Roger VANDERCRUSE-LACROIX
Ebéniste français , 1728-1799
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Biographie
Roger Vandercruse, aussi appelé Lacroix, 1728-1799, est un ébéniste de renom de son époque, ce qui lui permet de produire du mobilier pour la Cour ainsi que pour une noble clientèle. L’obtention de sa maîtrise, en 1755, ne fait que renforcer sa notoriété, jusqu’à s’occuper du mobilier de la Comtesse du Barry ou encore de Duc d’Orléans.
De nombreux styles marquent ses productions, du Louis XV, alliant marqueterie, courbes et bronzes, avant d’évoluer vers le Transition, c’est-à-dire déclinant lentement vers le style Louis XVI. Nous retrouvons ainsi de nombreux motifs floraux, mais aussi quelques formes géométriques, très présentes dans son mobilier.
Deux estampilles sont le plus souvent apposées sur ses créations : R. Lacroix et R.V.L.C.
Mobilier
Les petits meubles, comme les consoles, les petits secrétaires, les servantes ou encore des chiffonniers, étaient plus ou moins épurés. Généralement en acajou mouluré, ils s’accompagnent d’ornements en bronze, notamment au niveau des tiroirs, et étaient parfois surmontés de marbre blanc. Estimés entre 600 et 15 000 euros, ils sont vendus entre 1 500 et 40 000 euros avec un petit secrétaire à cylindre en acajou et placage d’acajou, apposé sur des pieds droits fuselés et cannelés.
D’autres meubles plus imposants sont créés, à savoir des buffets, des bibliothèques, des armoires ou encore des semainiers. Nous y retrouvons le célèbre marquetage de Lacroix, ainsi que l’emploi de l’acajou et de plateaux de marbre pour certains modèles. Estimés entre 3000 et 80 000 euros, ils sont vendus entre 3 200 et 45 000 euros avec un meuble à hauteur d’appui d’époque Transition, orné de bronzes et d’une marqueterie florale.
Dans le même gabarit, nous retrouvons des commodes ornées de manière similaire. Elles sont estimées entre 4 000 et 400 000 euros, elles sont vendues entre 4 000 et 240 000 euros avec un célèbre modèle réalisé pour Marie-Antoinette en 1770, en acajou mouluré, surmonté d’un plateau en marbre blanc et soutenus par des pieds courbés et ornés de feuillages en bronze.
L’ébéniste réalise des meubles plus petits, ce qui fait d’ailleurs partie d’une de ses spécialités, et produit ainsi des petites tables, des tables de salon, ou encore des bonheurs-du-jour, ces derniers étant reconnus pour la finesse et la qualité du travail réalisé, du marquetage jusqu’aux ornements en bronze. Estimés entre 5000 et 250 000 euros, ils sont vendus entre 8 000 et 180 000 euros avec une petite table à caviar en forme de haricot, composée de deux plateaux en bois de rose et bois de violette et d’amarante, ornées de ceintures en bronze, le tout posé sur trois pieds courbés.
Les liseuses, ou écritoires, sont généralement plus épurés. Estimés entre 6 000 et 70 000 euros, ils sont vendus entre 7 000 et 53 000 euros avec une table à écrire en chêne et plaquée en bois de rose satiné, ornée de bronzes dorés.
Dans un gabarit assez similaire, des coiffeuses sont elles aussi produites par Lacroix, généralement estimées grâce à leur marquetage dit « à la reine ». Estimées entre 10 000 et 12 000 euros, elles se vendent jusqu’à 16 000 euros.
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