Pendules sujets « nègres » et « bons sauvages »
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Traite d’esclaves et objets du quotidien
Le XVIIIe siècle est symbolisé par le mouvement européen des Lumières et la Révolution française, belge et liégeoise. Le début du siècle est notamment marqué par l’interdiction de la traite des esclaves par les Britanniques. Pourtant cette dernière continue à ce répandre dans le monde : 6 à 7 millions d’esclaves sont déportés par les Européens vers l’Amérique au XVIIIe siècle et 80 000 chaque année entre 1750 et 1800.
Le mythe du « bon sauvage » se développe au XVIIIe siècle, chez les explorateurs et conquérants de la Renaissance. Ces derniers partent à la découverte du continent américain et découvre des civilisations aux cultures différentes qu’ils décident d’appeler dans leur écrit « bon sauvage » (Voyage au Canada de Cartier, Supplément au voyage de Bougainville de Diderot). Ce mythe a permis ensuite aux écrivains contemporains de critiquer les aberrations de la société occidentale, s’imposant dans le monde.
Dans ce contexte économique et social, les objets du quotidien s’en inspirent et mettent en avant dans les ornements ce qu’ils nommaient des « bons sauvages ».
Les caractéristiques de l’objet
Une pendule « au nègre » ou « bon sauvage » est une pendule présentant, autour du cadran, des esclaves. Certains portent le cadran sur leur dos, d’autres soutiennent une structure, et certains s’appuient tout simplement sur le cadran pour se tenir. Dans tous les cas, vous retrouvez un personnage noir représentant « le bon sauvage ». Il est donc très souvent mis en scène : certains fument, d’autres versent un sac, tirent à l’arc, travaillent… Un socle soutient le cadran et on peut y apercevoir une scène avec toujours des « bons sauvages ».
Comme le restant des pendules de cette époque, les ornements font partie de ce type d’objet et les matériaux restent les mêmes : bronze doré et patiné en grande majorité.
Prix et estimation en vente aux enchères
Il est assez facile de trouver des pendules de ce type sur le marché des enchères. Pourtant la valorisation des objets varie drastiquement d’une pendule à l’autre : chaque pendule « au nègre » développe sa mise en scène, avec des ornements plus ou moins détaillés.
Par exemple, une pendule « au bon sauvage » de l’époque Directoire (fin XVIIIe) a été vendue pour plus de 16 800 euros. On y retrouve deux esclaves portant une sculpture ornant le cadran. Son support en bronze doré représente une scène marine avec deux personnages sur un radeau.
Des objets plus épurés en ornement se vendent autour de 3 000 et 4000 euros. Une pendule au nègre du XXe siècle a été estimée entre 300 et 400 euros.
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