Jean François MILLET

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Cote, prix et estimation de Jean François MILLET

Jean-François Millet est un peintre français du XIXe siècle. Membre de l’École de Barbizon, un regroupement de peintres paysagistes, il réalise aussi de nombreuses scènes de genre et s’inscrit comme l’un des artistes principaux dans la représentation des populations paysannes. Il en illustre le quotidien, les valeurs, les mœurs, le rythme de vie et les pratiques ancestrales. 

Peintures

Les peintures de Jean-François Millet sont estimées entre 500 et 1 500 000 euros.

Sa spécialité, les scènes de genre illustrant pour la majorité la vie paysanne, rencontre un grand succès. Ces toiles se vendent entre 5 500 et 2 450 000 euros avec l’huile sur toile La cardeuse.

Il peint aussi des paysages, fidèle à l’École de Barbizon, bien qu’à part de ses collègues artistes, qui se vendent aujourd’hui entre 3 500 et 585 000 euros.

Peinture de Jean-François Millet – Un berger et son troupeau sur la plaine près de Barbizon – Estimée 250 000 – 350 000 $

Nous retrouvons quelques peintures religieuses, représentant des putti ou encore des événements de la Bible, vendus entre 420 et 222 800 euros.

Enfin, l’artiste produit des portraits, vendus entre 10 000 et 415 700 euros avec celui de Madame Martin, en 1840.

Dessins

Les dessins, estimés entre 65 et 711 000 euros, reprennent les thématiques abordées dans ses peintures.

Pour les paysages, les prix s’ouvrent sur des croquis et des études au crayon ou au fusain pour laisser la place à des représentations en couleurs et au pastel. Ils se vendent entre 120 et 1 300 000 euros avec le dessin au pastel L’horizon, 1868.

Dessin de Jean-François Millet – Femme étendant son linge – Estimé 200 000 – 300 000 $

Les scènes de genre, elles aussi d’abord représentées au crayon pour les prix les plus bas, se vendent entre 150 et 786 000 euros avec un autre dessin au pastel, Les oies sauvages, 1865.

Il en va de même pour les portraits, les études du corps et les nus, vendus entre 320 et 102 100 euros.

Estampes

Les estampes sont estimées entre 3 et 22 600 euros.

Les scènes de genre sont, une fois encore, les plus appréciées sur le marché de l’art, vendues entre 5 et 19 200 euros avec la célèbre estampe à l’eau-forte, Les glaneuses, 1855-1856. Cette thématique est majoritaire, ainsi, certaines estampes reviennent à de nombreuses reprises, réalisées en plusieurs exemplaires, comme La bouillie, Les bêcheurs ou encore Le départ pour le travail.

Nous retrouvons cependant quelques paysages, vendus jusqu’à 1500 euros avec une eau-forte de 1855-1856 représentant un port, mais aucun portrait.

Qui est Jean-François Millet ? 

L’enfance à Gruchy

Né en 1814 à Gruchy, Jean-François Millet grandit au sein d’une famille de paysans, et est l’aîné d’une grande fratrie. Il s’attèle jusqu’en 1834 aux activités de la ferme familiale.

Durant sa jeunesse Millet se plaît à pratiquer le dessin.

Grâce à l’intercession de son père, il rejoint Cherbourg en 1834 où il débute un apprentissage, notamment auprès du peintre d’histoire Théophile Langlois de Chèvreville.

En 1837 il obtient une bourse qui lui permet d’intégrer l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris au sein de l’atelier de Paul Delaroche. Suite à son échec au Prix de Rome en 1839, Millet est contraint de quitter les Beaux-arts.

Millet, ou la richesse artistique

À partir du milieu du XIXe siècle, Millet commence à travailler dans le village de Barbizon. Il poursuit ainsi l’essor du travail en plein air amorcé par les artistes comme Camille Corot dès 1822. Le travail sur le motif est en effet ce qui caractérise l’école de Barbizon.

L’artiste s’attache à restituer dans ses peintures des motifs issus du monde paysan, mettant à l’honneur ses femmes et hommes travailleurs, dans un style réaliste qu’il nourrit d’une solide connaissance de l’art du passé et qu’il allie à une forte sensibilité à l’art de son temps.

Ses figures traduisent la difficile réalité du monde paysan de l’époque à l’image du célèbre Angélus dont il reçoit commande par un collectionneur américain, Thomas Gold Appleton.

Le style réaliste, empreint de véracité, déployé par Millet dans les œuvres de cette période n’emporte guère les faveurs du monde bourgeois.

À la fin des années 1860 et pendant près d’une décennie, Millet propose plus de représentations de paysages. Ces espaces fortement imprégnés de luminosité, à l’appui de jeux et contrastes, sont foisonnants.

Ses tableaux sont annonciateurs de l’impressionnisme.

Les œuvres de Millet sont une importante source d’enrichissement pour des artistes de la fin de siècle comme Claude Monet, Camille Pissarro ou encore Vincent Van Gogh. Si ses peintures le distinguent, il a également réalisé des eaux-fortes ainsi que des œuvres au pastel.

Son travail a par ailleurs fortement inspiré les artistes du XX siècle dont Salvador Dali, ayant éprouvé une véritable fascination pour l’Angélus et dont les observations ont conduit à l’identification d’un motif essentiel pour la compréhension de la toile.

La belle postérité institutionnelle de Millet

Si l’Angélus n’est pas acquis par son commanditaire initial après production, il s’ensuit de nombreuses pérégrinations quant à son acquisition. Le tableau finit par entrer sur donation au Musée du Louvre en 1909, ce legs intervient au décès du collectionneur d’art Alfred Chauchard.

Les œuvres de Millet font partie d’importants fonds de collections en France et à l’étranger, il est particulièrement bien représenté par le musée d’Orsay.

À son décès en 1922, la maison qu’il occupe à Barbizon devient un musée.

Reconnaître la signature de Jean François MILLET

Jean François MILLET fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de ses œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

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