Henri RAMAH

Peintre autodidacte belge, 1887-1947

Vous avez des questions ?

Mr Expert

01 83 77 25 60

Vous avez en votre possession une œuvre de Henri Ramah et souhaitez en connaître la valeur ? Nos Experts réalisent gratuitement une expertise de votre œuvre, vous communiquent une estimation du prix de marché, puis vous accompagnent pour réaliser une vente au meilleur prix.

Cote, prix et estimation de l’artiste Henri Ramah

Prix d’une peinture signée Henri Ramah en vente aux enchères : 200 – 6 000 €

Estimation moyenne pour un multiple (lithographie, estampe, gravure…) : 50 – 300 €

Prix pratiqué pour un dessin ou une aquarelle : 70 – 5 000 €

Si vous souhaitez faire estimer un objet signé ou attribué à Henri Ramah, nos experts sont à votre disposition pour une expertise gratuite.

Le dessinateur bruxellois 

L’artiste Ramah, de son vrai nom Henri François Joseph Raemaeker, est né à Saint Josse-ten-Noode en Belgique en 1887. Le jeune orphelin développe le goût de la typographie et du dessin dès l’enfance auprès de son oncle relieur. Il s’initie au dessin à l’École Normale des Arts du Dessin dans sa ville natale située dans la région de Bruxelles, bien que certaines sources le disent autodidacte. Le peintre et graveur François Beauck, autodidacte et spécialiste des paysages et des portraits, encourage le jeune Ramah à faire carrière dans l’art. Dès 1904, alors tout juste âgé de dix-sept ans, celui-ci signe ses premières toiles et gravures sous le pseudonyme que nous lui connaissons aujourd’hui. 

Graveur, peintre et illustrateur 

Ramah se fait d’abord connaître par ses gravures : membre du mouvement d’arts visuels Le Sillon aux côtés de Henrik Wouters, Willem Paerels et Fernand Schirren, il expose plusieurs séries de gravures sur des thématiques variées. 

L’artiste se distingue ensuite par sa peinture. Après une période impressionniste, il expose ses œuvres dans la galerie bruxelloise Georges Giroux, véritable temple du modernisme. Ramah y acquiert une grande notoriété en tant que figure de proue du fauvisme brabançon et s’inspire de l’œuvre d’Henrik Wouters, sculpteur et peintre fauviste d’origine belge qui lui était contemporain. Sous l’influence d’artistes français comme André Lhote, il s’oriente vers un style pictural expressionniste à l’issue de la Première Guerre mondiale et son travail prend une tournure constructiviste. 

Ramah est non seulement peintre et graveur, mais également illustrateur de livres : ses dessins apparaissent dans les magazines littéraires et sur les affiches de théâtre. Il illustre entre autres Caprice de femme (1927) de Charles de Coster et Le tendron (1944) de Colette. Il est même appelé à illustrer les Onze Mille Vierges et Les amours d’un hospodar d’Apollinaire, dans une version restée inédite qui en disait long sur la renommée de l’artiste dans le milieu artistique.    

Un artiste tombé dans l’oubli 

Ramah peint des paysages et des natures mortes, mais il est particulièrement réputé pour ses portraits de personnalités politiques, artistes et écrivains de son temps. À partir de 1916, il se désintéresse de la couleur pour s’orienter vers une peinture à tendance géométrique, comme illustré dans son célèbre tableau Le Peintre (1922), un autoportrait aux nuances de gris et d’ocres sombres et aux lignes droites dans lequel le peintre entouré de spectateurs curieux semble vouloir prendre l’observateur du tableau pour modèle. 

Ramah est régulièrement invité à exposer ses œuvres à la galerie d’art Le Centaure, située à Bruxelles, dans laquelle se réunissaient les artistes flamands du début du xxe siècle. Son œuvre dénote alors par des couleurs austères et ce n’est qu’à partir des années 1930 que Ramah s’engage dans un expressionnisme plus éclatant et coloré. Malgré des critiques élogieuses de ses contemporains, Henri Raemaeker meurt à Bruxelles en 1947 dans la pauvreté. Ses eaux-fortes, dessins et peintures sont vendus aux enchères à des prix relativement modestes, entre 100 et 2 000 EUR. Certaines œuvres font exception, comme son huile sur toile intitulée Vue d’une rue dans le Midi (1921), vendue 350 000 francs belges en 1990, soit environ 7 700 EUR. 

Expertiser et vendre une œuvre de Henri Ramah

Si vous possédez une œuvre de Henri Ramah ou tout autre objet, sollicitez nos experts via notre formulaire en ligne pour obtenir une estimation ou une expertise. Vous serez ensuite contacté par un membre de notre équipe, composée d’experts et de commissaires-priseurs, afin de vous communiquer une vision indépendante du prix de marché de votre œuvre. Dans le cadre d’une éventuelle vente, nos spécialistes vous conseilleront également sur les différentes options possibles pour vendre votre œuvre au meilleur prix.