Antoine Van Dyck
peintre hollandais du XVIIème , 1599-1641
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Cote, estimation et prix de l’artiste Antoine Van Dyck
Antoine Van Dyck est un peintre belge du XVIIe siècle. Proche du style artistique de Rubens, auprès duquel il se forme pendant un temps, il s’en éloigne finalement de par la violence se dégageant de certaines de ses toiles. Puis il s’inspire de l’art italien et puise son inspiration dans des sujets plus religieux et spirituels tout en continuant de réaliser des portraits pour de riches familles.
Estimation minimale – maximale |
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Peinture | 240 – 8 900 000 € |
Dessin | 40 – 32 200 € |
Estampe | 1 200 – 240 000 € |
Peinture
Estimées entre 240 et 8 900 000 euros, les huiles sur toiles de l’artiste sont composées de nombreux portraits de sujets inconnus comme Head of a bearded man, vendu 65 000 euros, ou de l’aristocratie comme Portrait of James Stuart, vendu 271 000 euros. Même si ces derniers portraits rencontrent un très grand succès, celui de la Princess Mary, se vendant 5 600 000 euros, devant celui de Hendrick Liberti pour 3 100 000, ses sujets moins connus restent aussi demandés. Son étude de deux Bearded manse vend 3 400 000 euros.
Les portraits de saints sont aussi nombreux, ou des mises en scène historiques, comme Saint Sebastian after his ordeal, vendu 1 800 000 euros. Mais c’est son autoportrait qui rencontre le plus grand succès, se vendant 8 100 000 euros.
Dessin
Ses dessins et aquarelles sont estimés entre 40 et 32 200 euros. Les portraits de personnalités sont, encore une fois, nombreux, comme celui de Cornelius Poelenbourch, à l’eau-forte, estimé entre 400 et 500 euros ou encore celui d’Adam van Noort, en 1632, vendu 1 600 euros. Ces représentations représentent ses plus grands succès sur le marché de l’art, le portrait de Lucas Vorsterman, se vendant 58 000 euros, devant ceux de Justus Suterman pour 41 800 euros et Jan Brueghel, en 1632, pour 38 400 euros.
Il réalise aussi des représentations religieuses, comme Cristo deriso, en 1641, toujours à l’eau-forte, vendu 460 euros.
Estampe
Les estampes de Van Dyck sont estimées entre 1 200 et 240 000 euros. La majorité de ses réalisations est monochrome, à commencer par ses études, comme celle du portrait d’un homme, le Standing man, à la pierre noire, vendue 44 400 euros, ou encore celle de Deux mains, toujours à la pierre noire, vendu 4 000 euros.
Les représentations religieuses sont nombreuses, avec Sacra famiglia con S. Anna et S. Giovannino, une des seules aquarelles en couleur, vendue 800 euros, ou encore The Holy family with the infant Saint John Baptist with a monk in prayer, à la pierre noire vendue 200 000 euros.
Qui est Antoine Van Dyck ?
L’héritage de Rubens, influence et prise de distance
Van Dyck né à Anvers au sein d’une pieuse famille de marchands. Précoce, il s’inscrit en 1609, âgé de dix ans, comme apprenti chez un peintre maniériste de l’époque. Il quitte le foyer familial en 1616 et rejoint la guilde de saint Luc d’Anvers en tant que maître en 1618. Rubens parle de lui comme étant son meilleur disciple. Ils collaborent très étroitement jusqu’en 1621, notamment lors de la réalisation des plafonds de l’église des Jésuites d’Anvers. Il part en Italie cette même année, à Gêne puis à Rome en 1922 puis dans d’autres régions d’Italie.
Contrairement à ce que l’on pourrait attendre, les peintures qu’il réalise entre 1618-1621 s’éloignent du style de Rubens par une provocation ainsi qu’une violence toute personnelle : Le martyre de Saint-Sébastien ou encore la série des Têtes d’apôtres. Il arrive que certaines des œuvres qu’il produit à cette époque soient confondues avec celles de Jordaens et Rubens. Sans pour autant se laisser submerger par l’influence de ce dernier, Dyck arrive toute foi à s’inspirer de certaines de ses caractéristiques telles que la monumentalité et l’éloquence, comme en témoigne son Arrestation du Christ.
Période italienne et anversoise
Lors de sa période italienne, de 1622 à 1927, Dyck est grandement influencé pars les peintres vénitiens et Titien. Il y adopte un style plus apaisé. Il produit à cette époque de nombreuse Vierge à l’enfant empreinte d’une grande délicatesse. Il réalise de nombreux portraits aux mises en scène monumentales, à l’image des portraits réalisés par Rubens à la même époque. C’est en Sicile qu’il peint son célèbre tableau de Sainte Rosalie de 1924.
Il retourne a Anvers en 1927 et continue a peindre des portraits ainsi que des œuvres pour les églises, avec notamment la toile de l’infante Isabelle (1628), extase de saint Augustin 1628, les époux Stevens 1627-1628.
Période anglaise de 1632 à 1641
Van Dyck finit par s’installer définitivement en Angleterre à la demande de Charles Ier, dont il est le peintre officiel et qui le couvre de récompenses.
Son atelier lui permet de réaliser de majestueux portraits d’apparat de la famille royale et de l’aristocratie. Honneur jusqu’ici seulement accordé à Rubens, Dyck est nommé doyen d’honneur de la guilde des peintres d’Anvers en octobre 1634. Il s’installe à Londres en 1635 et y épouse en 1639 une dame de compagnie de la reine.
En 1640, l’artiste cherche à fuir l’Angleterre à cause de la guerre civile en préparation. Après une période où il est difficile de savoir où se trouvait vraiment Van Dyck, on retrouve définitivement ses traces à Anvers en octobre 1641, année durant laquelle l’artiste est tombé sérieusement malade. Lorsqu’il séjourne à Paris, il retombe malade et ne peut réaliser le portrait de Richelieu. Il décide par la suite de rentrer en Angleterre où il meurt.
Reconnaître la signature d’Antoine Van Dyck
Antoine Van Dyck fait partie de ces nombreux artistes qui ne signaient pas la totalité de ses œuvres. Cependant, un exemple de sa signature vous est présenté ci dessous afin de vous faire une première idée. Quelques variantes existent : n’hésitez pas à contacter un de nos experts pour authentifier une signature de manière formelle.
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