Attila BIRO ATILA

Peintre, graveur et architecte français d'origine hongroise, 1931-1987

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Cote, prix et estimation de l’artiste Atila Biro

Estimation minimale – maximale

Dessin et aquarelle 150– 1 300 €
Peinture 150– 4 000 €
Multiple 25– 600 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Atila, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

La peinture : une vocation

Né le 20 mars 1931 à Budapest et mort le 22 mars 1987 à Paris, Atila Biro est un architecte, peintre, graveur à l’eau-forte et lithographe hongrois naturalisé français. L’artiste quitte Budapest à la fin de la Seconde Guerre mondiale lors de l’arrivée de l’Armée rouge et s’installe d’abord en Autriche puis à Sarrebruck en 1947 (qui, à l’époque, était sous protectorat français). 

Dès son enfance, Atila Biro le sait, il veut devenir peintre. Ainsi, il commence en 1951 des études d’architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris avant d’entrer en 1953 à l’École supérieure technique de Stuttgart. C’est notamment là qu’il suit les cours d’architecture de Günter Behnisch (architecte allemand mort en 2010 qui a réalisé les plans du stade olympique de Munich). En parallèle de ses études d’architecture, Atila Biro prend des cours de peinture auprès de Willi Baumeister et suit des séminaires d’histoire de l’art dispensés par Hans Wentzel. 

La découverte de son style : la libre figuration 

L’artiste participe à la fondation du « Groupe des onze » et fait partie de la première exposition du groupe en 1957 à la Galerie 17 de Munich. Celle-ci sera ensuite suivie par d’autres expositions partout en Europe. C’est en 1958 qu’il termine ses études et travaille alors à Paris dans des bureaux d’architectes jusqu’à ce qu’il puisse vivre de sa peinture. 

Mais la rencontre forte de sa carrière est en 1959 lorsqu’il rencontre les peintres américains de l’abstraction informelle Paul Jenkins et Sam Francis. C’est cette rencontre qui lui permet de réellement trouver sa voie : la libre figuration structurée par le chromatisme de l’arc-en-ciel. C’est notamment à partir de ce moment-là qu’il prend son nom d’artiste : Atila. 

Obsédé par l’intégration des arts plastiques dans la ville et par la couleur dans l’espace urbain, Atila s’attaque à tous les médiums plastiques et invente pour chacun des procédés qui visent à l’effet. Son inspiration s’appuie notamment sur les aînés du siècle comme Léger ou encore Chagall. Il s’inspire également des bas-reliefs assyriens et de l’art antique du Proche-Orient. Ces eaux-fortes sont paradoxalement noires et sombres alors même qu’il s’agit d’un artiste qui utilise la couleur. Concernant les aquarelles, il utilise le séchage en plein air et s’amuse à y recréer les spectres qui peuplent son imaginaire voire ses rêves. 

Passé 1964, l’artiste s’affirme dans une nouvelle figuration, plutôt en dehors de l’espace-temps où il s’interroge sur l’avenir de l’homme tout en conservant à chaque fois, un univers chromatique de la lumière. 

Au début des années 1980, l’imaginaire de l’artiste est inspiré, nourri par les Minotaures de Picasso, mais aussi et surtout par les mythologies orientales. On remarque également dans ses œuvres, l’influence plus que certaine du Pop art et du psychédélique, mais aussi des artistes expressionnistes Lindstrom et Christoforou. 

Un artiste plus qu’apprécié 

Son art, bien que particulier, plait. C’est donc pour cela qu’il participe de 1958 à 1973 à des projets pour le quartier d’affaires de la Défense. Il y fait notamment le « sculpteur de nuages », un mur en lave émaillée présent sur le parvis de la Défense 2. Son style, à part, s’y démarque, mais l’œuvre marque principalement les esprits grâce à la force éclatante des couleurs qui symbolise parfaitement le style et le monde fantastique de l’artiste. Il est également l’auteur des fresques murales de la salle de réception de l’ambassade de France au Bahreïn. Il reçoit notamment le prix Europe en 1969 et participe à des expositions aussi bien personnelles (1976, Galerie Cavalero, Cannes) que collectives (1966, Grand Palais, Paris).

Reconnaître la signature de Atila Biro 

Atila Biro fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

signature atila biro

Expertiser et vendre une œuvre de Atila

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