Camille Pissarro
peintre français du XIXème siècle , 1830-1903
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Cote, estimation et prix de l’artiste Camille Pissarro
Camille Pissarro, d’abord négoce avec ses parents, se lance dans l’art après un voyage au Venezuela. L’artiste s’inspire grandement des paysages français, notamment l’Île-de-France et la Normandie. Mais il peine à faire reconnaître son art et vend difficilement ses toiles. Il suit alors plusieurs mouvements artistiques au cours de sa vie, commençant par l’impressionnisme avant de s’orienter vers le pointillisme pour ses paysages.
Estimation minimale – maximale |
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Estampe | 80 – 110 000 € |
Dessin | 100 – 2 265 000 € |
Peinture | 1 200 – 14 167 000 € |
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Estampes
Camille Pissarro réalise aussi des estampes à l’eau-forte, des lithographies, mais aussi des zincographies. Estimées entre 80 et 110 000 euros, elles sont souvent dans des tonalités plus sombres que ses peintres et ses dessins. Il réalise de nombreux paysages, souvent à l’eau-forte, comme Notre Dame de Bruges, de 1894, estimé entre 1 200 et 2 000 euros ou Le pont Pierre, à Rouen, de 1887, entre 5 000 et 6 000 euros.
Toujours fidèle à ses thématiques, nous retrouvons de nouveau des scènes du quotidien comme Les Deux Baigneuses, de 1895, entre 500 et 600 euros et Paysan Bêchant, une lithographie cette fois, entre 160 et 300 euros. C’est cependant son autoportrait qui rencontre le plus grand succès dans ses estampes multiples, estimé entre 50 000 et 110 000 dépendant des exemplaires, et cédé pour 198 480 euros.
Dessins & aquarelles
L’artiste réalise de nouveaux paysages, scènes de vie quotidienne et portrait, que ce soit à la gouache, l’aquarelle, au pastel ou encore au fusain ou au crayon. Estimés entre 100 et 2 265 00 euros, les premiers dessins sont souvent réalisés au crayon ou au fusain, comme La mère de l’artiste, entre 400 et 500 euros ou encore Tête d’homme, entre 300 et 600 euros. Certains d’entre eux rencontrent cependant un certain succès, comme Cardeuse de laine, 1880, vendu au prix de 14 007 euros.
Ses productions en couleurs sont cependant les plus demandées sur le marché de l’art, avec son dessin à la gouache All Saints Church, 1871, pour 256 276 euros. C’est La récolte des pois, de 1887, qui se vend au prix le plus haut, soit 2 800 000 euros, en 2021.
Peintures
Les deux courants artistiques phares de la vie de l’artiste marquent la grande majorité de ses toiles. Estimées entre 1 200 et 14 167 000 euros, elles dénotent d’un grand succès du peintre sur le marché de l’art, contrairement à celui rencontré de son vivant.
Nous retrouvons de nombreux paysages avec La Rouvre aux tourailles, cédé pour 10 854 euros, ou encore Paysage à Pontoise, 1878, entre 20 000 et 30 000 euros.
Le peintre réalise aussi des portraits, dont les sujets sont représentés dans leur quotidien ou en train de réaliser une tâche particulière. C’est le cas de Femme écrivant, entre 19 000 et 26 800 euros, Paysanne, entre 7 000 et 10 700. Ces deux sujets rencontrent un grand succès sur le marché de l’art, faisant ainsi les meilleures ventes avec Le boulevard Montmartre, matinée de printemps, 1897, vendu pour 21 115 500 euros et Gelée blanche, jeune paysanne faisant du feu, 1887-1888, pour 13 576 497.
Qui est Camille PISSARRO ?
Des débuts difficiles
Camille Pissarro naît en 1830, dans les Antilles danoises de parents français travaillant dans le négoce. Lors de ses études, ses aptitudes pour le dessin ne passent pas inaperçues, mais revient tout de même collaborer avec ses parents dans le milieu des affaires. C’est lors d’un voyage au Venezuela que Pissarro décide de se consacrer entièrement à la peinture. Il effectue son apprentissage essentiellement chez Anton Melbye, frère de Fritz Melbye qui voyagea avec Pissarro, mais également Corot, en plus des écoles de dessin qu’il fréquente. Il rencontre Monet en 1859 à l’Académie suisse puis Cézanne et de Guillaumin en 1861.
Malgré le fait que l’artiste expose régulièrement son travail au salon depuis 1959, Pissarro peine à vendre ses toiles. La plupart des paysages qu’il peint représentent l’île de France et la Normandie.
Pissarro et la création du mouvement impressionniste
Pissarro tend à rompre avec la tradition académique en travaillant sur de grands formats des techniques réservées aux esquisses en plein air, comme les grands à-plats de couleurs unis.
Pissarro se rapproche de Monet, Renoir et Sisley en 1869 lorsqu’il s’installe à Louveciennes (Route de Versailles. Louveciennes dans le soleil d’hiver avec neige, vers 1869-1870). Il y adopte un style plus libre, avec de plus petits formats, s’attardant davantage sur le travail de la couleur avec les effets de lumière et d’atmosphère.
L’artiste est obligé de fuir à Londres avec d’autres qui deviendront les impressionnistes, de1870 à 1871. Lorsqu’il rentre, Pissarro et ses compères élargissent leurs réseaux afin d’organiser leur première exposition « impressionnistes » en 1874 tout en essayant de fédérer un maximum de participants. Pissarro est à ce moment une figure de patriarche qui se renouvelle régulièrement. Au début des années 1880, l’artiste s’oriente particulièrement vers l’estampe et fait évoluer son style en abandonnant les principes impressionnistes qui caractérisaient son œuvre. Le peintre se réinstalle dans les environs de Pontoise en 1882 puis à Éragny sur Epte qu’il ne quittera jusqu’à sa mort en 1903 que pour voyager, notamment à Rouen : Le pont Boieldieu à Roen, temps Brumeux, (1896).
Un style en perpétuelle évolution
Tout comme Degas, Pissarro n’était pas seulement peintre, contrairement à de nombreux impressionnistes, mais accordait beaucoup d’importance au dessin. Ses paysages, intérieurs ou portraits, sont particulièrement précis dans leur construction, sans pour autant altérer la spontanéité de la peinture de plein air. C’est donc attiré par les arts graphiques que Pissarro réalise des estampes, eaux fortes et autres lithographies, ses estampes restent cependant de l’ordre du privé. Le style de Pissarro évolue au gré de ses rencontres, comme celle avec Cézanne qu’il fréquente de 1860 à 1880. C’est ainsi qu’il adopte le style « pointilliste » en 1885-1890 lorsqu’il se rapproche de Seurat et de sa pratique du divisionnisme.
Pissarro a constamment renouvelé son approche de l’art et ses sujets de représentations. L’artiste a beaucoup représenté la ruralité et la vie urbaine, ses opinions politiques anarchistes n’en démontrent pas moins une évolution picturale de l’art de la seconde moitié du XIX siècle.
Reconnaître la signature de Camille Pissarro
Comme beaucoup d’artistes, Camille Pissarro ne signait pas la totalité de ses œuvres. Cependant, vous retrouverez ci-dessous un exemple de signature afin de vous faire une première idée. Des variantes de cette signature existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
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