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Les arnaques les plus fréquentes lors de la vente d’une œuvre d’art

L’arnaque, la véritable hantise d’un acheteur. Même si elles sont relativement rares, il est évidemment possible de se retrouver dans ce type de situation, mais celles-ci peuvent avoir des conséquences désastreuses surtout s’il y a beaucoup d’argent en jeu.

Néanmoins, les modes opératoires des arnaqueurs sont souvent les mêmes. Cet article essaiera donc de dresser une liste la plus exhaustive possible sur les arnaques auxquelles vous pourriez vous confronter lors de l’achat d’une œuvre d’art.

L’arnaque au chèque

Cette arnaque se déroule essentiellement sur les sites de vente en ligne sur Internet. Prenons une œuvre X achetée par l’arnaqueur à un prix Y. Lors de la vente, il s’avère que le chèque reçu est égal à un prix supérieur à l’accord qui avait eu lieu au préalable entre les deux parties. À ce moment, l’arnaqueur demande à l’acheteur, souvent sous le prétexte d’un problème concernant le taux de change, d’encaisser le chèque et qu’il est responsable de son erreur. Sauf que le chèque est quant à lui encaissé depuis longtemps et la manœuvre est si habile qu’il est relativement rare que les banques se rendent compte de la fraude.

Le mail ou appel très intéressé

Très souvent, le mail ou appel frauduleux est soit en français soit en anglais, mais la maîtrise de celle-ci est très souvent limitée et approximative. L’arnaqueur se fait ici passer pour un collectionneur ou un acheteur très intéressé, pressé d’acheter cette œuvre dans l’idée de faire un cadeau génial pour un événement exceptionnel comme un mariage ou l’anniversaire d’un proche. Très souvent peu intéressé par le prix, il peut alors présenter plusieurs stratégies diverses : l’arnaque au chèque que nous avons vue ci-dessus, mais également la demande des coordonnées bancaires pour vous faire un virement directement sur votre compte. Pendant ce temps là, le « hackeur » récupère vos données, puis vous les vole, ayant désormais les mains libres pour vous soutirer de l’argent à votre insu.

La vente apparemment sans problème

Dans ce cas de figure, l’arnaqueur met en vente sur Internet une œuvre d’art, décrite, photographiée et apparemment authentique. Le prix du marché correspond également au marché de l’art et à l’estimation qu’un expert pourrait vous en faire. Tout semble donc parfaitement normal étant donnée qu’après vérification rapide, l’œuvre est référencée dans les catalogues.

Cependant, après quelques échanges, l’escroc va rapidement faire pression sur l’acheteur en lui signifiant que l’œuvre risque de lui passer sous le nez, car un autre acheteur est également sur le coup. Il va ainsi pouvoir faire monter rapidement le prix, sous prétexte que l’autre acheteur en question surenchérit pour vous mettre dans l’urgence. Et comme l’acheteur ne souhaite pas, l’œuvre lui échappe, il écoute ce que lui dit l’arnaqueur jusqu’à conclure la vente… pour une œuvre qui n’a en fait jamais été à vendre. La victime s’est ainsi fait voler de l’argent et l’œuvre elle n’a pas bougé d’un pouce.  

Le faussaire

Cette arnaque quoique la plus connue devient de plus en plus rare, mais reste néanmoins très fréquente. Ici, la supercherie est simple : reproduire une œuvre à des fins néfastes en faisant croire que l’œuvre vendue est un authentique. Ces dernières, un véritable marché de faux s’est développé aux quatre coins du planisphère et notamment en Chine où le marché de l’art a véritablement explosé avec la création de nombreuses maisons de ventes au cours de ces 20 dernières années. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir une proportion assez impressionnante des acheteurs se rétracter après les enchères se rendant compte que l’œuvre vendue n’est pas authentique. 

Le problème, c’est qu’il est parfois très difficile de se rétracter, notamment pour les ventes dans les foires et les salons : en effet, aujourd’hui, l’acquéreur dans ces lieux ne bénéficie pas du droit de rétractation de 14 jours prévu par la loi Hamon du 17 mars 2014 relative à la consommation.

L’ensemble de ces arnaques et essentiellement pour ce dernier cas que nous avons cité montre le rôle clef de l’expert pour éviter ce genre de désagréments. Avant toute transaction, n’hésitez donc pas à faire appel à nos services qui pourront expertiser gratuitement une des œuvres que vous possédez et ainsi vous orienter dans la meilleure direction pour la poursuite de votre décision de vendre ou d’acheter. 

Enfin, n’oubliez pas qu’en tant qu’acheteur, vous devez garder votre sang-froid et sous aucun prétexte, réagir dans l’urgence. Un acheteur qui réagit dans l’urgence et marquant des signes de fébrilité est plus enclin à faire une erreur rédhibitoire. 

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