Maria Elena Vieira Da Silva
Peintre portugaise du XXème siècle, 1908-1992
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Cote, prix et estimation de l’artiste Maria Elena Vieira Da Silva
Maria Helena Vieira Da Silva est une artiste française, née au Portugal en 1908. Elle débute ses créations artistiques par la sculpture avant de se lancer dans la peinture, déjà empreinte d’un fort style abstrait et géométrique. Elle représente, par ce biais, les lieux qui ont marqué son enfance et son adolescence ; des villes, des bibliothèques, des théâtres qu’elle représente dans ses peintures comme un souvenir. Il est possible de retrouver, dans de nombreuses toiles, des motifs récurrents, à savoir des damiers déformés, des toiles d’araignées, prenant la forme d’une métaphore. Une évolution est visible dans son art à la disparition de son mari, sa palette de couleurs s’éclaircit et la texture de ses toiles change.
Estimation minimale – maximale |
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Peinture | 200 – 2 100 000 € |
Dessin | 200 – 300 000 € |
Estampe | 25 – 8 000 |
Céramique | 500 – 13 000 € |
Tapisserie | 800 – 80 000 € |
Peintures
Les peintures sont estimées entre 200 et 2 100 000 euros. Il est possible de reconnaître certains lieux et paysages à travers une multitude de couleurs et de lignes, dans des toiles au rendu abstrait. Ces peintures se vendent entre 1 000 et 1 300 000 euros avec la peinture Saint-Fargeau, 1961-1965.
Maria Helena Vieira Da Silva ne peint pas seulement des lieux, mais aussi des scènes ou encore des allégories. Ces peintures se vendent jusqu’à 1 900 000 euros avec l’huile sur toile L’incendie I, en 1944.
D’autres représentations sont plus abstraites, à la manière de composition, et se vendent entre 360 et 600 000 euros.
L’artiste représente aussi des sujets plus fidèles, des Hommes ou encore des animaux, vendus entre 2 800 et 204 000 euros.
Estampes
Les estampes sont estimées entre 25 et 8 000 euros et sont composées d’eau-forte, de lithographies, sérigraphies, de gravures et d’aquatintes. Certains paysages, bien qu’abstraits, se détachent par une texture plus lisse. Ils se vendent entre
Ce sont cependant ses représentations géométriques qui rencontrent le plus de succès et sont les plus nombreuses, vendues entre 70 et 8 200 euros.
Elle reproduit aussi ses compositions abstraites et allégoriques, vendues entre 140 et 2 300 euros avec la lithographie en couleur Coup de vent, de 1980.
Dessins
Les dessins, estimés entre 200 et 300 000 euros, reprennent les thématiques abordées dans ses peintures.
Ainsi, nous retrouvons des compositions abstraites, parfois allégoriques, vendues entre 960 et 370 000 euros avec un dessin peint à la gouache, Composition aux damiers bleus, 1949. Dans le même courant artistique, la peintre dessine de nouveaux paysages et de nouveaux lieux, vendus entre 600 et 88 000 euros.
Mais ces lieux et certains personnages sont aussi représentés de manière plus réaliste, vendus entre 4200 et 43 000 euros avec un autoportrait à l’encre de 1931.
Céramiques
Les céramiques, peu nombreuses, sont estimées entre 80 et 45 000 euros. Nous retrouvons ses célèbres lieux et paysages, vendus entre 500 et 13 000 euros. Des représentations plus abstraites sont aussi réalisées, composées de nombreuses formes géométriques, et estimées entre 80 et 15 000 euros.
Enfin, l’artiste réalise des céramiques plus figuratives, reprenant comme sujet les animaux et l’Homme, estimées entre 2500 et 15 000 euros. L’une d’entre-elles, Fernando Pessoa, se vend 16 000 euros.
Tapisseries
Les tapisseries de l’artiste sont estimées entre 800 et 80 000 euros. Nous retrouvons deux de ces thématiques principales, à commencer par ses villes nocturnes et les lieux l’ayant marqués, vendus entre 3 600 et 38 000 euros avec le tapis Biblioteca, de 1966.
Elles réalisent aussi des tapisseries sur le thème du labyrinthe, représenté à de nombreuses reprises dans ses productions artistiques. Ce motif se vend entre 4200 et 5500 euros.La catégorie se compose aussi d’une série de tapis illustrés de bambous vendus entre 4 000 et 6 600 euros.
Qui est Maria Elena Vieira Da Silva ?
La jeunesse de Maria Elena Vieira Da Silva
Vieira Da Silva est une artiste dont la carrière fut grandement marquée par son environnement lors de sa jeunesse. En effet, l’architecture particulière de Lisbonne avec ses maisons enchevêtrées et leurs multiples étages a inspiré et influé sur l’œuvre et la vie de l’artiste. De plus, la famille de Maria Elena la prédestinait à devenir artiste.
Un style hors de la mode de l’époque
Sa rencontre avec Bissière est un point déterminant dans son cheminement lorsqu’elle le rencontre à Paris en 1932, après s’être essayée à la sculpture aux côtés de Despiau et Bourdelle.
Elle trouve le style qui la suit jusqu’à la fin de sa carrière à la fin des années 1940, période alors très propice à l’abstraction lyrique, loin des modes et du langage pictural de l’époque.
Sa pratique était encore empreinte de surréalisme lorsqu’elle créer L’Atelier en 1940 ou La partie d’échecs en 1943. Dans la chambre représentée, la dimension close de la pièce est accentuée par une multitude de petits carrés partout sur la toile et qui ne semblent être régis par aucune loi perspective. Cette représentation en damage intervient de façon quasi systématique dans ses œuvres et fait naître une ambiguïté poétique qui rend l’identification des scènes représentées peu évidente (La bibliothèque 1966 , Les indes noires 1974, La Gare Saint — Lazare 1949).
L’esthétique des cubes et des perspectives perturbées unifie la perception de ses toiles et acquiert toute son expressivité grâce au jeu qu’elle effectue avec les règles de l’optique, les lignes obliques, horizontales verticales… Contrairement à l’art gestuel très en vogue dans les années 1950, porté par des artistes tels qu’Henri Mathieu ou bien Jackson Pollock et ses dripping, les toiles de Vieira Da Silva Maria Elena sont le fruit d’un lent travail d’analyse et de réflexion.
Une artiste protéiforme
Elle réalise également des tapisseries et des vitraux, mais aussi des compositions sur papier ou elle se prête à l’art de l’encre de Chine en plus des subtilités de la tempera et du dessin au fusain.
Dans la dernière dizaine d’années de sa carrière, l’artiste laisse la lumière faire irruption dans son œuvre. Le blanc occupe une place prépondérante dans œuvres, étirant ainsi l’espace vers quelque chose d’immatériel (Vers la Lumière 1991).
C’est à partir de cette même décennie qu’elle bénéficie d’une fondation (la fondation Arpad Szenes-Vieira da Silva à Lisbonne) qui expose ses œuvres depuis 1930.
Reconnaître la signature de Maria Elena Vieira Da Silva
Comme beaucoup d’artistes, Maria Elena Vieira Da Silva ne signait pas la totalité de ses œuvres. Cependant, vous retrouverez ci-dessous un exemple de signature afin de vous faire une première idée. Des variantes de cette signature existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
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