Jean-Paul Riopelle
Peintre et sculpteur canadien du XXème siècle, 1923-2002
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Cote, prix et estimation de l’artiste Jean-Paul Riopelle
Jean Paul Riopelle, se forme rapidement à la peinture et intègre un groupe d’artistes surréalistes appelés les Automatistes. Plus tard, il développe des techniques de peinture à la spatule ou encore au couteau, puis découvre la sculpture. Il produit énormément d’œuvres lors de son retour au Québec, après des années en France.
Estimation minimale – maximale |
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Peinture | 5 000 – 1 300 000€ |
Estampe | 100 – 5 000 € |
Dessin | 1 000 – 150 000 € |
Sculpture | 1 000 – 150 000 € |
Peintures
Ce peintre surréaliste produit des toiles où se mêlent formes, couleurs et textures. Estimées entre 1 600 et 3 500 000 euros, nous retrouvons des compositions abstraites en noir et blanc comme Cache de canard, de 1974, entre 3 000 et 4 700 euros. Les toiles à la spatule ou au couteau sont facilement distinguables et rencontrent un certain succès comme Doubs, 1959, entre 230 000 et 300 000 euros, ou encore Taillis, 1957, entre 99 000 et 150 000 euros. Ces toiles font partie de ses meilleures ventes avec une, sans titre, de 1953, vendue 4 200 000 euros.
Il explore aussi d’autres jeux de couleurs avec l’acrylique, moins profondes, plus légères avec des toiles sans titre, très abstraites, illustrant des infrastructures ou des paysages souvent estimées entre 2 000 et 15 000 euros.
Estampes
Ses nombreuses lithographies, sérigraphies et eaux-fortes sont estimées entre 10 et 23 000 euros. Nous retrouvons quelques affiches, comme D’Hier et Aujourd’hui, de 1990, estimé entre 25 et 100 euros, des lithographies rappelant ses jeux de textures, comme Feuilles III, de 1967, vendu 3 000 euros, ou encore Automne, 1969, pour 5 200 euros.
Les eaux-fortes de l’artiste, moins riches en couleurs, jouent davantage avec le noir, comme Tête de sanglier, 1968, vendu 2 200 euros, ou encore Canard, 1968 elle aussi, pour 6 700 euros.
Ces deux techniques rencontrent un certain succès sur le marché, les meilleures ventes étant attribuées à sa lithographie Echo, 1967, pour 16 000 euros, puis à son eau-forte Trois lunes du matin, pour 13 000 euros.
Dessins & aquarelles
Ses dessins et aquarelles, au rendu texturé grâce aux jeux de couleurs employés, rappellent la technique des Automatistes avec des compositions sans titre, de 1962, au pastel. Les lignes noires s’entremêlent, à la manière de ratures. Ses dessins étant estimés entre 450 et 410 000 euros, celles-ci le sont entre 23 000 et 27 000 euros.
Des dessins à l’encre sont plus épurés, mêlant lignes et formes de couleurs. Il réalise une série sans titre, 2 000 euros, l’une d’elles se vendant 8 000 euros.
D’autres dessins sont plus denses, rappelant ses peintures, comme une composition de 1952 vendue 55 000 euros. Ces dessins ont le plus de succès, la meilleure vente étant attribuée à un, sans titre, de 1954, pour 103 000 euros.
Sculptures
Ses sculptures en bronze, estimées entre 3 500 et 80 000 euros, représentent, pour la majorité, des animaux. Nous retrouvons ainsi un grand nombre de Hibou, parfois Carnaval, de 1973, vendus 20 000 euros, ou alors Masque, pour 26 000 euros, ou encore Relief, pour 21 000 euros.
Il produit aussi un Loup-Garou, entre 1970 et 1989, vendu 15 000 euros et une Famine ailée, entre 19 000 et 25 000 euros.
La meilleure vente est l’un de ses célèbres Hibou, de 1969, vendu au prix de 27 000 euros.
