Ming ZHU

Sculpteur et peintre taïwanais, 1938

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Vous avez en votre possession une œuvre de Ming Zhu et souhaitez en connaître la valeur ? Nos Experts réalisent gratuitement une expertise de votre œuvre, vous communiquent une estimation du prix de marché, puis vous accompagnent pour réaliser une vente au meilleur prix.

Cote, prix et estimation de l’artiste Ming Zhu

Cote de l’artiste pour une sculpture :  300 – 1 800 000 €

Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 500 – 25 000 €

Prix d’une peinture signée Zhu en vente aux enchères : 1 500 – 50 000 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Zhu, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Un apprentissage crucial

Zhu Ming est né à Miaoli sur l’île de Taiwan en 1938. Il se forme entre 1953 et 1957 auprès de Lee Chin-chuan sculpteur sur bois du Temple de l’Impératrice du Ciel, lui apprenant aussi bien la sculpture que la peinture. En effet, ce dernier pensait que si on souhaite devenir un bon sculpteur, on doit réaliser de nombreux croquis et ainsi développer son propre style. En 1959, il ouvre un atelier et forme des apprentis, mais insatisfait malgré le succès rencontré, il poursuit ses études sur la sculpture moderne auprès de l’artiste Yuyu Yang de 1968 à 1976. Lors de sa dernière année auprès du sculpteur, le Musée national d’histoire de Taipei présente sa première exposition personnelle, ce qui lui permet d’acquérir un statut de premier plan du mouvement nativiste des années 70. Il s’ensuit l’année suivante deux expositions personnelles à l’étranger ; au Musée central des beaux-arts de Tokyo et au musée en plein air de Hakone également au Japon. C’est au cours de cette période que l’artiste développe sa célèbre série Taïchi. S’en suivra une seconde série, Living world, dans les années 1980.

L’influence d’une technique ancienne

Son travail est centré autour de deux séries. La première, ayant pour thème le Taïchi, a la particularité de reprendre une ancienne technique datant du XVIIe siècle. En effet, les artisans de cette époque fabriquaient des vases en porcelaine qui imitaient parfaitement l’apparence et la texture du bois de rose. Ainsi Ju Ming reprit ce principe afin de donner l’apparence du bois au bronze. Il sculpte à la main ses sculptures en polystyrène, puis les a coulées en bronze. Afin de simuler la texture du bois dans la mousse de polystyrène, il a coupé de grands plans en un seul trait avant d’ajouter des détails à la surface avec des outils de sculpture de sa propre conception. Il reprend par là même la technique du coup de pinceau « fupicun » conçue par le peintre Li Sixun au VIIe siècle.

La seconde série, « Living world » a été conçu au début des années 90, mais il existe plusieurs développements jusque dans les années 2010, en reprenant la technique déjà mise au point pour la série « Taïchi ». Alors que la série Taïchi était inspirée par sa propre pratique de la discipline que lui avait conseillée Lee Chin-Chuan, la série « Living World » rassemble des instantanés de moments de vies que ce soit une file d’attente, des soldats, des personnes assises sur un banc, etc. Chaque personnage est individualisé dans sa posture, son habillement, mais les visages sont laissés sans traits distinctifs. Par ces représentations, l’artiste souhaite souligner que nous sommes définis par nos vêtements et nos attitudes, tous ces éléments retranscrivent notre personnalité par-delà nos traits physiques. 

Des expositions en plein air

De par la monumentalité de ses œuvres, notamment de la série « Taïchi » et les commandes des institutions, les créations de Ju Ming sont quasi exclusivement présentées en plein air. Ainsi, en 1995, Ju a été honoré par une exposition rétrospective de ses œuvres lorsque le musée en plein air de Hakone a célébré son 25e anniversaire. De même, à Paris, c’est place Vendôme que ses œuvres ont été exposées en 1997.

La monumentalité et l’importance de son travail expliquent son succès notamment celle de la série Taïchi lors de vente aux enchères comme nous le montre l’œuvre vendue pour 1 840 000 dollars hongkongais chez Christie’s en 2014.

Reconnaître la signature de Ming Zhu  

Ming Zhu fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. N’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre une œuvre de Zhu

Si vous possédez une œuvre de Ming Zhu tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.