Roberto MATTA

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Cote, prix et estimation de l’artiste Roberto Matta

Estampe 

Une estampe de l’artiste est aujourd’hui en moyenne estimée entre 30 et 40 000 euros. 

Son œuvre « The New school » datant de 1943 est vendue pour la somme de 18 000 euros en 2006. 

Roberto MATTA, Lithographie estimée 200-300€ et vendue 500 euros par Beaussant-Lefèvre

Peinture 

L’artiste produit une série d’œuvres utilisant une nouvelle technique : le chiffon. Il peint également beaucoup de grands formats. 

Une toile de l’artiste est aujourd’hui en moyenne estimée entre 400 et 1 900 000 euros. Son œuvre « La révolte des contraires » de 1944 et estimée entre 1 408 680 et 1 956 500 euros, est vendue aux enchères pour la somme record de 3 443 440 euros en 2012 chez Christie’s. 

Huile sur toile, Roberto MATTA, Estimation: 30 000€ – 40 000€, vendue 12 000€ par Baussant-Lefèvre

Dessin/Aquarelle 

Une œuvre de l’artiste est en moyenne estimée entre 400 et 320 000 euros. 

Son œuvre « Personnages and automobile » de 1938 estimée entre 118 750 et 178 125 euros, est vendue aux enchères en 2011 chez Christie’s pour la somme de 285 000 euros. 

Sculpture 

Si l’artiste chilien est principalement connu pour ses peintures et illustrations, il a également réalisé un certain nombre de sculptures au cours de sa carrière. La majorité d’entre elles ont été faites après 1955. 

Une sculpture réalisée par l’artiste est en moyenne estimée entre 400 et 150 000 euros. 

La plus connue ou du moins celle qui fut vendue le plus cher est « Eramen » (1985-1987) estimée entre 200 000 et 250 000 euros, est vendue aux enchères en 2020 chez Christie’s pour la somme de 320 000 euros. 

Biographie de Roberto Matta

Roberto Matta, un homme du monde

Roberto Matta est un peintre surréaliste chilien du XXe siècle, né en 1911. Il commence ses études d’architecture à Santiago, puis en 1933 déménage en France où il travaille pendant un moment dans l’atelier du maître Le Corbusier. Il voyage ensuite en Espagne, à Londres puis à New York pour fuir la guerre et rencontre durant ces pérégrinations les grands noms de la scène artistique surréaliste. Après six mois, il expose pour la première fois aux États-Unis dans une galerie spécialisée dans le surréalisme, la galerie Julien Levy. Sa première exposition monographique parisienne a lieu en 1947 et est fortement influencée par un texte de Breton daté de 1944 « La perle est gâtée à mes yeux… » Il fonde avec Patrica Kane Matta (future femme de Matisse) la revue Instead. Cependant, suite à des querelles au sein du groupe surréaliste, il se retrouve marginalisé et retourne au Chili en octobre 1948, pour revenir s’installer par la suite en Italie où il restera jusqu’à sa mort en 2002. En 1985, il reçoit la Médaille d’or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l’Éducation, de la Culture et des Sports

Un surréaliste révolutionnaire

Malgré sa première approche artistique via Le Corbusier, Roberto Matta se détache rapidement du rationalisme développé par l’architecte et se tourne vers les cercles surréalistes. Il se lie notamment d’amitié avec Rafael Alberti, Moore, Penrose et Magritte. Il rencontre aussi André Breton sur demande de Dali qui le prend en affection immédiatement. En 1939, suite à un séjour en France où il rencontre Yves Tanguy, Roberto Matta produit une série d’œuvres utilisant une nouvelle technique : le chiffon. Ce procédé se rapproche de l’écriture automatique. Il est à l’aise avec les très grands formats et peint même dans l’environnement. Pendant sa période new-yorkaise, Matta expérimente les pigments phosphorescents pour jouer avec l’éclairage dans ses œuvres. Il s’intéresse aussi à la science et notamment aux théories physiques de la 4e dimension. Les actualités sont aussi une source d’inspiration pour son œuvre, ainsi le procès de Ethel et Julius Rosenberg lui inspire Les Rosenbelles. Ou encore, après la lecture du livre d’Henri Alleg La Question, évoquant les tortures subies pendant la guerre d’Algérie, il peint La Question, Djamila.

Une œuvre variée

Les Morphologies psychologiques, de 1938, Matta révolutionne la peinture avec la trouvaille d’une peinture dans la « perspective du temps ». Il jette sur la toile toutes les couleurs permettant de libérer des formes nouvelles comme s’il les extrayait de la matière même. Il produit aussi des œuvres géantes notamment vers la fin de sa carrière comme Wake (Passage de la vie à la mort), 1974-1975 et Illumine le temps (1975). Il cherche à dresser « la carte de la société », et donc peint Les Plaisirs de la présence (1984-1985), où tous les espaces inventés sont ceux de l’énergie humaine, et de son risque. Le pari de Matta étant de dépasser par la peinture les moyens dont les hommes disposent pour se représenter leur conscience d’eux-mêmes et la sensation de leur existence propre. Matta promeut sa vision esthétique dans l’ensemble de son œuvre. 

Reconnaître la signature de Roberto Matta

Roberto Matta fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre une œuvre de Roberto Matta

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