Konstantin Andreevic Somov
peintre russe du XIX-XXème siècle, 1869-1939
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Cote, prix et estimation de l’artiste Konstantin Andreevic Somov
Konstantin Andreevic Somov est un peintre russe de la fin du XIXe siècle, puisant son inspiration dans le courant symboliste et le style rococo. L’artiste illustre de nombreux travaux littéraires et réalise, en parallèle, de nombreux portraits et paysages.
Estimation minimale – maximale |
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Peinture | 20 000 – 7 000 000 € |
Dessin | 1 000 – 100 000 € |
Estampe | 800 – 30 000 € |
Photographie | 2 000 – 30 000 € |
Sculpture | 600 – 30 000 € |
Peinture
Estimées entre 400 et 1 000 000 d’euros, les huiles sur toile de l’artiste abordent des thématiques variées. Certaines, rares cependant, sont impressionnistes, comme Les femmes dans un jardin, de 1897, vendues 6 500 euros. Ses autres toiles figuratives sont bien plus réalistes. Ainsi nous retrouvons Sleeping lady in a room in 18th century dress, 1919, vendu 1 000 000 d’euros ou encore Meeting in the park, 1919, estimé entre 350 000 et 460 000 euros.
L’artiste peint aussi de nombreux paysages, comme Summer day, 1918, estimé entre 45 000 et 67 700 euros ou encore Study of trees, 1923, vendu 39 300 euros. Mais c’est The Rainbow, de 1927, qui se vend au prix marteau le plus élevé, soit 4 800 000 euros.
Dessin
Ses dessins sont estimés entre 300 et 3 500 000 euros, dont certains sont plus abstraits que ses productions habituelles, comme Woman and devil, au crayon, vendu 9 600 euros ou encore Young lady with a garden bayond, vendu 5 200 euros. Ses paysages, parfois figuratifs, sont toujours représentés, avec Rainbow, une aquarelle de 1930 vendue 61 500 euros, et Paysage printanier, au crayon en 1929, vendu 7900 euros.
Beaucoup de nus sont réalisés, comme The Lovers, une aquarelle de 1933, vendue 45 000 euros. Mais c’est une illustration extraite du Livre de la Marquise, entre 1908 et 1919, qui rencontre le plus de succès, se vendant 1 100 000 euros.
Estampe
Les estampes de l’artiste sont peu nombreuses, estimées entre 150 et 17 000 euros. Nous retrouvons des illustrations extraites du livre sur La Marquise, comme une eau-forte de 1922, vendue 1 700 euros, ainsi que des illustrations libertines comme Erotic ex libris, estimé entre 700 et 900 euros et Rendez-vous, 1907-1917, entre 15 200 et 17 000 euros.
L’artiste réalise aussi une couverture pour le magazine Parizhanka, de 1908, estimée entre 4600 et 6500 euros.
Sculpture
Les sculptures en porcelaine de l’artiste reprennent la thématique du bal masqué, très présent dans les illustrations pour La Marquise. Estimées entre 840 et 30 000 euros, nous retrouvons donc une femme masquée en plusieurs exemplaires, entre 1905 et 1906, l’un se vendant 3 000 euros.
La sculpture d’un couple, « Die Liebenden », se vend 8 500 euros en 2002.
Qui est Konstantin Andreevic Somov ?
La formation de Konstantin Andreevic Somov
Konstantin Andreevic Somov est un peintre symboliste russe né en 1869 issu d’un père conservateur et historien de l’art, travaillant au musée de l’Ermitage. Ce faisant, il développe jeune un goût pour l’art du XVIII, notamment la musique.
Il étudie la peinture entre 1888 et 1897 à l’Académie impériale des beaux-arts et fréquente pour son apprentissage pratique les cours de l’atelier d’Ilia Répine aux côtés d’autres futurs peintres de renom comme qu’Igor Grabar, Philippe Maliavine, Anna Ostrumova-Lebedeva. Tel Fragonard et Watteau, il tire son inspiration de l’art rococo et utilise la peinture à la gouache dès que cela est possible.
L’aventure parisienne et Mir Iskousstva
Durant ses études, il fait la rencontre de ses futurs amis Serge Diaghilev, Alexandre Benois et Léon Bakst avec lesquels il se rend dans la capitale française en 1897. C’est l’occasion pour Somov de pouvoir visiter les ateliers de l’Académie Colarossi ainsi que ceux de celle Whistler. Lorsque le groupe d’étudiants décide de rentrer en Russie, ces derniers décident de créer la revue Mir Iskousstva en 1889 que Somov se charge d’illustrer. Cette revue avait comme objectif de synthétiser plusieurs formes d’arts comme le théâtre, l’art du livre ainsi que la décoration.
Reconnaissance et intégration de l’Académie Impériale
La revue dans les années 1910, le peintre se lance dans l’illustration de l’œuvre du poète Alexandre Blok, de même qu’il créera une partie des personnages de la commedia dell’arte. Lors du salon d’Automne de 1906, Somov voit ses peintures êtres exposées en France, mais également en Allemagne où se tient la première monographie de sa carrière l’année suivante.
Grâce à la reconnaissance de la Russie envers son travail, il est nommé membre de l’Académie impériale en 1913. Par ailleurs, il devient professeur à l’école de Petrograd, aujourd’hui Saint-Pétersbourg en 1918.
Il émigre au États-Unis en 1923. Cependant, l’atmosphère de cette contrée lointaine étant diamétralement opposée à son environnement originel, Somov déclare que son tempérament artistique est incompatible avec ce pays et n’y reste qu’une année. Il décide plutôt de s’installer à Paris. Là encore il illustre les travaux d’écrivains tels que Manon Lescaut, Daphnis et Chloé ou les poèmes de Pouchkine. Dans ses dernières années, Somov peint essentiellement des portraits. Lorsqu’il meurt en 1939, son inhumation a lieu au cimetière de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Mises de côté pendant un temps, les œuvres du peintre rencontrent un regain d’intérêt, ce qui influe largement sur leur valeur dans le marché de l’art. En effet, son paysage L’Arc-en-ciel 1927 a été vendu pour 7,33 millions de dollars.
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