Joseph SIMA

Vous avez en votre possession une œuvre de Joseph Sima et souhaitez en connaître la valeur ? Nos Experts réalisent gratuitement une expertise de votre œuvre, vous communiquent une estimation du prix de marché, puis vous accompagnent pour réaliser une vente au meilleur prix.

Cote, prix et estimation de l’artiste Joseph Sima

Dessin 

Un dessin de l’artiste est en moyenne estimé entre 30 et 30 000 euros. Son dessin « Krajina z Brie » de 1934 estimé à 84 842 euros, est vendu aux enchères pour la somme record de 173 542 euros en 2020.

Dessin de Joseph Sima – Black Sun – Estimé 18 000 – 21 800 €

Peinture 

Si dans un premier temps l’artiste peint principalement des paysages, peu à peu, il les délaisse pour puiser son inspiration dans le monde onirique. Il tente alors de représenter le monde dans sa dimension originelle. 

Une toile de l’artiste est aujourd’hui estimée entre 1 000 et 800 000 euros. 

Son huile « ML » de 1927 estimée à 1 082 508 euros, est vendue aux enchères pour la somme de 1 198 491 euros en 2018. 

Peinture de Joseph Sima – Orpheus – Estimée 231 400 – 308 500 €

Estampe 

Une estampe réalisée par l’artiste est souvent estimée entre 50 et 18 000 euros. 

Son œuvre « Char René : l’effroi la joie » estimée entre 4 685 et 7 808 euros, est vendue aux enchères pour la somme record de 13 275 euros en 1999 chez Sotheby’s. 

Biographie de Joseph Sima

Des rencontres marquantes

D’origine tchèque, le peintre français, Joseph Sima né en 1891. Formé aux Beaux-Arts à Prague, il devient, à 30 ans, le correspond du groupe Devetsil qui réunit les artistes développant l’art prolétarien et le réalisme magique. Il y rencontre de nombreux artistes comme Georges Ribemont, Lecorbusier, Delaunay et bien d’autres. Mais le plus important, c’est Hercule Seghers, graveur hollandais, qui aura une forte influence sur le style artistique de Joseph Sima.

Vers 1925, l’artiste expose dans la partie surréaliste du Salon des Surindépendants. Cependant, le style artistique du peintre ne cesse d’évoluer, de l’expressionnisme à son arrivée à Paris, au réalisme, puis le surréalisme jusqu’au monde du rêve, mais son inspiration est stoppée durant la Seconde Guerre mondiale. Il ne peint plus jusqu’en 1950.

Les plus grands marchands de son époque commercialisent ses œuvres, comme Paul Facchetti ou encore Edwin Engelberts, preuve de sa grande notoriété, et ses œuvres s’échangent sur le marché français, mais aussi tchécoslovaque.

Un art en constante évolution

L’artiste est donc membre d’un groupe d’artistes influencé par l’art prolétaire et le réalisme, mais, en 1925 et 1926, il s’inspire du mouvement surréaliste, né après la Première Guerre mondiale. André Breton le définit comme étant un « automatisme psychique pur par lequel on se propose d’exprimer […] le fonctionnement réel de la pensée ». Le mouvement refuse ainsi toute construction logique de l’esprit et se base sur l’irrationalité et l’absurde.

Puis, il délaisse peu à peu les paysages et prend part à un nouveau mouvement artistique, Le Grand Jeu, puisant son inspiration dans les textes mystiques et le monde onirique dans le but de représenter le monde dans sa dimension originelle. Sa peinture devient alors plus colorée, lumineuse. Mais c’est principalement dans son enfance que l’artiste puise son inspiration, ainsi que dans son désir de liberté et de voyage. Ce changement serait dû à son expérience de la guerre. Il souhaite, à partir de ce moment, changer le message qu’il transmet à travers ses œuvres.

Ses nombreuses rencontres ont, elles aussi, un impact important sur son art, de Paul Eluard à André Breton, en passant par Pierre-Jean Jouve dont il illustre les poèmes.

Entre paysage et lumière

Ses tableaux Plougrescant et Visions du monde retrouvée s’inscrivent dans la période du Grand Jeu de l’artiste, marqué par l’abstraction, la poésie, l’espace et la lumière. Ces peintures ne s’adressent plus à la logique, mais aux sentiments. Sa passion pour la lumière le pousse à réaliser, dans les années 1960, les vitraux de l’église Saint-Jacques à Reims.

Ses tableaux se vendent entre 15 000 € et 125 000 €, les peintures et les paysages étant les plus recherchés sur le marché de l’art. Concernant ses dessins, les estimations vont de 4000 € à 15 000 €, représentant principalement des portraits et des paysages. Une aquarelle et gouache sur papier est vendue 9641 € à Prague en 2018.

Quant à ses lithographies et gravures, elles sont estimées entre 400 € et 1000 €, Z alba Paříž étant, par exemple, cédé pour 622 € en 2017.

Reconnaître la signature de Joseph Sima 

Joseph Sima fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre une œuvre de Joseph Sima

Si vous possédez une œuvre de Joseph Sima ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.