Charlotte PERRIAND
Designer française du XXème siècle , 1903-1999
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Cote, estimation et prix de l’artiste Charlotte Perriand
Estimation minimale – maximale |
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Mobilier | 380 – 330 000 € |
Luminaire | 400 – 16 000 € |
Objet | 200 – 3 000 € |
Mobilier
Charlotte Perriand a créé des chaises, tabourets, tables et buffets en bois (chêne, acajou, pin), avec utilisation d’osier ou de paille et d’acier. Ses tabourets ont souvent trois pieds. Ses chaises sont reconnaissables : dossier et assise en paillage et support en bois. Les tables et les meubles peuvent être très épurés, ou bien géométriques et graphiques, comme ses bibliothèques murales, composées de planches de bois séparées par des carrés colorés. Certains meubles, notamment les tables, sont extensibles. Aux enchères, les chaises et tabourets sont souvent vendus par lots.
Les prix pour une pièce de mobilier de Charlotte Perriand s’échelonnent de 380 euros à 330 000 euros. Le Bureau dit « en forme » (1939, pin massif sculpté et aluminium, 75x230x90 cm) s’est vendu 560 000 euros chez Artcurial à Paris en 2017.
Luminaire
Les luminaires conçus par Charlotte Perriand sont des appliques murales, des projecteurs ou des lampes de bureaux. Les appliques sont souvent des carrés ou des rectangles colorés, disposés en mosaïque murale, et caractéristiques de la designer. La plupart des pièces est faite en acier ou métal laqué, bien que l’on en trouve quelques une en bois, plastique ou même émail.
Les luminaires ont une valeur marchande évoluant entre 400 euros et 15 000 euros. La lampe la plus chère à ce jour est la Potence Pivotante (1938) (1938, Métal Laqué, 118×122 cm), vendue 80 000 euros chez Artcurial en 2017.
Objet
Les objets de Charlotte Perriaud sont peu fréquents en salle de vente aux enchères. Ce sont principalement des vide-poches, casiers de rangement et porte-manteaux, en bois, mais aussi en acier et plastique. Les objets signés Charlotte Perriand sont estimés entre 200 euros et 3 500 euros. Certaines pièces uniques et rares, comme les Pas Japonais, peuvent être estimées entre 10 000 euros et 15 000 euros. L’objet le plus cher de l’artiste est le porte-manteau Coat Rack (1950, chêne et fer, 99,5 x 81 x 19 x 5cm), vendu 12 714 euros chez Sotheby’s à Londres en 2000.
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Qui est Charlotte Perriand ?
Les arts décoratifs et Charlotte Perriand
Charlotte Perriand est née le 24 octobre 1903 et décédée le 27 octobre 1999 à Paris. En 1920, elle va suivre une formation à l’Union centrale des arts décoratifs. Elle va exposer plusieurs panneaux muraux lors de l’exposition internationale des Arts décoratifs et industriels de 1925. Elle se fait connaître à l’âge de 24 ans avec son « Bar sous le toit ». Le mobilier métallique qu’elle crée allie luxe et décontraction dans la mouvance avant-gardiste alliant matériaux modernes et industriels. Elle a l’ingéniosité de rajouter un dossier au tabouret dans son modèle « fauteuil pivotant B302 ».
Charlotte Perriand ou le renouveau des valeurs esthétiques
En 1927, elle travaille avec l’agence Le Corbusier où elle côtoie de nombreux architectes montants. Elle va aménager le pavillon suisse de la Cité universitaire de Paris. Elle va créer le fauteuil « Grand Confort », la « Table B 308 », la « chaise longue B306 » pour les villas La Roche à Paris et Church à Ville-d’Avray en collaboration avec Le Corbusier et Jeanneret.
En 1928, elle a idée de regrouper les artistes tels que Herbst, Djo Bourgeois, Jean Fouquet, Gérard Sandoz lors du Salon des décorateurs importants. En 1929, elle reprend cette idée, mais se heurte à un refus du comité d’organisation de ce même salon, elle décide alors de démissionner de l’Union des arts décoratifs. Elle va jouer un rôle actif dans l’Union des artistes modernes dirigés par Robert Mallet-Stevens et continue à exposer avec Le Corbusier et Jeanneret lors d’évènements internationaux. Pour l’Exposition universelle de Paris de 1937, elle collabore avec Fernand Léger pour confectionner un grand panneau mural pour le Pavillon des arts et techniques de la vie moderne.
Une élaboration de la modernité : la redéfinition de l’espace domestique
En 1940, Charlotte Perriand part vivre plusieurs mois à Tokyo suite à l’invitation du ministère impérial du Commerce et de l’industrie du Japon et elle parvient à montre comment la production japonaise peut s’adapter à l’occident. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle participe à l’aménagement de la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille, elle va réaliser des cuisines intégrées. Avec Jean Dimitrijevic, Jean Prouvé, Guy Lagneau et Michel Weill, elle réalise un équipement collectif pour la maison de l’étudiant à la Cité universitaire de Paris, la Maison de Tunisie et celle du Mexique.
La galerie Steph Simon va éditer son mobilier conçu avec Jean Prouvé de 1956 à 1974 dont la « bibliothèque-plots » permettant de composer son propre meuble. Sa conception de l’habitat collectif va aboutir à travers l’élaboration de la station de sport d’hiver des Arcs, Charlotte Perriand intervient aussi bien au niveau de l’urbanisme qu’à celui de l’équipement des appartements. En 1998, elle publie ses mémoires donnant une explication à sa trajectoire créative.
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