Raymond HAINS

Plasticien français , 1926-2005

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Cote, prix et estimation de l’artiste Raymond HAINS 

Raymond Hains est un artiste français né en 1926. Il se fait connaître à travers sa maîtrise de la photographie et de l’abstraction à travers laquelle il la traite pour la déformer. L’artiste travaille alors sur les différentes formes que peut prendre une image, les différentes façons de la percevoir, mais aussi de ce que nous pouvons en faire.

 

Estimation minimale – maximale

Peinture 500 – 300 000 €
Sculpture 400 – 90 000 €
Photographie 300 – 15 000 €
Estampe 100 – 12 000 €
Dessin 500 – 80 000 €

Peintures

Raymond Hains produit de nombreuses peintures et affiches dites «lacérées» et déchirées qui sont estimées entre 500 et 300000 euros. Cette première catégorie est plus rare que la seconde et regroupe des collages de textes et des peintures à l’acrylique, vendus entre 700 et 20000 euros, avec une toile de sa série Seita, de 1970.

Peinture Raymond Hains

Peinture de Raymond Hains – Tôle – Estimée 75 000 – 100 000 €

Ses affiches lacérées sont bien plus nombreuses et rencontrent un grand succès. Elles se vendent entre 1 000 et 270000 euros et sont, de loin, les meilleures ventes de l’artiste.

Sculptures

Les sculptures de l’artiste sont estimées entre 400 et 90000 euros. Elles reprennent, pour la majorité, le sujet des allumettes sous la forme de sculpture en bois, en plastique, ou même sous forme de bijoux. Ces derniers se vendent entre 1 200 et 2 000 euros, tandis que ses représentations en bois ou en plastique sont cédées entre 400 et 145000 euros pour son modèle Saffa, de 1964. 

Sculpture Raymond Hains

Sculpture de Raymond Hains – Saffa – Estimée 35 000 – 55 000 £

L’artiste crée aussi une série de disques dans son emballage, vendus entre 400 et 1 000 euros.

Photographies

Les photographies sont estimées entre 300 et 15000 euros. Raymond Hains réalise des clichés urbains, auxquels il n’apporte aucune modification. Ces derniers se vendent entre 700 et 4 000 euros, avec le cliché Arthur revient

L’artiste travaille aussi à la superposition de divers éléments photographiés, à la manière de collages d’affiches, vendues entre 1 300 et 6 400 euros, avec la photographie Rolling Stones IV, de 1998.

Enfin, nous retrouvons ses célèbres photographies déformées, grâce à l’«hypnagogoscope», ou à travers des moyens simples, comme l’utilisation de miroir. Elles se vendent actuellement entre 600 et 11500 euros.

Estampes

Les estampes, estimées entre 100 et 12000 euros, regroupent de nombreuses sérigraphies et lithographies. Nous retrouvons des reproductions de ses affiches déchirées, vendues entre 20 et 70 et 500 euros, mais surtout des représentations déformées de marques ou d’éléments connus de la société contemporaine. Ces dernières se vendent entre 100 et 2 500 euros, avec la sérigraphie American Express, 1982-1987, juste devant une autre sérigraphie, La biennale éclatée, 1976.

Dessins & aquarelles

Les dessins de l’artiste, estimés entre 500 et 80000 euros, reprennent ses collages d’affiches déchirées, vendus entre 500 et 71100 euros, avec une production de 1962. Une fois encore, ces productions sont les plus célèbres de l’artiste et rencontrent le succès le plus grand.

Nous retrouvons aussi ses allumettes, vendues entre 750 et 1 300 euros, avec un dessin, Saffa, de 1974.

Raymond Hains réalise aussi des dessins à l’encre ou encore des textes sur des affiches, vendus entre 1 500 et 5 200 euros, avec celui nommé Dessins de Pénélope, 1952.

Qui est Raymond Hains ?

La photographie et la déformation optique

Cet artiste plasticien français est né en 1926. Sa formation artistique s’est déroulée aux beaux-arts de Saint-Brieuc, de Rennes puis de Paris où il s’installe. Durant son apprentissage, il se lie à de nombreux artistes et notamment François Dufrêne, Yves Klein, et Daniel Spoerri, avec qui il signa le «Manifeste du nouveau réalisme» en 1960. 

Au départ son intérêt pour la création passe essentiellement par la maitrise de l’art de la photographie. C’est en 1944, muni d’un appareil Kodak qu’il réalise ses premiers clichés des vestiges de la guerre. L’artiste détruit l’image du réel avec «l’hypnagogoscope», outil technique, qui, ajouté à l’appareil photographique, déforme l’image. En 1948 est présentée sa première exposition sur le sujet.

En 1952 il publie un texte intitulé «Photo Almanach Prisma» reprenant sa vision de l’art et ses expériences à travers la déformation de l’image. Cet écrit présente son manifeste. La curiosité qui anime l’artiste le pousse vers la réalisation de courts-métrages aux côtés de son ami Jacques Villeglé, où il expérimente non seulement la déformation, mais également l’abstraction.

Dans les années 1950, «L’ultra lettre» est un autre de ses moyens d’expression. Le photographe déforme les mots et les lettres pour créer une optique nouvelle, qu’il fige en photographie. 

Affichages et manifestations de l’esthétique du nouveau réalisme

La quête de nouveautés visuelles ne s’arrête jamais pour Hains et Villeglé qui prennent le parti d’arracher des affiches collées dans les rues, pour créer une nouvelle esthétique. Hains est à la recherche perpétuelle de la transformation des signes typographiques. Le hasard joue un grand rôle dans son œuvre, puisque la plupart des affiches exposées en 1957 sont le fruit de l’arrachage par les passants. 

Les mots l’inspirent, il écrit de nombreux poèmes, et les déforment, inspiré en cela de Stéphane Mallarmé, ou encore Guillaume Apollinaire. Il travaille sur l’imbrication des mots et leur sens, souvent dans l’humour de nombreuses lapalissades.

C’est en 1960 que les nouveaux réalistes, dont Hains fait partie, signent leur Manifeste. Le nouveau Réalisme s’interprète alors comme la mise en œuvre des «nouvelles approches perceptives du réel». De nombreuses expositions ont lieu dans les années 1960 à Paris et à l’étranger. 

Critique et postérité contemporaine

Son art vit et évolue avec son temps. L’artiste réalise dans les années 1990 des «mackintoshages» mettant en valeur des impressions écrans d’ordinateurs. L’informatique permet l’apparition et la disparition instantanée d’information, ce qui permet de nourrir l’imaginaire de l’artiste. L’artiste meurt en 2005, au sommet de son art.

On ne compte plus le nombre d’expositions auxquelles a participé ce père du nouveau réalisme français. En 2001, une exposition rétrospective lui est consacrée au centre Georges Pompidou. 

Les pièces présentées en ventes aux enchères, et notamment les affiches, sont estimées plusieurs dizaines de milliers d’euros. En octobre 2007, une œuvre présentant des affiches lacérées sur deux tôles, datant de 1967 et estimé entre 80000 et 100000 € s’est envolé pour 334584 euros.

Reconnaître la signature de Raymond HAINS

Raymond HAINS fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de leurs œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci-dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.

signature Raymond HAINS

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