Richard PRINCE
Peintre et photographe américain appartenant au mouvement de l’appropriation art, 1949
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Cote, prix et estimation de l’artiste Richard PRINCE
Richard Prince, photographe et peintre, s’intègre dans le mouvement appropriation art. Il s’agit alors de s’approprier une œuvre d’un autre artiste ou, plus largement, une réalisation en y apportant plus ou moins de modifications. Son art est ainsi très controversé durant son époque, mais reste très apprécié par les amateurs et collectionneurs.
Estimation minimale – maximale |
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Photo | 270 – 4 930 000 € |
Peinture | 170 – 10 300 000 € |
Dessin | 400 – 1 000 000 € |
Estampe | 100 – 806 400 € |
Photos
Les photographies de Richard Prince sont estimées entre 260 et 4 900 000 euros. Il procède, pour beaucoup, à des techniques de collage, ou même de dessin comme Madame Butterfly, 2006, entre 600 et 800. Les sujets sont divers, tant féminins que masculins, comme Cowboy, en 1993, vendu 264 900 euros et Girlfriend #6 from the Cowboy and Girlfriends series, 1995, vendue 4000 euros. Il reprend aussi des affiches de mode et de publicité, notamment pour sa célèbre photographie Fashion, 1982, vendue 2 106 480 euros.
Ses séries sur les cowboys sont très demandées et se vendent elles aussi à des prix élevés, notamment une de 2000, vendue 2 600 000 euros. C’est cependant Lake Resort Nurse, entre 2002 et 2003, qui réalise un record de vente avec un prix marteau de 2 651 127 euros.
Peintures
Richard Prince réalise aussi quelques peintures estimées entre 170 et 10 305 410 euros. Les thématiques sont variées, entre les paysages comme Harrods Facade, London, 1996, vendu 170 euros, des portraits abstraits, avec Portrait of a man, 1971, entre 4400 et 5800 euros, des compositions abstraites avec A Rare Occurrence, 1978, entre 600 et 980 euros.
Nous retrouvons aussi la thématique de l’infirmière qui revient beaucoup dans ses productions comme Nurses Dormitory #3, de 2003, vendue 1 005 404 euros. Ce dernier sujet est recherché sur le marché de l’art, Runaway Nurse, entre 2005 et 2006, se vendant au prix de 8 678 240 euros.
Il réalise aussi beaucoup de peinture à l’acrylique comme School Nurse, de 2005, vendue 3 900 000 euros ou encore Aloha Nurse, de 2002, pour 3 700 300 euros.
Dessins & aquarelles
L’artiste aussi doué en dessin, en produit quelques-uns à l’encre, au stylo, fusain, feutre et autre. Estimés entre 400 et 1 000 000 d’euros, les thématiques abordées sont une nouvelle fois éclectiques.
Des écrits comme What a Kid I was, vendu 2 300 euros, des croquis avec Three Castered Figures, 1972, entre 2 000 et 3 500 euros, des compositions de photographies avec Publicity, de 1999, entre 20 000 et 29 000 euros, ou encore des portraits comme un, réalisé en feutre en 1999, vendu 23 000 euros. C’est une réalisation sans titre, au crayon gras, De Kooning, entre 2006 et 2007, représentant trois femmes, qui se vend au prix au marteau le plus élevé, 609 000 euros.
Estampes
Ses estampes reprennent les mêmes thématiques que sont la publicité, le cinéma et les portraits. Les estimations, entre 100 et 806 400 euros, s’ouvrent sur une affiche, Mo(nu)menter, de 2005.
L’artiste réalise de nouveau des textes, en sérigraphie cette fois, comme Oedipus Schmedipus, en 1994, vendu 5 000 euros, des sortes de collages en photogravures avec New Figures, de 2014, entre 30 000 et 40 000 euros ou encore des impressions numériques de sa série sur les cowboys, du titre éponyme, en 2000, vendue 250 900 euros. C’est cependant sa sérigraphie Grassy Knoll, de 1992, qui se vend au prix le plus élevé, 470 400 euros.
Qui est Richard PRINCE ?
Des oeuvres polémiques
Richard Prince, né en 1949 est un artiste peintre et photographe américain appartenant au mouvement de l’appropriation art. Il vit et travaille dans l’état de New York.
Sa première influence fut l’art de Jackson Pollock, lorsque Prince était encore un adolescent : la personnalité atypique de Pollock et sa nouvelle conception de l’art donnèrent envie au jeune Prince l’envie d’être artiste. Après un long voyage en Europe et des études d’art dans le Maine, il se rendit à New York, où eut lieu sa première exposition à la CEPA Gallery en 1980. Puis, de nombreuses expositions s’enchainèrent, à New York et Los Angeles notamment. Enfin, en 2007, la consécration vint avec une exposition rétrospective du Solomon R. Guggenheim Museum de New York. Ses œuvres, toujours sujettes à polémique, sont aujourd’hui exposées dans tous les plus grands musées d’art moderne.
L’appropriation
Dès 1975, Richard Prince commence à utiliser la rephotographie dans le cadre du mouvement artistique de l’appropriation, qui est l’objet de grands débats dans le monde de l’art. L’appropriation est une forme d’art conceptuel qui a souvent été rapproché du détournement et qui consiste à copier de façon délibérée l’œuvre d’un artiste totalement ou partiellement grâce à la réutilisation de certains moyens esthétiques.
Cette démarche, qui peut être effectuée de manière critique ou comme un hommage, a été initiée dans les années 70 par des artistes comme Douglas Crimp ou Cindy Sherman qui tentaient alors de déconstruire les notions d’appropriation de l’art ou d’originalité artistique. Richard Prince, quant à lui, photographie des œuvres d’autres artistes qu’il expose telles qu’elle ou sous forme de collages. Cette pratique lui a valu en 2008 un procès du photographe Patrick Cariou pour atteinte au droit d’auteur ; Prince avait en effet utilisé des photographies du livre Yes Rasta de Carriou qu’il avait présenté sous forme de collages lors de l’exposition Canal Zone. La justice donne dans un premier temps raison à Carriou, puis la cour d’appel américaine en décide autrement, en s’appuyant sur la loi du Fair Use et autorise Prince à exposer et vendre ses œuvres.
Cote sur le marché
Malgré les fortes polémiques parfois liées au mouvement de l’appropriation art, les collectionneurs et amateurs soutiennent l’art de Prince, et contribuent à sa côte qui est extrêmement haute. Ainsi, deux de ses photographies Spritual America, 1981 et Untitled (Cowboy), 2000 font partie des dix photographies les plus chères au monde. Untitled (Cowboy) est d’ailleurs la première photographie à avoir dépassé le million de dollars dans une vente aux enchères, chez Christie’s à New York en 2006. Sans atteindre les prix précédemment cités, les œuvres de Prince connaissent un franc succès sur le marché de l’art français et se vendent régulièrement à plusieurs dizaines de milliers d’euros, comme Sans Titre (Cowboys and girlfriends), 1992, vendu chez Artcurial plus de 20 000 euros en juin 2019.
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