Qui est Jean-Paul RIOPELLE ?
Un cœur qui balance entre le Canada et la France
Peintre, sculpteur et graveur canadien, Jean-Paul Riopelle est considéré comme l’un des plus importants peintres abstraits de sa génération. Né à Montréal en 1923, il entre à l’École Polytechnique en 1938 pour suivre des cours d’architecture. Il poursuit ses études à l’École du meuble au début des années 1940.
Fatigué des tendances conservatrices de la politique québécoise, il s’installe définitivement à Paris en 1947. C’est dans les expositions parisiennes qu’il connait ses plus grands succès, notamment avec sa collection intitulée « Les Grandes Mosaïques ».
En dépit de sa longue résidence en France, il entretient une relation étroite avec la ville de son enfance. En 1974, il construit un studio à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson au nord de Montréal. À partir de là, il partage son quotidien entre le Québec et la France. Il décède le 12 mars 2002 sur une île au nord de la ville de Québec au Canada.
Une vie artistique engagée
Jean-Paul Riopelle est plongé très jeune dans le monde artistique. À 13 ans, il est initié au dessin par Henri Bisson, un peintre et sculpteur qui lui enseigne le style néoclassique.
Ses premières œuvres sont des paysages, mais c’est sous l’influence de Paul-Emile Borduas, son professeur à l’École du Meuble, qu’il se tourne vers l’abstraction. En 1946, Riopelle devient membre du groupe « Les Automatistes » composé d’une quinzaine d’artistes et fondé par Borduas. Ensemble, ils dénoncent l’obscurantisme et l’immobilisme de la société canadienne-française. Ils réalisent des œuvres abstraites afin faire place à toute la « spontanéité de la création ».
À son arrivée en France, Riopelle s’associe au mouvement surréaliste à Paris. Il se lie d’amitié avec des personnalités influentes des années 1950 telles que Alberto Giacometti, Samuel Beckett, Marcel Duchamps ou encore Joan Miro. C’est aussi à cette époque que débute sa relation sulfureuse avec la peintre américaine Joan Mitchell : une histoire passionnelle qui stimule son inspiration artistique.
Un artiste multidisciplinaire
Jean-Paul Riopelle est l’un des rares artistes dont les œuvres figurent aussi bien dans des collections publiques que des collections privées à travers le monde. Il a produit une œuvre composée de peintures, sculptures, collages, gravures, lithographies et céramiques.
À partir des années 1950, il devient célèbre grâce à ses « Grandes Mosaïques ». Il utilise une spatule pour étendre des épaisses couches de peinture multicolores juxtaposées sur la toile ce qui donne au public une vision d’un paysage vu du ciel. L’une des œuvres phares de la collection : Vent du Nord (129,5 x 194,9 cm) datant de 1952 a été vendue 5 108 226 euros dans une vente aux enchères à Toronto.
Dans les années 1960, il diversifie ses moyens d’expression (encre sur papier, aquarelle, lithographie, collage, huile…). Un nouveau défi pour lui, cette prise de risque s’avère fructueuse, puisqu’en 1963 il signe l’œuvre Point de Rencontre qui connait un franc succès. Pour vous donner une idée, une lithographie originale de cette époque de 40×80 cm s’est vendue 4 034 euros.
À partir de 1970, il se tourne vers la sculpture et réalise la célèbre fontaine du stade olympique de Montréal nommée « La joute ». Du côté de la peinture, il réalise la série « des Hiboux ». Puis il entreprend un voyage dans le Grand Nord qui lui inspire la série « des Icebergs ». Enfin, à son retour au Canada, il peint la série « des Oies blanches » auxquelles il s’identifie particulièrement, car, comme lui, elles sont de grandes migratrices qui traversent régulièrement les océans.
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Comme beaucoup d’artistes, Jean-Paul Riopelle ne signait pas la totalité de ses œuvres. Cependant, vous retrouverez ci-dessous un exemple de signature afin de vous faire une première idée. Des variantes de cette signature existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
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