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Taxidermie

Le terme taxidermie provient du grec ancien, composé de Táxis qui signifie l’ordre et dérma, la peau. C’est le Nouveau dictionnaire d’histoire naturelle de Louis Dufresne qui fixera son sens au XIXe siècle.

Histoire de la taxidermie

On peut faire remonter la taxidermie à l’époque égyptienne, puisque leur peuple a été le premier à procéder à la momification.

C’est la découverte du savon arsenical par Jean-Baptiste Bécoeur au XVIIIe siècle que l’empaillage d’animaux devint un « art » visant à préserver l’apparence du vivant pour les animaux. Les méthodes changeront durant une cinquantaine d’années grâce aux nouveaux procédés chimiques. Son développement est lié aux expéditions et voyages d’explorateurs autour du monde. Durant une cinquantaine d’années, les changements de composés chimiques afin d’obtenir des résultats plus ou moins efficaces.

Au XIXe siècle les musées se multiplient et la taxidermie permet de présenter des animaux comme dans la nature. À partir de cette période, un intérêt pour le mouvement naitra dans la façon dont sont empaillés les animaux ou insectes.

À l’origine réalisés pour des musées, les animaux empaillés ont pu devenir des objets appréciés des particuliers, et d’autant plus lorsqu’il s’agit de chasseur.

Aujourd’hui, certains artistes font partie de la mouvance dite de « fine taxidermy » ou encore de la « rogue taxidermy ». Par exemple, est connu dans le milieu le duo hollandais Sinke-Van Tongeren, Ferry Van Tongeren qui utilise des méthodes traditionnelles pour imiter à l’identique les animaux empaillés.

Prix des animaux empaillés en vente aux enchères

Toutes sortes d’animaux peuvent être vendus aux enchères, mais c’est surtout l’exotisme et le sauvage qui est privilégié pour les collectionneurs d’animaux empaillés.

Par exemple, une taxidermie d’un tigre (Panthera tigris) de taille moyenne naturalisé en position de marche, estimé entre 6 000 et 7 000 euros, a été vendue 15 000 euros.

tigre animal

Un ours polaire taxidermisé en position de marche, monté sur un socle rectangulaire en bois laqué a pu être vendu, estimé entre 6 000 et 8 000 euros, a pu être vendu 13 970 euros.

D’autres taxidermies moins volumineuses et plus modestes peuvent aussi se vendre aux enchères.

Un loup du Canada, spécimen naturalisé en entier, gueule fermée, d’un très gros individu monté sur socle, estimé entre 2 500 et 2 600 euros, a pu être vendu 1 900 euros.

loup canada

Une taxidermie représentant un Dynaste Neptunus sur graine de Baobab, a pu aussi être estimée entre 950 et 1 000 euros, et vendu pour 1 105 euros.

Les insectes, poissons et autres coléoptères se vendent également en vente aux enchères. Les estimations varient en fonction des spécimens et de l’état de la collection. Il convient, comme souvent, de faire appel à un expert afin de déterminer le juste prix d’une collection.

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