James Ensor

peintre belge du XIX-XXème siècle , 1860-1949

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Cote, prix et estimation de l’artiste James Ensor

James Ensor est un peintre belge né en 1860. Il grandit dans un magasin de souvenirs avec ses parents, où les masques de carnaval sont très présents et deviennent un des sujets principaux dans ses représentations artistiques. Le peintre s’inscrit dans de nombreux courants artistiques : le surréalisme, le futurisme, l’expressionnisme, le cubisme, le fauvisme et le luminisme. Son inspiration est issue de sa propre personnalité à savoir ses peurs, ses aversions et ses centres d’intérêt. Ainsi, il travaille la thématique de la mort et construit à travers ses toiles une critique de la bourgeoisie.

 

Estimation minimale – maximale

Peinture 400 – 4 500 000 €
Dessin 125 – 1 400 000 €
Estampe 40 – 40 000 €
Photographie 90 – 500 €

 

Peintures

Les peintures de James Ensor sont estimées entre 400 et 4500000 euros. Il réalise des natures mortes, vendues entre 675 et 1800000 euros. Les représentations figuratives sont nombreuses, regroupant des portraits, des nus, et des scènes de genre où les personnages portent parfois des maques, vendus entre 3 200 et 6400000 euros avec l’huile sur toile Squelettes arrêtent masques, 1891.

Peinture James Ensor

Peinture de James Ensor – Le désespoir de Pierrot – Estimée 2 000 000 – 3 000 000 €

L’artiste peint aussi des paysages, vendus entre 2 300 et 2100000 euros avec la toile Les toits d’Ostende, 1885. Quelques toiles illustrent des scènes bibliques et se vendent entre 7 700 et 100000 euros

Dessins

Les dessins sont estimés entre 125 et 1400000 euros. L’artiste dessine des représentations figuratives, dont des portraits vendus entre 230 et 175000 euros avec son autoportrait au crayon, ou encore des scènes de genre vendues entre 1 000 et 155000 euros.

Nous retrouvons des illustrations de scènes bibliques, vendues entre 380 et 791000 euros avec des scènes de la vie du Christ au crayon de couleur, 1910-1911.

Dessin James Ensor

Dessin de James Ensor – Nature morte avec la couverture du livre de Mr.de Phocas – Estimé 90 555 €

Les paysages, réels ou fictifs, sont vendus entre 1 500 et 125000 euros avec le dessin au crayon, La ronde infernale, 1888. 

Enfin, nous retrouvons des natures mortes, vendues entre 1 100 et 138000 euros.

Estampes

Les estampes, estimées entre 10 et 90000 euros, sont généralement composées d’eau-forte, de gravures, de pointes sèches, et de lithographies.

James Ensor représente, une fois encore, des scènes bibliques ou s’en inspire. Elles se vendent entre 10 et 131000 euros avec l’estampe à l’eau-forte Pêchés capitaux dominés par la Mort, 1904. Cette thématique rencontre un grand succès et figure parmi les meilleures ventes de l’artiste. Les paysages fictifs et réels se vendent entre 10 et 48800 euros.

Les représentations figuratives, dont certaines se composent d’éléments fictifs, sont vendues entre 50 et 31000 euros avec une autre eau-forte, Peste dessous, peste dessous, peste partout, 1904. Enfin les paysages sont vendus entre 100 et 25000 euros.

 

Qui est James Ensor ?

Les débuts de James Ensor

James Ensor naît en 1860 dans la ville d’Ostende d’un père anglais, bourgeois et cultivé et d’une mère flamande. Sa famille détenait une boutique pleine de coquillages et d’objets curieux qui influencent ses peintures, les chargeant de motifs au sens mystérieux. Son talent très précoce fut encensé, mais également très discuté. Il expose dès 1881 à Bruxelles qui était à l’époque un centre littéraire et artistique ouvert à la nouveauté. Il participe à la fondation du « groupe des XX » qui expose plus tard Gauguin, Cézanne…

Des débuts qui divisent la critique

Pourtant, l’élite intellectuelle fustige son travail, audacieux mélange de cauchemars et de bouffonnerie à l’image de Goya. Le néo-impressionnisme en pleine expansion à l’époque n’arrange pas sa situation. C’est à ce moment qu’il devient anxieux et agressif. Un numéro spécial de la revue La Plume de 1899 écrits par de grands lettrés de l’époque vient néanmoins à son secours. De même, après la guerre, des mécènes d’Anvers créent une salle lui étant dédiée au sein du musée de leur ville.

Tout change lorsqu’Ensor devient baron en 1929 et donc un vieillard quelque peu plus serein qu’auparavant.  

Une œuvre plus unie qu’il n’y paraît

Il est courant de diviser l’œuvre d’Ensor en deux parties, une période sombre de 1879 à 1882 puis une période plus claire, plus irréaliste et fantasque dont l’acmé se situerait de 1887 à 1893. En réalité, ces périodes se chevauchent. Après avoir étudié trois ans à l’Académie de Bruxelles, il peint avec des couleurs pures, des formes solides à la palette et au couteau. Mais il choisit également parfois des couleurs plus claires, des formes moins dures. Il représentait des scènes bibliques lorsqu’il était à l’académie déjà empreinte de fantastique. Par la suite, Sont style emprunte davantage a Goya et Turner (La mangeuse d’huître 1883). Une toile plus claire comme L’après-midi à Ostende (1881) mélange l’ombre et la lumière et confère au tableau une atmosphère impressionniste. Mais à partir de 1886, la lumière passe d’auxiliaire, du support objectivant de la réalité à substance essentielle de l’œuvre, brouillant les lignes situées entre l’onirisme et le réel, se faisant subjectif, à la différence des peintres français de l’époque. On dit de son œuvre qu’elle frôle parfois le tachisme. (La Chute des anges rebelles, 1889). À la fin de sa carrière, sa main devient un peu plus lourde, mais subsiste malgré toute une palette audacieuse.

James Eros et Thanatos

Les thèmes abordés dans son œuvre sont nombreux, mais l’angle du symbolisme permet de mieux les comprendre : l’autoportrait, le masque, le Christ le squelette, mêlant portée historique et subjectivité du peintre. Eros et Thanatos, la question du sexe et de la mort, cadrent toute son œuvre. Il représente également de nombreuses toiles aux sujets satiriques et fantaisistes. À la fin de se carrière et participe dans la musique, les décors… de l’opéra-ballet Gamme d’amour. Il réalise également des gravures tout le long de sa carrière.

Reconnaître la signature de James Ensor

Comme beaucoup d’artistes, James Ensor ne signait pas la totalité de ses œuvres. Cependant, vous retrouverez ci-dessous un exemple de signature afin de vous faire une première idée. Des variantes de cette signature existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

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