Stanley Spencer
Peintre anglais du XXème siècle, 1891-1959
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Cote, estimation et prix de l’artiste Stanley Spencer
Stanley Spencer est un peintre surréaliste formé au dessin ainsi qu’aux dessins d’architecture. Il s’intéresse alors à l’art primitif italien, influencé par cette approche architecturale. Mais, marqué par les Guerres mondiales, il se penche plus tard sur trois thématiques principales qui sont la guerre, la résurrection et l’amour, fortement influencé par son vécu.
Estimation minimale – maximale |
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Peinture | 280 – 5 900 000 € |
Dessin | 70 – 570 000 € |
Estampe | 30 – 5 000 € |
Peinture
Estimées entre 280 et 5 900 000 euros, ses huiles sur toiles surréalistes sont bien souvent figuratives. Nous retrouvons Beatitude 3 : Seeing, 1938, vendu 558 000 euros puis d’autres, plus réalistes comme A bibliomaniac, vendu 600 euros, ou encore Dr Bierer, de 1943, pour 270 500 euros.
Il réalise aussi de nombreux paysages comme Boys Garden, 1957, pour 227 000 euros et Landscape, Gloucestershire, 1940, cédé pour 706 000 euros. Certains d’entre eux sont bien plus complexes et surréalistes, comme The Garage, de 1929, vendu 1 600 000 euros. Ces toiles ont un grand succès sur le marché, Chris Preaching at Cookham Regatta : Conversation between Punts, 1955, se vendant 6 300 000 euros, juste devant Sunflower and Dog worship, 1937, vendu 5 400 000 euros.
Dessin
Les dessins et aquarelles de Stanley Spencer sont estimés entre 70 et 570 000 euros. Certains portraits sont bien moins surréalistes, comme Portrait of a boy, au crayon en 1956, vendu 4 400 euros, ou encore Portrait of a girl, 1958, vendu 5 100 euros. D’autres représentations figuratives sont plus abstraites, révélant des corps plus difformes comme Knitting a Jumper, 1944, estimé entre 6 600 et 8 800 euros ou encore Woman with Balloons, 1935, entre 1 600 et 2 700 euros.
C’est une aquarelle de 1912, David and Bathsheba, réaliste, qui est cédée au prix marteau le plus élevé, 151 000 euros.
Estampe
Estimées entre 30 et 5 000 euros, les estampes de l’artiste représentent, une fois encore, de nombreux portraits dont une majorité de lithographies comme ceux de Caroline Pullan, 1955, vendues 780 euros et 1250 euros. Plus abstraits, nous retrouvons de dessins figuratifs, comme Retrieving the Ball, 1953, vendu 6 000 euros, ou encore Marriage at Cana, pour 335 euros. Cette dernière lithographie est aussi réalisée à l’eau-forte et rencontre un certain succès, se vendant 5 800 euros.
Stanley Spencer réalise aussi des lithographies très colorées, comme Ship Building on the Clyde – Burner, 1940, vendu 1500 euros.
Qui est Stanley Spencer ?
Un artiste dès l’enfance
Stanley Spencer, aujourd’hui appelé « Sir Stanley Spencer » est un peintre britannique du XXe siècle. Issu d’une famille d’artistes, il grandit dans une atmosphère empreinte de culture. Né à Cookham, le 29 juin 1891, il décède à Cliveden le 13 décembre 1959.
Il intègre plusieurs grandes écoles d’art dès l’âge de 14 ans, âge où il commence à pratiquer le dessin et le dessin d’architecture. Il participe aux deux Grandes Guerres, et restera profondément marqué par ces expériences. Il exprime ce traumatisme dans un grand nombre de toiles.
Stanley Spencer devient membre de la « Royal Academy » et est fait chevalier en 1959, l’année de sa mort.
De l’innocence à la guerre
L’ensemble des œuvres de Stanley Spencer ont été peintes sous l’influence des primitifs italiens. Ce courant est marqué par l’humanisation des personnages et l’apparition des architectures et paysages complexes.
Stanley Spencer s’inspire de trois grands thèmes principaux et récurrents. À savoir la résurrection, la guerre et l’amour. Il affirme progressivement son propre style de peinture, mais quel que soit le thème abordé, toutes ses toiles ont en commun le renvoi direct ou indirect à son village natal, Cookham. Stanley Spencer voit en ce village son propre paradis, créé par les souvenirs innocents de son enfance.
Des œuvres inspirées par des événements personnels
L’ensemble de la carrière de Stanley Spencer est marquée par trois périodes distinctes.
La première période est caractérisée par des scènes bibliques, mettant en avant le mystère de la Trinité. Sa peinture caractérise les grands principes humanistes telle que la rédemption, et les principes bibliques tels que la crucifixion. C’est notamment dans cette optique qu’il peint « The Navity » en 1912.
Puis, Stanley Spencer peint sur un thème consacré à la guerre. Il retranscrit aussi bien l’horreur que vie le soldat sur le champ de bataille, que la joie des familles au retour de leurs bien-aimés. De 1923 à 1936, il travaille sur une série de peintures murales, appelée « The Resurrection, Cookham ». Celle-ci est aujourd’hui encore considérée comme l’une des œuvres majeures de l’art britannique de son époque.
Enfin, à partir des années 1930, Stanley Spencer adopte un style influencé par ses préoccupations sexuelles. Influencées par son divorce, puis par le décès de sa deuxième femme, ces œuvres s’éloignent du concept idyllique de sa ville natale pour laisser place à une certaine frustration personnelle. C’est notamment ce qui est retranscrit dans « Portrait aux deux nues » de 1936.
Reconnaître la signature de Stanley Spencer
Comme beaucoup d’artistes, Stanley Spencer ne signait pas la totalité de ses œuvres. Cependant, vous retrouverez ci-dessous un exemple de signature afin de vous faire une première idée. Des variantes de cette signature existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
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