Fernand LEDUC

Peintre québécois , 1916-2014

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Cote, prix et estimation de l’artiste Fernand Leduc

Prix d’une peinture signée Fernand Leduc en vente aux enchères : 1 200 – 27 000 €

Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 1 300 – 4 500 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Fernand Leduc, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Du séminaire aux Beaux-Arts

Fernand Leduc naît en 1916 à Viauville au Québec. D’abord séminariste chez les frères maristes, une congrégation laïque enseignant le droit pontifical, il s’inscrit en 1938 à l’École des Beaux-Arts de Montréal. Diplômé en 1943, il quitte l’Église et intègre la Société d’Art Contemporain fondée en 1939, dont le peintre John Goodwin Lyman fut le premier président. Leduc, en parallèle, participe à la formation du groupe des Automatistes, un mouvement artistique initié par Paul-Émile Borduas, et qui transpose à la peinture les principes de l’écriture automatique d’André Breton. Leduc aide au développement du mouvement en tant que critique d’art dans le journal étudiant Le Quartier Latin. Lui-même expérimente diverses applications de l’automatisme.

Un peintre théoricien

En 1945, Leduc rencontre Breton à New York afin de faire découvrir aux surréalistes d’Europe les Automatistes de Montréal, et le rejoindra en 1947 à Paris. La même année, il participe à une exposition à la Galerie du Luxembourg consacrée à l’Automatisme, dont l’Automatisme québécois. En 1948, il écrit pour le Manifeste du Refus Global porté par Borduas un texte intitulé Qu’on le veuille ou non… ceci sera. Durant son séjour à Paris, il devient l’ami du peintre Jean Bazaine, dont le travail se dirige vers le paysage abstrait. Cette amitié influence Leduc dans ses propres œuvres du début des années 50, en particulier celle qu’il réalise sur papier à l’île de Ré. En rentrant à Montréal en 1953, il réalise que la peinture automatisée a atteint ses limites. Il s’intéresse alors au concept d’ordre construit et à l’utilisation de la géométrie.

En 1955, il se tourne vers l’abstraction géométrique, dans un style proche de ce qu’on appellera en 1959 l’abstraction hard edge. Il défend ses théories, proches de celles des Plasticiens, un mouvement né en réaction à l’Automatisme, lors de l’exposition Espace 55. Cette exposition entraîne un vif débat entre Leduc et Borduas, à qui l’évolution des peintres montréalais déplaît.

En 1956, Leduc fonde et préside l’Association des Artistes Non Figuratifs de Montréal. En 1959, il revient en France, et y demeure jusqu’en 1970. Il enseigne ensuite deux ans à l’Université de Laval et à l’Université du Québec, avant de commencer sa série de microchimies, une étude qu’il continuera jusqu’à sa mort sur les effets de la lumière sur les couleurs.

En 1985, le Musée des Beaux-Arts de Chartres et le Musée du Nouveau Monde de La Rochelle organisent une rétrospective de son travail, qui voyagera jusqu’au Québec. Après avoir vécu en France et en Italie, il rentre à Montréal en 2006. Il y meurt en 2014.

Un art aux évolutions extrêmes

L’œuvre de Fernand Leduc se basant rigoureusement sur sa pensée théorique, il est intéressant de constater que son évolution ne se fait pas progressivement, mais par paliers abrupts : ainsi, Les Oliviers, de 1952, date encore de sa période au sein de l’Automatisme, dont il est désillusionné trois ans plus tard en 1955, ce qui se voit dans Portes rouges, où il commence à travailler la géométrie et les zones de couleurs plutôt que le mouvement spontané. Cette évolution s’accentue en 1958 avec Strates solaires, où les zones de couleurs ont des arêtes beaucoup plus dures, et où la toile à une texture beaucoup plus lisse, plus bidimensionnelle, moins vivante. La dernière étape notable de son travail est celle de ses dernières années, où il réalise des pastels à l’huile sur papiers monochromes, et où les outils utilisés lui permettent de laisser entrevoir de discrètes nuances. Lors d’enchères en 2017, Vibrations sur fond vert (1962) s’est vendu 12 200 €, et Gaze Etimine (1955) a atteint le prix de 24 400 €.

Reconnaître la signature de Fernand Leduc

Fernand Leduc fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

signature fernand leduc

Expertiser et vendre une œuvre de Fernand Leduc

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