Max Cyprien JACOB
Peintre et poète moderniste français, 1876-1944
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Cote, prix et estimation de l’artiste Max Jacob
Prix d’une peinture signée Max Jacob en vente aux enchères : 600 – 3 000 €
Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 100 – 350 €
Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 130 – 6 000 €
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Un écrivain et un peintre français dont le succès est fulgurant
Max Jacob est né en 1876, à Quimper, de parents juifs non pratiquants. Il s’avère très vite être un brillant élève, grand lecteur et passionné de diverses formes d’art, et s’installe à Paris dès 1897 à l’âge de 21 ans. C’est à cette époque qu’il se met simultanément à l’écriture et à la peinture. Il rédige les rubriques artistiques de La Gazette des Beaux-Arts sous le pseudonyme Léon David et il réalise ses premières peintures à l’huile.
Peu à peu, il s’affranchit de la pression familiale qui espère pour lui une carrière de juriste, et lui préfère la vie d’artiste. Il fréquente les artistes du quartier Montmartre, au Bateau-Lavoir. Installé avec Picasso, il côtoie notamment Modigliani, Matisse, Apollinaire et Braque.
En 1909, il a une révélation religieuse en faveur du catholicisme. En 1914, il décide de se convertir au christianisme, se fait baptiser le 18 février 1915 à la chapelle Notre-Dame-de-Sion à Paris et demande à Picasso d’être son parrain.
À cette période, il est extrêmement productif sur le plan de la littérature. En effet, il fréquente Montparnasse et publie divers ouvrages : il sort « Saint Matorel », un texte illustré par Picasso, en 1911. Six ans plus tard, en 1917, il publie son recueil de poésie le plus connu, « Le cornet à dés ». Sur les deux décennies qui suivent, il compose de très nombreuses œuvres, suivant différents genres. Il utilise des vers libres, de la prose, s’essaye aux nouvelles, aux contes, aux romans et aux essais.
Parallèlement, sa carrière de peintre, bien que moins connue, n’en est pas moins fournie. Il s’inspire des paysages bretons et notamment de son enfance à Quimper, et peint également des scènes de cirque. Après s’être converti au christianisme, il se retire dans une abbaye en 1936. Cela n’empêche qu’en 1944, à l’âge de 68 ans, il est déporté à Drancy, où il meurt deux semaines seulement après son arrestation, d’une congestion pulmonaire.
Un peintre de l’École de Paris et un écrivain précurseur
Max Jacob est un peintre de l’École de Paris. On entend par cette dénomination le groupe qui englobe l’ensemble des artistes installés à Paris au début du XXe siècle, dont énormément sont étrangers. La communauté juive très développée dans ce groupe — près de cinq cents membres — a largement participé à l’émancipation juive de l’entre-deux-guerres. Au-delà de Paris, ce contexte cosmopolite se retrouvait à l’époque dans la plupart des grandes villes européennes telles que Vienne, Berlin et Paris. Ce mouvement atteindra d’ailleurs son apogée en 1930 : les peintres en question se défont peu à peu de leur statut de marginaux et voient leurs opportunités se multiplier. Un déclin relatif se fait ressentir à la fin des années 1930, avant que les déportations et autres terribles exactions de la Seconde Guerre mondiale ne finissent par mettre un terme définitif à ce mouvement d’émancipation.
En termes d’influence, Max Jacob est un précurseur qui a travaillé sur énormément de formes différentes. Ainsi, concernant l’écriture, il est souvent considéré comme un annonciateur de Dada puis du surréalisme. Au-delà de cette capacité à devancer son temps, Max Jacob est un touche-à-tout dont nous avons énuméré ci-dessus les différentes incursions dans un grand nombre de genres d’écriture. À cela, il faut ajouter que Max Jacob a vécu la majeure partie de sa vie de sa peinture, en tant que membre de l’École de Paris. Il sera également pendant les vingt dernières années de sa vie, un grand épistolier.
Une renommée très importante qui explique sa cote énorme
En tant qu’artiste à succès de l’École de Paris et immense précurseur dans la littérature, Max Jacob possède une certaine renommée aujourd’hui. On peut retrouver ses œuvres dans de nombreux musées français, mais également à l’international. Cette reconnaissance explique son immense cote. Ainsi, un exemplaire du Siège de Jérusalem, une pièce en trois actes datant de 1914, a été vendu 67 200 euros chez Christie’s en 2006.
Reconnaître la signature de Max Jacob
Max Jacob fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
Expertiser et vendre une œuvre de Max Jacob
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