Faut-il investir dans l’Art ?

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Mr Expert

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À l’heure où les taux d’intérêt sont au plus bas, les placements financiers deviennent de moins en moins rentables, ne garantissant que des bénéfices maigres, soumis aux risques du marché. Quant aux placements immobiliers, s’ils constituent un investissement intéressant à long terme, permettant une transmission à ses descendants et d’ainsi leur assurer une certaine stabilité, ils ne constituent pas un patrimoine particulièrement rémunérateur, en plus d’exiger un suivi et un déploiement d’énergie considérable pour générer des revenus.

Pourquoi pas alors songer aux fruits du marché de l’Art ? D’après une pléthore d’experts, ce marché ne cesse de s’étendre et développe une activité économique toujours plus importante. Les bénéfices eux, peuvent battre des records et un bon placement peut rapporter gros, voire même très gros…. À condition de le réaliser dans les bonnes conditions et de bien mesurer tous les critères qui font d’un investissement un projet réussi. Quels sont-ils ? Comment investir sereinement ? Réponses dans cet article.

La démocratisation du marché et le développement des musées : les sources de la croissance du marché de l’Art

Longtemps réservé à la haute noblesse puis à la bourgeoisie, le business de l’art est souvent considéré comme plutôt fermé, réservé à de grands connaisseurs ou à de riches investisseurs. Si cette réalité est relativement pragmatique, il n’en demeure pas moins que l’on assiste depuis quelques décennies à une révolution démocratique dans le secteur avec un nombre de collectionneurs grimpant en flèche.

À titre d’exemple, alors qu’il n’y avait à travers le monde qu’un demi-million d’amateurs-consommateurs au sortir des grandes guerres, leur nombre atteint aujourd’hui plus de 70 millions disséminés sur l’ensemble du globe. Outre l’augmentation constante du pouvoir d’achat des ménages, c’est bel et bien la situation financière mondiale qui a contribué à tirer le marché de l’art vers le haut. Avec des taux d’intérêt négatifs, les investisseurs ont davantage tendance à s’éloigner des secteurs d’investissement traditionnels pour, progressivement, s’orienter vers ce nouveau marché plus rentable et réaliser des prêts avec des intérêts quasiment nuls. 

Autre élément central pour bien comprendre le dynamisme de ce secteur : le développement exponentiel des musées. Clients de premier choix car soumis à la nécessité de posséder les œuvres susceptibles d’être prisées par les visiteurs, les musées sont prêts à débourser, en fonction de leur importance et de leur trésorerie, des sommes avoisinant plusieurs millions d’euros pour avoir l’exclusivité d’une œuvre rare et connue du grand public. Au vu de leur nombre croissant, le monde artistique attirant toujours plus de visiteurs chaque année, il paraît donc logique que le secteur soit en pleine expansion puisque la demande se fait toujours plus pressante. Ce phénomène est d’autant plus important que les musées revendent très peu fréquemment leurs œuvres, étant davantage dans l’optique d’agrandir leur collection que de la désagréger. On parvient alors à des taux de rendement pour les collectionneurs qui vendent leur(s) œuvre(s) entre 9 et 15 % en fonction du prix initial.

L’information : la clé pour un investissement réussi

Après avoir salivé face à de tels taux, l’on se demande comment reproduire le même schéma et éviter les arnaques et les mauvais plans et comment se prémunir en cas de crise économique. Pour cela, un seul mantra à garder en tête : recueillir un maximum d’informations. Ne négliger aucun détail sous peine de voir le prix de revente s’amenuiser ou, à l’inverse, de donner un prix inférieur au prix réel. 

Quelques outils essentiels

Il vous faudra tout d’abord vérifier la traçabilité de votre œuvre. Si vous n’avez aucune garantie de la part de la galerie ou de l’expert qui représente l’artiste, sachez que votre bien n’aura déjà que peu de valeur. Avoir une œuvre référencée dans un catalogue détaillé est un moyen d’avoir la certitude totale de ne pas vous faire avoir. 

Par ailleurs, veillez à n’acheter, dans l’optique d’un investissement à long terme, que des œuvres provenant d’artistes côtés, c’est-à-dire référencés et dont au moins une œuvre a fait l’objet d’une vente publique que l’on peut retrouver dans un catalogue de vente.

Enfin, dernier critère fondamental, pour vous assurer que votre projet se fera en toute sérénité : soyez un price-maker (« faiseur de prix ») et non un price-taker (« preneur de prix »). N’hésitez pas à négocier votre prix et ne vous laissez rien imposer : l’Art a un prix et il revient à vous de faire en sorte qu’il soit le plus élevé possible. Nous vous recommandons donc d’estimer votre œuvre par avance, que ce soit par votre propre expertise et celle des sites de référencement ou, de manière plus sûre, par des professionnels comme Mr Expert. Nous serons ravis de vous venir en aide pour déterminer avec vous le juste prix à fixer.

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