LE THI LUU

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Cote, prix et estimation de l’artiste LE THI LUU

Lê Thi Luu est une artiste vietnamienne spécialisée dans la peinture, le dessin et la sculpture. Elle a su allier sa culture d’origine ainsi que l’imagerie qui y est liée, à sa formation artistique bien plus classique. Admirée de son vivant comme après sa mort, Lê Thi Luu possède aujourd’hui une cote estimée entre 450 euros et 172 000 euros.

Peinture

Stanislas Lepine se passionne pour la représentation de paysages raffinés et harmonieux. Qu’ils soient ruraux ou urbains (et plus précisément parisiens), ces paysages sont toujours très réalistes et fidèles à la réalité. L’artiste privilégie l’utilisation d’une palette claire et de la technique de l’huile sur toile. Ses peintures ne dépassent pas 180,5 x 234 cm de dimension. Pour acquérir un tableau de Stanislas Lepine, il faut compter entre 100 euros 210 000 euros.

Peinture signée Le Thi Luu – La maternité – Estimée 30 000 € – 50 000 €

Dessin

Lorsqu’il réalise ses dessins, la technique de prédilection de l’artiste est la mine plomb sur papier. Dans cette discipline également, Stanislas Lepine se plaît à représenter des paysages tout aussi variés que dans ses peintures. Moins nombreux sur le marché de l’art que ses peintures, ses dessins sont aussi moins recherchés. En effet, le record de vente est détenu par Le Pont Saint Michel (c.1873, 15 x 22,9 cm, crayon/papier) adjugé 5 261 euros en 1985 chez Sotheby’s.

Dessin de Le Thi Luu – Woman and Children – Estimé 96 700 € – 171 911 €

Qui est Lê Thi Luu ?

Lê Thi Luu : une femme à part

C’est dans le village de Thô Khoi situé dans le nord du Vietnam, que Lê Thi Luu naît en 1911. La jeune femme s’illustre pour avoir été l’une des rares femmes à avoir suivi les enseignements artistiques dispensés au sein de l’école des Beaux-arts d’Indochine, fondée par le peintre français Victor Tardieu. Elle est de surcroît parvenue à obtenir l’accord de ses parents, ce qui n’était coutume pour l’époque. Elle y entre en 1927 à l’âge de quatorze ans, pour en sortir diplômée en 1933, laissant en échec certains artistes masculins de son temps.

Elle commence par la suite à enseigner l’art de la peinture à Hanoi puis Saigon. Elle y forme l’un des plus célèbres talents vietnamiens de son époque, notamment e peintre vietnamien To Ngoc Van. Aux côtés de l’artiste sculpteur Vu Cao Dam et sous l’impulsion de son professeur Tardieu, la jeune femme se rend France au cours de l’année 1937 en vue de débuter une carrière parisienne. Installée à Paris en 1940 où elle se marie, l’artiste travaille en France et passe la majeure partie de son temps par la suite, dans le sud de la France à Antibes.

Une illustre représentante du modernisme au Vietnam

À l’appui de sa formation artistique, le style de l’artiste est plutôt classique. Elle privilégie le support sur soie pour accueillir ses préparations à l’huile. Ses thématiques sont empruntées à la peinture impressionniste, elle travaille ses paysages à partir d’une palette empreinte de luminosité. L’artiste porte une grande affection aux peintres Pierre-Auguste Renoir ou Pierre Bonnard. La légèreté et le raffinement de ses compositions lui valent d’être comparée par certains de ses contemporains, notamment son professeur de formation, à Paul Cézanne.

Des visages de femmes et d’enfants occupent ses compositions, au sein d’environnements bucoliques, des scènes d’intimité où une famille partage de tendres moments liés à la maternité. Sous forme de portraits, sur fonds neutres, ou se détachant d’espaces légèrement boisés, les visages aux lignes douces de l’artiste vietnamienne sont tous très expressifs et racontent les émotions du quotidien.

Une femme artiste emblématique

Au cours de sa carrière, Lê Thi Luu devient membre de l’Union des Femmes peintres, sculpteurs et graveurs à Paris. À l’origine de cette association artistique fondée en 1881 et réunissant des femmes artistes françaises et étrangères se trouve la sculptrice Hélène Bertaux dont la consécration dans son champ de prédilection aura permis de conférer une assise solide à cette association qui perdure jusqu’en 1994.

L’artiste habite et travaille à Antibes où elle décède en 1988. Ses œuvres sont conservées au sein de collections privées, mais certaines appartiennent au fonds muséal des Beaux-arts de Hô Chi Minh-Ville.

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