qu’il fût prévu qu’il marche dans les traces de son père, il suit sa vocation pour les arts, et entre en 1862 à l’École impériale de dessin à Paris, où il devient élève d’Horace Lecoq de Boisbaudran, qui enseigne à ses élèves à dessiner les objets de mémoire, afin d’acquérir la capacité de garder le souvenir de ce qu’on observe, afin de le peindre plus tard.

Une personnalité originale et inventive

En 1863, il entame une série de peintures sur des thèmes bibliques, qu’il enrichira jusqu’en 1872, et devient professeur de dessin à l’école spéciale de dessin d’architecture avant d’être engagé comme conservateur du Musée des Beaux-Arts de Tours et directeur de l’école de dessin. En 1868, il épouse Marie Guillet, également peintre, et part en 1872 avec elle et leur fils Michel pour l’Angleterre rejoindre le peintre Alphonse Legros et le sculpteur Jules Dalou, pour tenter, sans succès, d’ouvrir une école d’art. À Londres, il s’intéresse à l’œuvre des préraphaélites, mouvement artistique britannique qui prend comme modèle de référence les peintres italiens prédécesseurs de Raphaël.

Il quitte l’Angleterre en 1874, et séjourne en Italie et à Anvers, avant de s’installer à Boulogne-sur-Mer en 1876. La même année, il présente au Salon de peinture et de Sculpture Le Chantier, une scène de vie ouvrière, remarquée à la fois pour sa sensibilité et pour son utilisation de la peinture à la cire, technique issue de l’antiquité, qu’il remet d’actualité. Suit une série de tableaux à thèmes historiques et bibliques, mais actualisés, avec des personnages vêtus de tenues modernes et replacés dans les décors du XIXe, comme les remparts de Montreuil pour Judith-Le Départ ou encore les falaises d’Équihen pour Ulysse après le naufrage. En 1880, il reçoit la médaille de première classe au Salon pour Agar et Ismaël et Tobie et l’ange.

Mais en 1883, Judith sortant des murs de Béthulie reçoit un accueil beaucoup plus critique, les modernisations sont considérées comme abusives, et préjudiciables à la bonne compréhension de l’œuvre. Cette réception est peut-être partiellement responsable du retrait de Cazin dans sa propriété d’Équihen, où il se ressource, loin de Paris.

Puis il visite de nouveau l’Italie et les Flandres, avant de travailler à la suite de son ami Puvis de Chavannes sur les fresques du Panthéon et de la Sorbonne. Ses toiles, qui se vendent maintenant en France comme à l’étranger, font partie des collections de musées du monde entier.

Il revient au Salon en 1888, et un an plus tard reçoit une médaille d’or à l’exposition universelle. Il est fait officier de la Légion d’honneur la même année. À partir de 1890, il expose régulièrement au Salon du Champ de Mars, proposant une série de paysages qui rappellent le travail de Puvis de Chavannes. En 1893, accompagné de son fils et élève Michel, il expose aux États-Unis 180 toiles.

En 1900, il expose 14 toiles à l’Exposition universelle, et y reçoit le Grand Prix. Il meurt l’année suivante, le 26 mars 1901.

Un peintre aux talents multiples

Artiste passionnant, Cazin surprend par la variété des sujets traités, et l’originalité du traitement, surtout dans ses œuvres historiques et bibliques. Il est également un paysagiste de grand talent, et on peut mentionner également ses tableaux nocturnes, dont le superbe Minuit, peint en 1891, et qui couvre à lui seul une grande partie de l’œuvre de Cazin : le paysage, le travail sur l’eau, et l’expression d’une mélancolie tranquille. Encore très valorisées aujourd’hui, ses œuvres peuvent atteindre des prix qui excèdent 10 000 €.

Reconnaître la signature de Jean-Charles Cazin 

Jean-Charles Cazin fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre une œuvre de Jean-Charles Cazin

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