Gerhard Richter

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Cote, estimation et prix de l’artiste Gerhard Richter 

Gerhard Richter, d’abord spécialisé dans la peinture murale, se lance dans la peinture sur toile, grâce à laquelle il exprime ses émotions. Membre des réalistes capitalistes, il rejette le pop’art et dénonce des idées ou des partis à travers des toiles abstraites auxquelles il allie une dimension figurative. Il réalise aussi des photographies, un art qu’il considère comme un bon moyen de traiter un sujet de façon objective.

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Estampes

Les estampes, entre 20 et 1 300 000 euros, reprennent des séries abstraites réalisées en peinture, comme Abstract painting, vendu 30 000 euros. 

Estampe de Gerhard Richter – Blumen – Estimée 300 €

L’artiste joue aussi sur les couleurs de façon plus minimaliste, comme avec 1260 Farben, de 1974, vendu 19 000 euros, où les couleurs multiples s’apposent sur de petits carrés parfaitement alignés, rappelant les idéaux politiques du peintre. Sa série Cage démontre une autre façon de traiter les couleurs, plus abstraite, comme avec Cage 1, en 2020, vendu 12 000 euros. C’est d’ailleurs Cage Grid, en 2011, qui se vend au prix le plus élevé, soit 1 110 500 euros.

Peintures

Les peintures de Gerhard Richter sont estimées entre 85 et 32 500 400 euros. Il réalise des séries de toiles abstraites, comme Abstraktes Bild, en 2001, vendue 1 200 000 euros, en 2009, pour 2 470 800 euros, ou encore en 1983, pour 2 000 000 d’euros. C’est d’ailleurs l’un des tableaux de la série qui établit le record du prix au marteau pour 36 300 500 euros. 

Peinture de Gerhard Richter – War Cut II – Estimée 70 000 € – 90 000 €

Ses huiles sur toile expriment les émotions et dénoncent des faits à travers leur palette de couleur, comme Green Blue Red de 1993, vendu 410 000 euros et War cut II, 2004, pour 120 000 euros.

Photographies

À travers ses photographies, estimées entre 50 et 960 000 euros, Gerhard Richter aborde des sujets plus réalistes tout en gardant une note abstraite grâce au flou du rendu comme avec Mao, en 1968, vendu 3 200 euros. Il réalise ainsi des photographies de personnalités, mais aussi de paysage comme Lac, vendu 1 600 euros et Zaun, 2016, pour 5 000 euros. Gerhard Richter photographie aussi des événements, ou même des scènes qu’il observe et qu’il veut, d’une certaine façon, rendre publique. Il capture ainsi Mustang-Staffel, 2005, qui se vend pour 255 200 euros.

Dessins & aquarelles

Ses dessins, estimés entre 500 et 350 000 euros, passent rapidement la barre des 1 000 euros. Au crayon, graphite, à la craie ou encore au feutre, il réalise des portraits, comme Self portrait, 1993, vendu 1 100 euros, mais travaille aussi ses œuvres abstraites, avec Abstract, en 1991, à l’encre, vendu 4000 euros. 

D’autres encore sont bien plus abstraites et monochromes, comme la série 13.2.86, au crayon en 1986, vendue 8 500 et 11 500 euros. Mais il réalise aussi des dessins sur des photographies, usant de techniques mixtes, comme avec une autre série, Kassel, 1992, vendue 19 000 euros. 

Mais c’est une aquarelle riche en tonalité qui établit le record de cette catégorie, 16. Okt. 90, 1990, se vendant 325 000 euros.

Tapisseries

Avec ses tapisseries, l’artiste joue davantage avec les formes, la symétrie et l’illusion d’optique. Estimées entre 20 et 1 100 000 euros, c’est Musa qui se vend au prix le plus élevé, 949 000 euros, juste devant Abdu, pour 899 000 euros. Il reprend aussi le thème des carrés de couleur, notamment dans sa série 1024 colours, les tapisseries se vendant entre 300 et 5 600 euros.
 

Qui est Gerhard Richter ?

Les débuts de Gerhard Richter

Gerhard Richter naît en 1932 à Dresde et s’inscrit à l’école des beaux-arts de sa ville natale, à l’écart des avant-gardes européennes et du réalisme socialiste. L’artiste se spécialise dans la peinture murale et obtient son diplôme en 1956. Trois ans plus tard, Richter parvient à se rendre R.F.A afin d’assister à la Documenta de Cassel. Il découvre notamment le travail de Jackson Pollock qui le poussera à quitter définitivement l’Allemagne de l’Est peu avant l’érection du mur de Berlin. Il s’inscrit à l’académie des beaux arts de Düsseldorf. Les œuvres qu’il réalise en 1962 : Cicatrice, Agression, Litanie lui permette de s’exprimer pleinement, contrairement à son travail réalisé en R.D.A. Il passe d’une figuration lisible à une pratique gestuelle prônant la manière avant le motif.

Le réalisme capitaliste

C’est cette même année qu’il créer un collectif Kunstakademie et rencontre Lueg qui l’initie à l’art contemporain. Le collectif de quatre artistes, dont Sigmar Polke, organise en 1963 une « démonstration pour le réalisme capitaliste » qui traduit la fascination et le rejet envers le pop art. Le concept de réalisme capitaliste qu’ils mettent au point symbolise leur passé communiste qu’a l’américanisation de l’Allemagne de cette époque. Son œuvre Party, réalisée en 1962 confirme al volonté de peintre à réaliser des toiles représentant d’images préexistantes. Il lacère cependant la toile dans un élan iconoclaste, ne pouvant se résoudre à une représentation « objective », comparée à ses précédents travaux. Ceci annonce son programme esthétique ou l’abstraction et la figuration ne sont plus perçu comme des opposées, mais comme complémentaires.

La photographie

Richter utilise la photographie, car il considère qu’elle est exempte de toute notion esthétique, comme une image parfaitement objective. Même si l’image n’est jamais objective, cela guide tout de même son œuvre. Avec cette démarche, il soumet le pictural au photographique, il veut ainsi rendre la peinture « photographique ». Jusqu’en 1965, Richter tien a rendre son œuvre délibérément insignifiante en représentant des sujets différents tels Jackie Kennedy (Frau mit Schirm, 1964) ou bien du papier toilette (Klorolle 1965), se rapprochent dans le traitement de ses sujets du minimalisme qui émerge à cette époque. Il trahit tout de même sa propre règle de l’image issue d’un répertoire de seconde main puisqu’il utilise aussi pour ses peintures des photos de famille ou de sa femme enceinte.

Contrairement à Marcel Duchamp, le peintre tient à affirmer la puissance et efficacité du médium pictural.

Son prochain tournant stylistique a lieu en 1966 avec la réalisation de sa première Farbtafel, sorte de grande représentation de nuances de gris et dont la série incarne un pendant abstrait à ses œuvres figuratives. Ces œuvres aspirent au dépouillement de signification, à la neutralité.

L’artiste essaie également tout le long de sa carrière une multitude de médiums tels que la sculpture, le vitrail ou encore l’installation qui font de son œuvre l’une des plus riches du XXe siècle.

Reconnaître la signature de Gerhard Richter 

Comme beaucoup d’artistes, Gerhard Richter ne signait pas la totalité de ses œuvres. Cependant, vous retrouverez ci-dessous un exemple de signature afin de vous faire une première idée. Des variantes de cette signature existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

Expertiser et vendre un tableau de Gerhard Richter 

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