Martin-Guillaume BIENNAIS
1764-1843
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Biographie de Martin-Guillaume Biennais
Martin-Guillaume Biennais, 1764-1843, débute comme ouvrier tabletier sans réelle clientèle ni distinction. Sa carrière se dessine peu à peu lorsqu’il vend au général Bonaparte quelques-uns de ses produits. Il étend donc son champ de production jusqu’à devenir marchand tabletier, ébéniste et éventailliste, puis orfèvre.
Sa renommée grandit grâce à de prestigieuses collaborations, avec notamment des ébénistes comme Georges Jacob ou des architectes comme Percier et Fontaine. C’est donc après une évolution remarquable qu’il devient le fournisseur du Premier consul aux Tuileries et à Saint-Cloud ainsi que celui de la famille impériale. Mais le mérite de cette évolution est en grande partie dû à sa parfaite gestion des affaires et des relations qu’il établit avec une certaine intelligence et qui, ajoutée à son immense savoir-faire, en fit l’un des plus grands orfèvres de son époque.
Estimation, prix et cote de Martin-Guillaume Biennais
Orfèvrerie
Les productions de l’artisan sont nombreuses, tout comme leur style, allant des plus classiques et épurées à d’autres, plus travaillées dans le détail.
Des plats sont produits, des plus grands aux plus petites assiettes, plates et creuses, ainsi que des bols. Généralement en argent, ils sont estimés entre 300 et 25 000 euros et vendus entre 500 et 35 500 euros avec un lot en vermeil composé de 142 couverts, dont 24 couteaux de Martin-Guillaume Biennais, finement gravés aux écussons du propriétaire.
Avec eux sont réalisés des couverts et autres outils et ustensiles de cuisine, allant des louches, aux pelles, en passant par des casseroles et autres contenants. Toujours majoritairement en argent, ils sont souvent vendus en lot et sont estimés entre 300 et 45 000 euros, ils sont vendus entre 530 et 26 900 euros avec une timbale issue du service de campagne de Napoléon Ier, en argent et gravée des grandes armes de l’Empereur.
Les verres, coupes et certains vases sont aussi créés, en argent, parfois dorés et gravés de feuillages et autres ornements à l’inspiration souvent antique. Estimés entre 400 et 15 000 euros, ils sont vendus entre 650 et 55 000 euros avec un sucrier vermeil, doté d’un couvercle rond et d’un corps à deux prises, orné de volutes décorées de fleurettes, le tout dans un style très antique.
Des objets décoratifs et autres petits accessoires variés, tels que des bougeoirs, miroirs… généralement en argent et en chêne ou acajou, sont réalisés dans un style assez épuré, et s’ornent de fines gravures, entrelacs et ceintures. Estimés entre 1 800 et 50 000 euros, ils sont vendus entre 2 000 et 100 000 euros avec une petite toilette de table composée d’un miroir doté d’une médaille en bronze et reposant sur un boîtier en acajou surélevé par des pieds en bronze en forme de lion.
Martin-Guillaume Biennais était notamment connu pour ses coffrets, à commencer par ceux de jeux, qu’il produisait d’ailleurs depuis le début de sa carrière. La boîte, généralement en noyer ou en acajou, contient ainsi des jeux divers, des cartes et des pions. Estimés entre 400 et 40 000 euros, ils se vendent entre 900 et 3 600 euros avec un modèle rectangulaire en acajou, décoré de filets et bordé d’ébène. L’intérieur est recouvert de papier bleu et se compose de plusieurs compartiments remplis de jetons en ivoire et décorés de feuillages.
Nous retrouvons des coffrets contenant des assortiments de voyage tels que des rasoirs, brosses à dents, flacons, etc., ou encore des fournitures, notamment pour l’écriture. Certains sont retrouvés vides, mais nombreux sont ceux ayant appartenu à de grandes personnalités de l’époque. Estimés entre 2 000 euros et 200 000 euros, ils se vendent entre 1 000 et 368 750 euros avec un coffret écritoire du roi Jérôme, de 1810. En acajou et plaqué de loupe d’orme, il s’orne d’angles en renforts en acier poli glacé et travaillé, de bords protégés de baguettes d’angle, et d’un écusson sur le couvercle à l’effigie de son propriétaire. Enfin, il se compose d’un écritoire recouvert de maroquin vert et d’un espace de rangement, le tout décoré à l’or.
Des productions plus imposantes comprennent des petits meubles, parfois créés pour être transportés, en bois, bien que certains soient seulement destinés à de l’ameublement. Nous retrouvons ainsi des bidets, consoles, servantes ou encore écritoires. Estimés entre 800 et 30 000 euros, ils se vendent entre 850 et 20 000 euros avec un coffret à bijoux rectangulaire sur pied, rappelant une table de salon par sa forme. En acajou flammé, orné de plaques d’acier et de médaillons en porcelaine bleu et blanc, il s’équipe de poignées et d’une serrure.
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