Maurice DE BEVERE

Auteur de bandes dessinées belge , 1923-2001

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Cote, prix et estimation de l’artiste Maurice de Bévère

Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 50 – 800 €

Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 60 – 80 000 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Maurice de Bévère, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Une passion pour le dessin animé avant la bande dessinée

Maurice de Bévère, plus connu sous le pseudonyme « Morris », né en 1923 à Courtrai, fréquente dans sa jeunesse le collège jésuite de Saint-Joseph à Alost. En parallèle de cet enseignement très strict, il s’intéresse au cinéma et apprend l’animation grâce aux cours par correspondance de Jean Image. Grâce à ces premières connaissances du dessin, en 1943, il devient encreur dans un studio belge de dessins animés (CBA) et fait la rencontre de Peyo, Franquin et Paape. Peu de temps après, il commence l’illustration pour « Le Moustique », « Humoradio » et « Het Laatste Nieuws ». C’est en 1946 avec la création du personnage de Lucky Luke puis surtout en 1949 avec la première publication en album que Morris se fait véritablement connaître. En 1952, un voyage aux États-Unis lui permet de rencontrer Goscinny, à qui il confie dès 1955 les scénarios de son cowboy solitaire. Cette collaboration débutera avec l’album « Des rails sur la prairie », et ne prendra fin qu’au décès de Goscinny en 1977. À partir de là, il fera appel à différents scénaristes dont Xavier Fauche, Bob de Groot ou encore Vicq.  

Les États-Unis, terres de fascination

Ses débuts sont marqués son apprentissage du dessin animé et notamment à la suite de son séjour aux États-Unis en 1948. Outre les nombreux travaux documentaires qu’il y réalise et qui seront utiles à ses albums suivants, il se familiarise avec les films hollywoodiens, introduisant par la suite de nombreuses techniques cinématographiques dans ses bandes dessinées, telles que les arrêts sur image et les gros plans. D’ailleurs, il fut particulièrement fasciné par les œuvres de Walt Disney, et son style comme le montrent les lignes très rondes qui caractérisent les premiers albums de Lucky Luke. De plus, cette passion pour l’Amérique se retrouve dans les personnages de ses bandes dessinées, reprenant les traits de plusieurs acteurs tels Jack Palance, Gary Cooper ou encore William hart.

Quant à son style, tout comme Franquin et Will, dessinateur de Tif et Tondu, Morris a bénéficié des leçons de dessin de Jijé. Mais son style est toujours resté singulier. Parce qu’il travaillait pour Spirou, on l’a associé à l’école de Marcinelle, plus ludique et désordonnée que l’école de Bruxelles, incarnée par Hergé et les tenants de la ligne claire. Cela ne l’empêchait pas de réfléchir au développement d’une véritable visibilité de son œuvre, nourrie par sa lecture d’Hergé, qui l’incite à mettre en place des solutions graphiques privilégiant l’efficacité de la narration.

Lucky Luke, le héros de toute une vie

En parallèle de son héros, il crée en 1987 la série « Rantanplan », scénarisée par Xavier Fauche et Jean Léturgie, dessinée par Michel Janvier qui alternera les crayons avec Vittorio Leonardo à partir de 1993. Fort de son succès grâce à ce héros, en effet, Morris est un des rares auteurs de bande dessinée dont toute l’œuvre tourne autour d’un seul héros, il fonde, fin 1990 Lucky Productions en partenariat avec Dargaud. Par ailleurs en 1992, il reçoit le Grand prix spécial du 20e anniversaire du Festival International de la Bande dessinée d’Angoulême, marquant ainsi sa carrière qui peut être résumée à 80 albums vendus à plus de 300 millions d’exemplaires et traduits en plus de 20 langues. Mais il fallut attendre 2016 pour voir une exposition lui être dédiée par le Festival d’Angoulême.

C’est au regard de ce parcours exceptionnel et de cette constance envers son personnage que l’on se rend compte du travail de Morris, ce qui explique par la même les prix de ses œuvres lors des ventes aux enchères à l’image de celle vendue chez Artcurial vendue en 2020 pour 10 660 euros.

Reconnaître la signature de Maurice de Bévère

Maurice de Bévère fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

 Signature Maurice de Bévère

Expertiser et vendre une œuvre de Maurice de Bévère

Si vous possédez une œuvre de Maurice de Bévère ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.