Mike KELLEY
Artiste plasticien américain, 1954-2012
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Cote, prix et estimation de l’artiste Mike Kelley
Prix d’une peinture signée Mike Kelley en vente aux enchères : 3 000 – 2 000 000 €
Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 2 000 – 130 000 €
Cote de l’artiste pour une sculpture : 800 – 1 400 000 €
Prix des photos : 300 – 500 000 €
Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Mike Kelley, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.
Un artiste punk
Mike Kelley, né dans le Michigan près de la ville de Détroit en 1954, se trouve rapidement impliqué dans la scène musicale punk de l’époque ; c’est ainsi que n’étant pas né au sein d’une famille portée sur l’art, il se retrouve diplômé en 1976 de l’Université du Michigan. Il déménagera en 1976 à Los Angeles et obtient en 1978 un Master of Fine Art de l’Université de Californie où le courant conceptuel est prédominant avec des professeurs tels que John Baldessari, Laurie Anderson, David Askevold et Douglas Huebler, dont la pratique de la performance aura une importance particulière sur Kelley. En effet, en parallèle de ses études, il commence à travailler sur une série de projets aux noms évocateurs, dont « Le Sublime » ou « La Caverne de Platon » et réunissant divers médiums tels que le dessin, la peinture, la sculpture, l’écriture et la performance. Il finit par recevoir des marques de reconnaissances de la part du milieu artistique en dehors de Los Angeles dans les années 1980 grâce à sa série « Half-a-man », ce qui lui permet d’exposer à partir de 1982 à la Metro Pictures Gallery de New York et de participer à des manifestations artistiques, dont « Documenta 9 ».
Une étude des normes de la société américaine
Le travail de Mike Kelley repose sur les différentes sources que sont l’histoire, la philosophie, la politique, la musique underground, mais également les arts décoratifs. En effet, artiste provocateur, à la démarche subversive teintée d’humour noir, de cynisme, il s’appuie sur ces domaines afin d’examiner, à travers des formes artistiques variées (performance, installation, vidéo, dessin…), la construction de larges systèmes de pensée définissant l’expérience collective de la société américaine moyenne. Il cherche ainsi à mettre en lumière les divers dysfonctionnements que révèle l’interaction psychologique et sociale entre les individus, les structures familiales, les croyances religieuses, ou encore la relation au corps, en dépit des efforts de normalisation de ces divers axes par la société.
Pour comprendre ces systèmes, ces interactions, il parcourait les ventes de garage et les annuaires afin de se procurer des déchets et rebuts, qu’il utilisait par la suite dans ses œuvres. Par ailleurs, il utilisera également des images de la culture pop américaine, mais à l’inverse des artistes Pop Art, il ne s’intéresse pas à leur teneur visuelle, mais à la manière dont celles-ci entretiennent les normes précédemment définies.
Enfin une part importante de son travail sera orientée vers l’enfance et les mythes qui lui sont associés dans la culture occidentale, prenant comme outil de questionnement, des peluches, symbole de cette période. Ces mythes sont diamétralement opposés puisque d’un côté l’enfance peut être vue comme une pure innocence, tandis qu’une autre vision, issue des travaux de Sigmund Freund, voit l’enfant en tant que pervers polymorphe.
Un artiste digne de la plus grande exposition du MoMA depuis 1976
D’autres expositions suivront celles de la Metro Picture Gallery, dont sa plus importante, présentée en 2005 à la galerie Gagosian, « Day is Done », remplissant l’espace d’installations multimédia. Outre les expositions personnelles, il aura également l’honneur d’avoir plusieurs rétrospectives dédiées que ce soit en 1993 au Whitney Museum puis au Musée d’Art Contemporain de Barcelone en 1997. De plus il participa à plusieurs expositions collectives dont celle du Stedelijk Museum d’Amsterdam, en compagnie de Robert Crumb, Jim Nutt et Peter Saul en 2003. Mais il fallut attendre son décès en 2012, pour que la plus grande exposition de ses œuvres soit montée en 2013 au MoMA à New York, regroupant 200 pièces des années 1970 à 2012.
Son travail et ses nombreuses expositions font de ses œuvres des incontournables des ventes aux enchères, notamment sa série des Kandor, reproduisant la cité de Superman sur Krypton, à partir des différentes descriptions qu’il a pu lire dans les comics, dont un exemplaire fut vendu en 2020 chez Phillips pour 88 200 dollars.
Reconnaître la signature de Mike Kelley
Mike Kelley fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
Expertiser et vendre une œuvre de Mike Kelley
Si vous possédez une œuvre de Mike Kelley ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.